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samedi 17 septembre 2016

Fin de partie pour Hillary

Le 17/09/2016
 
 
hillarychute
 
 
Publié le 15 septembre 2016 - par Jacques Guillemain
 
La chouchoute de la gauche française, soutenue par cette presse anti droite qui s’est toujours trompée sur tout depuis un demi siècle, est en train de dévisser sévèrement.
 
Son malaise devant le mémorial du 11 septembre, au cours des cérémonies marquant le 15ème anniversaire de l’attentat du WTC, est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Très discrète sur son état de santé, elle serait atteinte d’une pneumonie, que son entourage avait soigneusement cachée aux électeurs.
Après ses “absences” et ses comportements parfois curieux lors de ses apparitions publiques, le doute sur ses capacités physiques à gouverner se propage dans tout le pays.
En mettant les électeurs de Trump  “dans le panier des pitoyables”, elle a clairement affiché son mépris pour les classes populaires et son arrogance.
Cette étiquette de candidate des riches, qui lui collait déjà à la peau, fait dorénavant office d’épouvantail dans l’électorat populaire.
Une “boulette” qui va lui coûter cher, malgré ses excuses, jugées plus ou moins sincères.
Attaquée par le FBI sur sa messagerie privée alors qu’elle dirigeait la diplomatie américaine, il s’avère qu’elle a menti et détruit les preuves de ses comportements irresponsables, pouvant compromettre la sécurité nationale.
Encore un dossier explosif dans lequel elle reste profondément embourbée.
Et pour faire bonne mesure, très prochainement, Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, devrait déballer quelques très mauvaises surprises pour la candidate démocrate.
Des documents accablants, parait-il….Attendons.
Sans oublier le Washington Post, qui a publié récemment un sondage lui donnant 56% d’opinions défavorables.
La campagne d’Hillary pourrait bien s’achever sur un lamentable naufrage.

Ajoutons que trois débats télévisés vont parachever la campagne.
Domaine où Hillary ne sera pas à son avantage face à un débatteur hors pair comme Trump.
Ces face à face vont faire la différence et Hillary le sait.
Elle s’y prépare depuis longtemps, appréhendant l’épreuve.
A deux mois du verdict, le camp démocrate, gonflé jusque là par des sondages favorables, commence à  faire grise mine.
Les soutiens sont moins ardents.
Quant à Donald Trump, toujours aussi imprévisible, il joue gagnant, prenant systématiquement ses adversaires à contrepied et déjouant tous les pronostics depuis l’été 2015.
La classe politique est déboussolée.

Le milliardaire grande gueule et bon à rien, que dénonçait la gauche française, a renvoyé tous ses adversaires dans les cordes et conquis précisément cette classe populaire que la gauche hypocrite prétend défendre.
La gauche française, avec son goût pour la caricature grotesque, a encore tout faux.
Comme en 1981, quand elle traitait Reagan d’acteur de troisième niveau et de va-t-en-guerre qui allait nous amener l’holocauste nucléaire !
 Rien de moins !
En définitive, Reagan fut le plus grand président américain depuis la guerre et gagna la guerre froide en ruinant l’URSS, sans tirer un seul coup de fusil !
Il est vrai que nos élites bien pensantes ne sont pas à une trahison près.

 Elles ont vénéré Staline en niant l’existence des goulags, elles ont adulé Mao et son Petit Livre rouge, ce pitoyable recueil de niaiseries, alors que le “Grand bond en avant” a tué 40 millions de Chinois.
Elle a aussi acclamé le “libérateur” Pol Pot et ses Khmers Rouges, lequel s’est empressé de massacrer 2 millions de Cambodgiens, une fois arrivé au pouvoir à Phnom Penh.
C’est cela la gauche morale française.
Sans parler de ses soutiens au Vietminh et au FLN contre nos soldats !

Par conséquent elle ne peut que diaboliser Trump, un milliardaire passé dans le camp du peuple !
 Du jamais vu !
Et celui ci, contre toute attente, se présidentialise à grande vitesse !
Après les grossièretés, le langage feutré, après les insultes, les amabilités.
Ce n’est plus un changement, c’est une véritable métamorphose.
Il se veut à la fois présidentiable et rassembleur, tout en combattant le système.
On ne devient pas milliardaire par hasard, sans de solides qualités intellectuelles et sans une volonté de fer.
Qui d’autre que lui pourrait s’adapter aussi vite à toute situation, en toute circonstance, malgré son inexpérience politique et malgré la diabolisation que lui inflige le système en place ?

Hillary représente l’élite arrogante et le camp des riches, Trump représente le peuple américain qui ne supporte plus d’être le dernier servi à la table des aides sociales, le peuple qui entend rester maître chez lui.
Le peuple qui veut qu’on l’écoute et qu’on le respecte.
Trump  représente à la fois les patriotes et les sans-dents.
Il revient dans la course à toute vitesse, sidérant une fois de plus les observateurs et les instituts de sondage.
Il est imprévisible, surgissant toujours là où on ne l’attend pas.
Les élites sont paniquées.
Ce sont des dizaines de millions de citoyens modestes qui s’enrôlent sous la bannière patriotique de Donald Trump.
 Cette immense armée des oubliés entre en guerre contre la globalisation, contre l’immigration, contre le communautarisme et contre les nantis du système.
C’est la montée du FN, version américaine en quelque sorte, que les élites égoïstes et gavées de privilèges, n’ont pas vu venir.
Trump, c’est le candidat des laissés pour compte, celui qui leur promet le retour de la “Grande Amérique”.

 Il affine son discours et son programme de jour en jour.

Car ce qu’il défend, en définitive, c’est la civilisation occidentale face au mondialisme.
Ce qu’il défend, c’est ce qu’il reste de l’American Way of Life des années cinquante, l’âge d’or de cette puissante Amérique, qui produisait alors 70% de la richesse mondiale, que se partageaient 180 millions d’habitants !
Il y a de la nostalgie chez les électeurs de Trump.
C’est le refus du déclin.
Le peuple des oubliés a très bien compris que le milliardaire était un patriote.
Et c’est pour cela qu’il devrait l’emporter.

L’avance d’Hillary a fondu comme neige au soleil.
 Fin juillet la moyenne des sondages publiée par le Real Clear  Politics, donnait 45,6 à Trump et 44,7 à Hillary.
Mais depuis, tout s’est compliqué pour la candidate démocrate.
Certes, elle reste en tête pour le nombre de grands électeurs par Etat, mais l’écart se resserre.

Par conséquent, le 45ème président des Etats Unis qui s’installera dans le Bureau ovale, pourrait bien être celui que la gauche française a diabolisé.

Mauvaise pioche, comme toujours !

Jacques Guillemain

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