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dimanche 27 novembre 2016

Alain Juppé, meilleur candidat que Fillon pour les autorités… algériennes ?

 


Le 27/11/2016


Les Algériens ne sont pas très satisfaits de la victoire annoncée de François Fillon dans la primaire de la droite.

Les Algériens ne sont pas très satisfaits de la victoire annoncée de François Fillon dans la primaire de la droite, à en lire le journal El Watan.
Ils constatent que celui qui, probablement, sera le prochain président de la République a pris des positions fermes.
Pour lui, la France n’a pas vocation à être multiculturelle, et elle a une histoire qu’elle se doit de faire partager à tous les Français, quelles que soient leurs origines.
 Il y a, pour lui, un devoir d’intégration ou d’assimilation, peu importe le mot.
Quand on vient dans la maison d’un autre, par courtoisie, on ne prend pas le pouvoir.
Pour les officiels algériens, François Fillon « tire un trait sur la repentance et la culpabilisation » et ils rappellent sa déclaration, le 28 août 2016, à Sablé-sur-Sarthe :
Non, la France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord.
Ils estiment que de telles déclarations ne peuvent que plaire aux « nostalgiques de l’Algérie française » et aux « tenants » des bienfaits de la colonisation.
En outre, François Fillon désapprouve la volonté d’organiser l’Histoire de France en fonction d’une lecture idéologique qui fait que Clovis, Voltaire ou Rousseau ne sont plus dans les programmes, rédigés en grande partie par des idéologues.
Ce qui a fait « bondir », paraît-il, le ministre de l’Éducation Najat Vallaud-Belkacem qui, probablement, souhaiterait qu’il ne soit plus question, également, de Charles Martel.
Il est évident que, pour eux, Alain Juppé aurait été un président de la République française bien plus représentatif puisque, pour lui,
l’identité française, c’est sa diversité et qu’il est nécessaire, pour son avenir, qu’elle bénéficie d’origines différentes, de couleurs de peau différentes, de religions différentes et d’idées politiques différentes, que tout cela serait une force pour le pays.
Les autorités algériennes souhaitent pour la France « un président qui ouvre les voies de l’avenir ».
Il faut aussi espérer que, dans un avenir très proche, les Algériens eux aussi bénéficient d’un tel président car, depuis 55 ans, ils n’en ont découvert aucun susceptible de leur ouvrir une voie vers l’avenir… si l’on en juge d’après les résultats actuels !

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