Emmanuel Macron et Carlos Ghosn, au second plan. Photo AFP
Rémunération. Le ministre de l’Economie a exhorté le conseil d’administration de Renault à prendre ses responsabilités après « le passage en force » au sujet de la rémunération du patron du constructeur.
Emmanuel Macron tape du poing sur la table.
Objet du courroux de l’impétueux ministre de l’Economie : la rémunération du patron de Renault, Carlos Ghosn, pour l’exercice 2015.
Davantage que la rémunération en elle-même, c’est la « manière » qui a déclenché l’ire du locataire de Bercy.
En effet, alors que l'assemblée générale de Renault avait voté à 54% contre la rémunération de 7,2 millions d'euros, dont 1,737 million en numéraire, de Carlos Ghosn pour 2015, le conseil d'administration n’a pas tenu compte de cet avis et l'a confirmée.
« A la suite à ce vote de l'assemblée générale de Renault, il y a un dysfonctionnement en matière de gouvernance », a dit Emmanuel Macron lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
« Et donc ce que nous demandons très clairement, c'est d'une part que M. Ghosn prenne ses responsabilités dès à présent pour que sur sa rémunération de 2016 les conséquences soient tirées de ce vote, c'est que le conseil d'administration de Renault se réunisse à nouveau pour tirer les conséquences de ce vote, sans quoi nous serons obligés de légiférer », a-t-il ajouté.
Objet du courroux de l’impétueux ministre de l’Economie : la rémunération du patron de Renault, Carlos Ghosn, pour l’exercice 2015.
Davantage que la rémunération en elle-même, c’est la « manière » qui a déclenché l’ire du locataire de Bercy.
En effet, alors que l'assemblée générale de Renault avait voté à 54% contre la rémunération de 7,2 millions d'euros, dont 1,737 million en numéraire, de Carlos Ghosn pour 2015, le conseil d'administration n’a pas tenu compte de cet avis et l'a confirmée.
« A la suite à ce vote de l'assemblée générale de Renault, il y a un dysfonctionnement en matière de gouvernance », a dit Emmanuel Macron lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
« Et donc ce que nous demandons très clairement, c'est d'une part que M. Ghosn prenne ses responsabilités dès à présent pour que sur sa rémunération de 2016 les conséquences soient tirées de ce vote, c'est que le conseil d'administration de Renault se réunisse à nouveau pour tirer les conséquences de ce vote, sans quoi nous serons obligés de légiférer », a-t-il ajouté.
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