30 janvier 2016 20:22; Act: 30.01.2016 20:27
Créé sur une plate-forme anti-euro en pleine crise de la dette, le parti AfD, «Alternative pour l'Allemagne», a depuis réorienté son message vers le refus de l'immigration. (photo: AFP)
Le parti populiste allemand AfD a suscité un tollé samedi en suggérant que la police fasse «au besoin» usage d'armes à feu pour empêcher les migrants d'entrer en Allemagne.
«Nous avons besoin de contrôles efficaces afin qu'il n'y ait plus autant de demandeurs d'asile non enregistrés qui entrent par l'Autriche», a dit la présidente du parti, Frauke Petry, au journal régional Mannheimer Morgen samedi.
«Au besoin», a-t-elle ajouté, les forces de police à la frontière «devraient pouvoir faire usage de leur arme à feu, c'est inscrit dans la loi».
«Aucun policier ne veut tirer sur un réfugié, je ne le veux pas non plus. Mais en dernière instance on doit pouvoir avoir recours aux armes», a-t-elle ajouté.
Des déclarations immédiatement fustigées par ses adversaires politiques de tous bords, et par les forces de l'ordre.
«Aucun policier ne serait prêt à tirer» sur des migrants, a réagi dans un communiqué le syndicat de la police GdP.
«Quiconque suggère d'en arriver à des méthodes aussi radicales veut manifestement suspendre l'Etat de droit et instrumentaliser la police», a critiqué le chef du GdP, Jörg Radek, «nous avons déjà été face à cela au cours de l'histoire allemande, et nous ne voulons plus jamais ça».
Crédité de 13% des intentions de vote
Le chef du groupe parlementaire social-démocrate (SPD), Thomas Oppermann, a dénoncé «une mobilisation de l'opinion publique insupportable contre les réfugiés», et le député Vert (opposition) Konstantin von Notz a critiqué des propos «irresponsables» alors que les attaques contre des foyers de réfugiés se multiplient.
Mme Petry «fournit au terrorisme d'extrême droite la légitimation de ses crimes», a-t-il réagi.
Créé sur une plate-forme anti-euro en pleine crise de la dette, le parti AfD, «Alternative pour l'Allemagne», a depuis réorienté son message vers le refus de l'immigration.
Selon un sondage publié cette semaine il est actuellement crédité de 13% des intentions de vote, ce qui en fait la troisième formation politique en Allemagne, derrière les conservateurs de Mme Merkel et le SPD, et ce à l'approche de trois scrutins régionaux début mars.
«Au besoin», a-t-elle ajouté, les forces de police à la frontière «devraient pouvoir faire usage de leur arme à feu, c'est inscrit dans la loi».
«Aucun policier ne veut tirer sur un réfugié, je ne le veux pas non plus. Mais en dernière instance on doit pouvoir avoir recours aux armes», a-t-elle ajouté.
Des déclarations immédiatement fustigées par ses adversaires politiques de tous bords, et par les forces de l'ordre.
«Aucun policier ne serait prêt à tirer» sur des migrants, a réagi dans un communiqué le syndicat de la police GdP.
«Quiconque suggère d'en arriver à des méthodes aussi radicales veut manifestement suspendre l'Etat de droit et instrumentaliser la police», a critiqué le chef du GdP, Jörg Radek, «nous avons déjà été face à cela au cours de l'histoire allemande, et nous ne voulons plus jamais ça».
Crédité de 13% des intentions de vote
Le chef du groupe parlementaire social-démocrate (SPD), Thomas Oppermann, a dénoncé «une mobilisation de l'opinion publique insupportable contre les réfugiés», et le député Vert (opposition) Konstantin von Notz a critiqué des propos «irresponsables» alors que les attaques contre des foyers de réfugiés se multiplient.
Mme Petry «fournit au terrorisme d'extrême droite la légitimation de ses crimes», a-t-il réagi.
Créé sur une plate-forme anti-euro en pleine crise de la dette, le parti AfD, «Alternative pour l'Allemagne», a depuis réorienté son message vers le refus de l'immigration.
Selon un sondage publié cette semaine il est actuellement crédité de 13% des intentions de vote, ce qui en fait la troisième formation politique en Allemagne, derrière les conservateurs de Mme Merkel et le SPD, et ce à l'approche de trois scrutins régionaux début mars.
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