Le 25/11/2016
Des explosions et des barricades de fortune à l'extérieur d'un grand centre pour migrants ont déclenché le chaos dans l'une des plus grandes villes d'Italie.
La violence a éclaté à l'extérieur d'un ancien village Olympique reconverti où 1'300 migrants sont logés en Italie.
Vers 23h, des tensions de longue date entre les résidents et les migrants locaux ont éclaté mercredi soir lorsque deux explosions se sont produites juste en dehors du centre pour migrants à Turin.
Les puissantes explosions ont été assez fortes pour secouer les fenêtres des maisons voisines, selon les habitants locaux.
Dans la matinée, un groupe d'environ 300 migrants ont bloqué la route principale à l'extérieur du bloc de logement.
Ils ont déraciné des panneaux de signalisation et lancé des cailloux et des bouteilles au cri de « Italiens de merde ! » , « Italiens racistes », « Venez nous tirer dessus »...
Ils ont déraciné des panneaux de signalisation et lancé des cailloux et des bouteilles au cri de « Italiens de merde ! » , « Italiens racistes », « Venez nous tirer dessus »...
Des séquences vidéos de la nuit dernière, provenant de témoins proches, montrent les migrants en train de lancer des pierres et des bouteilles sur la police anti-émeute.
Les résidents se sont également enfermés dans des magasins pour éviter d'être touchés par des projectiles.
Selon les autochtones, les migrants ont dit aux passants qu'ils étaient "des italiens racistes".
Personne n'a été blessé dans les explosions qui seraient dues à des petites bombes artisanales selon La Stampa.
Ce matin (Nd Schwarze Rose: Jeudi) la tension est toujours palpable et les violences continuent. Parmi les résidents Italiens règne la peur : « Jusqu’à hier, nous étions surtout fatigués de cette situation d’illégalité diffuse. Maintenant nous avons vraiment peur. »
La Stampa, quotidien italien basé à Turin, rapporte que les migrants sont retournés dans la rue pour jeter des poubelles et d’autres objets contre certaines personnes qui, terrorisées, se sont cachées dans des magasins qui ont été obligés de fermer.
La Stampa, quotidien italien basé à Turin, rapporte que les migrants sont retournés dans la rue pour jeter des poubelles et d’autres objets contre certaines personnes qui, terrorisées, se sont cachées dans des magasins qui ont été obligés de fermer.
Cette zone de la ville de Turin est depuis longtemps le règne des clandestins.
Cet ex-village olympique est devenu aussi une centrale du trafic de drogue.
Une jungle sauvage…
Les Italiens qui y résident encore supportent de plus en plus mal cette situation dangereuse, l’occupation illégale des maisons, les paraboles sur les toits.
Cet ex-village olympique est devenu aussi une centrale du trafic de drogue.
Une jungle sauvage…
Les Italiens qui y résident encore supportent de plus en plus mal cette situation dangereuse, l’occupation illégale des maisons, les paraboles sur les toits.
Cette nuit la police n’a pas pu y rentrer pour ramener le calme, bloquée par cette foule de Ghanéens, de Nigérians, de Camerounais en colère.
Air de guerre raciale dans des quartiers italiens devenus des zones de non-droit !
Air de guerre raciale dans des quartiers italiens devenus des zones de non-droit !
Le conseil de la ville de Turin a déclaré qu'il était "préoccupé" au sujet de la violence.
Un responsable a déclaré qu'ils espéraient que la police identifierait les responsables le plus tôt possible.
Environ 1'300 migrants vivent dans les bâtiments construits à l' origine pour les athlètes lorsque la ville a accueilli les Jeux olympiques d'hiver de 2006.
Source Traduction Schwarze Rose pour Les Observateurs.chSource2 Traduction Francesca de Villasmundo
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.