Le toit de l'édifice voulu par Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo n'abrite pas les passants de la pluie. Il a pourtant déjà coûté 240 millions d'euros. Le contribuable parisien va devoir remettre au pot.
Sept mois seulement après son installation, la Canopée du Forum des Halles va de nouveau faire parler d’elle.
Inauguré en grande pompe en avril par la maire de Paris Anne Hidalgo et son prédécesseur Bertrand Delanoë, ce toit, à l’esthétique contestée, et qui éblouit les habitants des immeubles voisins lorsque le soleil brille, avait déjà mis en colère pas mal de Parisiens.
Pour le construire, la mairie de la capitale a en effet dépensé 240 millions d’euros d’argent public, l’équivalent du prix de 1600 logements sociaux, ou, au choix, de 115 crèches, de 23 gymnases, de 11 collèges, de 16 écoles ou carrément d’un Opéra.
Inauguré en grande pompe en avril par la maire de Paris Anne Hidalgo et son prédécesseur Bertrand Delanoë, ce toit, à l’esthétique contestée, et qui éblouit les habitants des immeubles voisins lorsque le soleil brille, avait déjà mis en colère pas mal de Parisiens.
Pour le construire, la mairie de la capitale a en effet dépensé 240 millions d’euros d’argent public, l’équivalent du prix de 1600 logements sociaux, ou, au choix, de 115 crèches, de 23 gymnases, de 11 collèges, de 16 écoles ou carrément d’un Opéra.
Eh bien les contribuables vont encore devoir remettre au pot !
En plus d’être hors de prix, la Canopée présente en effet l’inconvénient, assez embêtant pour un toit, de laisser passer la pluie.
Ce n’est d’ailleurs pas une surprise puisqu’elle a été sciemment conçue comme cela à la demande des pompiers, soucieux de l’évacuation de fumées.
Pour Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo, ce petit défaut initial ne posait pas de problème : depuis le début, ils répètent à l’envi que l’objet de cette Canopée n’est pas d’abriter les passants, mais de «mettre en résonance l’énergie naturelle et l’énergie urbaine».
Il faut croire que les dizaines de milliers de Parisiens qui passent chaque jour sous cet étrange édifice ont du mal à comprendre le message.
Agacés de devoir se faire saucer après s’être fait rincer, des centaines d’entre eux sont allés se plaindre en haut lieu ces derniers mois, et la grogne prend chaque jour de l’ampleur.
En plus d’être hors de prix, la Canopée présente en effet l’inconvénient, assez embêtant pour un toit, de laisser passer la pluie.
Ce n’est d’ailleurs pas une surprise puisqu’elle a été sciemment conçue comme cela à la demande des pompiers, soucieux de l’évacuation de fumées.
Pour Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo, ce petit défaut initial ne posait pas de problème : depuis le début, ils répètent à l’envi que l’objet de cette Canopée n’est pas d’abriter les passants, mais de «mettre en résonance l’énergie naturelle et l’énergie urbaine».
Il faut croire que les dizaines de milliers de Parisiens qui passent chaque jour sous cet étrange édifice ont du mal à comprendre le message.
Agacés de devoir se faire saucer après s’être fait rincer, des centaines d’entre eux sont allés se plaindre en haut lieu ces derniers mois, et la grogne prend chaque jour de l’ampleur.
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Du coup, c’est la panique à la maire de Paris.
Pour essayer d’étouffer le scandale, Anne Hidalgo vient de prier discrètement l’architecte Patrick Berger, concepteur de cet impayable projet, de trouver au plus vite une solution.
Combien cela va-t-il coûter au contribuable ?
Interrogé par Capital, l’Hôtel de Ville a refusé de répondre.
Mais, au vu de l’immensité de l’ouvrage (144 mètres sur 144), des énormes contraintes techniques et des exigences des pompiers, la nouvelle facture s'annonce salée.
Une façon, sans doute, de mettre en résonance les énergies urbaines et les énergies fiscales…
Pour essayer d’étouffer le scandale, Anne Hidalgo vient de prier discrètement l’architecte Patrick Berger, concepteur de cet impayable projet, de trouver au plus vite une solution.
Combien cela va-t-il coûter au contribuable ?
Interrogé par Capital, l’Hôtel de Ville a refusé de répondre.
Mais, au vu de l’immensité de l’ouvrage (144 mètres sur 144), des énormes contraintes techniques et des exigences des pompiers, la nouvelle facture s'annonce salée.
Une façon, sans doute, de mettre en résonance les énergies urbaines et les énergies fiscales…
Philippe Eliakim
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