Le 26/09/2016
Nous l’avons évoqué à travers plusieurs articles consacrés à la mise en place de nouvelles règles concernant la résolution des faillites bancaires : désormais, ce sera le concept du bail-in, ou renflouement interne, qui sera appliqué en lieu et place des plans de sauvetage gouvernementaux.
Le rapport de Robin Cornwell commence par spécifier que les citoyens de tous les pays occidentaux ne seront pas « épargnés » : les États-Unis, l’Europe, le Canada et le Royaume-Uni ont déjà pris les mesures nécessaires.
Et les pays du G20 qui ne l’ont pas encore fait ne tarderont plus.
Il enchaîne en expliquant qu’il suffit de se pencher sur les textes de loi et règles qui ont été ratifiés en Europe et ailleurs pour comprendre que votre argent pourra être saisi sans autre forme de procès.
Désormais, les banques qui sont en faillite, ou semblent l’être (ce qui signifie que, potentiellement, de l’argent pourrait être saisi pour simplement recapitaliser une banque), ne recevront plus d’aides des gouvernements avant d’avoir exploité tous les actifs qui se trouvent en leur possession.
Les premiers visés seront les actionnaires lambda, mais cela sera loin de suffire.
Avec les actifs qui appartiennent à la banque, on atteint seulement 10 à 15 % des fonds de tout établissement bancaire.
Le reste sera donc pris directement sur les dépôts non assurés d’épargnants qui ne se doutent de rien.
L’auteur rappelle qu’en faisant un dépôt à la banque, c’est celle-ci qui devient la propriétaire légitime de l’argent ; elle vous remet en échange un « IOU », une reconnaissance de dette.
Autrement dit, pour votre banque votre argent est un engagement non-garanti.
Avec les actifs qui appartiennent à la banque, on atteint seulement 10 à 15 % des fonds de tout établissement bancaire.
Le reste sera donc pris directement sur les dépôts non assurés d’épargnants qui ne se doutent de rien.
L’auteur rappelle qu’en faisant un dépôt à la banque, c’est celle-ci qui devient la propriétaire légitime de l’argent ; elle vous remet en échange un « IOU », une reconnaissance de dette.
Autrement dit, pour votre banque votre argent est un engagement non-garanti.
Vous considérez cela comme du vol ?
Robin Cornwell affirme que vous avez raison.
Le renflouement interne, c’est un dispositif qui légalise le vol.
C’est exactement ce qui s’est passé à Chypre ; 47,5 % des dépôts au-dessus de 100 000 € ont été confisqués, du jour au lendemain, pour un total de 4 milliards d’euros.
En conclusion
1. Garder de l’argent « sous le matelas » (selon l’expression consacrée, nous vous conseillons quand même de trouver une meilleure cachette) : en définitive, cela n’est pas si idiot que cela, non ?
2. Accepter les taux négatifs des obligations d’État vu la très haute liquidité de cet actif (selon Robin Cornwell, c’est sûr, nous ne sommes pas de cet avis).
3. Posséder de l’or alloué et assuré.
Les taux négatifs rendent la possession de l’or très attractive vu que le métal jaune a suivi le rythme de l’inflation depuis 1972 tout en offrant un rendement moyen annuel de 8,3 % sur ces 40 dernières années, et tout ceci sans risque, selon l’auteur.
L’or est utilisé en tant que monnaie depuis plus de 3 000 ans, il est encore utilisé aujourd’hui par les banques centrales à cette fin.
L’or est un actif hautement liquide.
D’après les statistiques du LBMA, pour 23 milliards de dollars d’or sont échangés chaque jour.
Pourquoi de telles règles, et pourquoi maintenant ?
C’est en raison de la crise de 2007-2009 et des plans de renflouement bancaire qui ont coûté des fortunes aux gouvernements du monde occidental, que de telles règles ont été instaurées.
Malgré leur fragilité, les banques ont augmenté leurs fonds propres de seulement 1 à 3 %.
Depuis le 1er janvier 2016, ces dispositions sont appliquées dans l’Union européenne et au Royaume-Uni.
Aux États-Unis, elles existent dans le Titre II de la loi Dodd-Frank.
Ces lois sont à l’étude en Australie et en Nouvelle-Zélande tandis qu’elles ont été votées par le Parlement du Canada.
Dans de nombreuses économies développées, les gouvernements ont décidé de faire des épargnants le filet de sécurité des banques en faillite.
Vu ce risque, il est crucial de préserver la liquidité de vos actifs, nécessité devenue difficile pour votre épargne à la banque en raison de ces règles de renflouement interne.
Il existe cependant des alternatives, selon Robin Cornwell :
1. Garder de l’argent « sous le matelas » (selon l’expression consacrée, nous vous conseillons quand même de trouver une meilleure cachette) : en définitive, cela n’est pas si idiot que cela, non ?
2. Accepter les taux négatifs des obligations d’État vu la très haute liquidité de cet actif (selon Robin Cornwell, c’est sûr, nous ne sommes pas de cet avis).
3. Posséder de l’or alloué et assuré.
Les taux négatifs rendent la possession de l’or très attractive vu que le métal jaune a suivi le rythme de l’inflation depuis 1972 tout en offrant un rendement moyen annuel de 8,3 % sur ces 40 dernières années, et tout ceci sans risque, selon l’auteur.
L’or est utilisé en tant que monnaie depuis plus de 3 000 ans, il est encore utilisé aujourd’hui par les banques centrales à cette fin.
L’or est un actif hautement liquide.
D’après les statistiques du LBMA, pour 23 milliards de dollars d’or sont échangés chaque jour.
Alors évidemment ce n’est pas moi qui viendrais vous dire l’inverse !
L’or est une excellente idée, c’est surtout une excellente assurance et la seule qui fonctionne pour un patrimoine financier qui peut partir en fumée du jour au lendemain.
L’or est aussi la seule assurance dont vous récupérez toujours une partie de la prime !
Puisque même si l’or peut baisser il ne vaudra jamais zéro !
Faites le calcul de ce que vous dépensez chaque année dans vos différentes assurances (voitures, maisons et autres).
Faites l’addition et multipliez par 10 ans et vous obtenez le coût total de ce que vous allez dépenser en espérant d’ailleurs que cela ne vous serve jamais.
Avoir au minimum l’équivalent de ce montant en or pour assurer votre patrimoine sur les 10 prochaines années mérite au moins un peu d’y réfléchir.
Charles SANNAT
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.