Le 08/11/2016
Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur. Photo © AFP
Mardi 08 Novembre 2016 à 08:50 (mis à jour le 08/11/2016 à 08:53)
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Crise migratoire. Quelques jours après l'évacuation de la "jungle" de Calais, le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a promis que pour les "migrants qui reviendraient à Calais" seront mis en place des "dispositifs de prise en charge".
Une semaine après le démantèlement de la Jungle de Calais, Bernard Cazeneuve a promis qu'il continuerait d'aider les migrants qui persistent à vouloir rejoindre l'Angleterre en passant par cette ville.
Les 10 000 personnes qui vivaient dans le bidonville ont été évacuées, et envoyées dans des centres d'accueil répartis sur le territoire.
Pour ceux qui, insatisfaits, feraient le chemin inverse, le ministre de l'Intérieur ne perd pas patience. "J'ai pris des engagements vis-à-vis des associations. Des dispositifs de prise en charge des migrants qui reviendraient à Calais devront être activés par l'Etat" a-t-il dit devant les forces de l'ordre et les associations qui ont œuvré lors de l'évacuation.
"En fin de semaine", il annoncera donc "la mise en place d'un dispositif humanitaire qui demeurera, et mobilisera les acteurs associatifs dans une relation de confiance". Et le premier flic de France de remercier ceux qui ont travaillé à Calais au cours des dernières semaines.
"Je veux rendre un hommage particulièrement appuyé à l'action décisive des forces de l'ordre, des policiers, des gendarmes, des pompiers, qui ont garanti la sécurité des migrants comme des habitants de Calais" depuis 2015. "Il vous est arrivés d'être la cible des violences, plusieurs d'entre vous ont été blessés (...) et vous ne vous êtes jamais départis de votre professionnalisme en dépit des mises en cause injustifiées et parfois indignes dont vous avez pu faire l'objet".
Le ministre a enfin salué le travail des associations présentes sur les lieux. "L'Etat n'a pas agi seul, et seul il n'aurait rien fait, rien fait du tout. Il a pu compter sur l'engagement déterminé de chacune des associations missionnées par l'Etat comme La Vie Active ou France Terre d'asile, ou présente de leur propre chef sur le camp".
Une chose est certaine, les riverains de la jungle, enfin soulagés par le départ des migrants, vont recevoir avec appréhension les annonces de Bernard Cazeneuve à propos de l'accueil des clandestins qui persistent à vouloir s'installer dans la ville.
Les 10 000 personnes qui vivaient dans le bidonville ont été évacuées, et envoyées dans des centres d'accueil répartis sur le territoire.
Pour ceux qui, insatisfaits, feraient le chemin inverse, le ministre de l'Intérieur ne perd pas patience. "J'ai pris des engagements vis-à-vis des associations. Des dispositifs de prise en charge des migrants qui reviendraient à Calais devront être activés par l'Etat" a-t-il dit devant les forces de l'ordre et les associations qui ont œuvré lors de l'évacuation.
"En fin de semaine", il annoncera donc "la mise en place d'un dispositif humanitaire qui demeurera, et mobilisera les acteurs associatifs dans une relation de confiance". Et le premier flic de France de remercier ceux qui ont travaillé à Calais au cours des dernières semaines.
"Je veux rendre un hommage particulièrement appuyé à l'action décisive des forces de l'ordre, des policiers, des gendarmes, des pompiers, qui ont garanti la sécurité des migrants comme des habitants de Calais" depuis 2015. "Il vous est arrivés d'être la cible des violences, plusieurs d'entre vous ont été blessés (...) et vous ne vous êtes jamais départis de votre professionnalisme en dépit des mises en cause injustifiées et parfois indignes dont vous avez pu faire l'objet".
Le ministre a enfin salué le travail des associations présentes sur les lieux. "L'Etat n'a pas agi seul, et seul il n'aurait rien fait, rien fait du tout. Il a pu compter sur l'engagement déterminé de chacune des associations missionnées par l'Etat comme La Vie Active ou France Terre d'asile, ou présente de leur propre chef sur le camp".
Une chose est certaine, les riverains de la jungle, enfin soulagés par le départ des migrants, vont recevoir avec appréhension les annonces de Bernard Cazeneuve à propos de l'accueil des clandestins qui persistent à vouloir s'installer dans la ville.
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