Face au Jihad, Najat Vallaud Belkacem a la recette : la mixité sociale.
La ministre avance que le manque d’éducation, d’élévation et de perspectives valorisantes engendrent la radicalisation jihadiste.
Et les internautes de répondre : la mixité sociale, bla, bla, bla……
Celle que François Hollande a surnommé ‘Pimprenelle’ (de l’émission culte Bonne Nuit les Petits) poursuit sa mission de bricolage soporifique à l’éducation nationale.
Dans le ‘Face à Face’ de Canal + avec Ali Baddou, elle défend la ‘Mixité sociale’, un projet de société qui prendra dix ans au moins à se mettre en place et encore dix ans pour que ses effets se fassent sentir…..
« Mais ‘Vlan’, l’adolescent qui a tenté de trancher la tête d’un rabbin de Marseille était un jeune homme bien sous tout rapport. Une exception qui confirme la règle » dit-elle.
Il se trouve que dimanche sur le plateau de Supplément de Canal +, il y avait aussi Sihamedi Idriss, le président de l’ONG musulmane Baraka city.
Et il se trouve que répondant aux questions, Idriss a peiné à condamner l’Etat islamique.
Et il se trouve que répondant aux questions, Idriss a peiné à condamner l’Etat islamique.
Et qu’a dit Pimprenelle ?
Se contentant du strict minimum pour répondre aux propos polémiques du président de l’ONG musulmane, quand on lui demande si elle veut réagir, la ministre dit « Non » et face à la stupéfaction de ses interlocuteurs elle poursuit :
« pour tout vous dire, je ne connais pas l’association ». Avant de se reprendre : « Je crois que c’est une association qui porte une façon de voir les choses qui n’est pas la mienne, à laquelle je ne souscris pas et qui me met aussi mal à l’aise, honnêtement, sur votre plateau, et donc je n’ajouterai rien ».
Idriss Sihamedi, qui se présente comme un musulman normal, s’abrite derrière l’orthodoxie juive.
«Comme certains rabbins, je ne serre pas la main aux femmes», affirme-t-il, devant une ministre silencieuse.
Quand le journaliste lui demande de condamner l’Etat islamique, il rétorque qu’il «est gêné par la question» et ajoute «ce n’est pas qu’on ne condamne pas l’Etat islamique, c’est qu’on essaye d’avoir une certaine pédagogie pour essayer de discuter avec les jeunes et pour leur faire comprendre qu’on est une alternative qui est bien, qui est pacifique».
«Comme certains rabbins, je ne serre pas la main aux femmes», affirme-t-il, devant une ministre silencieuse.
Quand le journaliste lui demande de condamner l’Etat islamique, il rétorque qu’il «est gêné par la question» et ajoute «ce n’est pas qu’on ne condamne pas l’Etat islamique, c’est qu’on essaye d’avoir une certaine pédagogie pour essayer de discuter avec les jeunes et pour leur faire comprendre qu’on est une alternative qui est bien, qui est pacifique».
Dans le reportage qui lui est consacré, il fait l’éloge d’un «djihad pacifique et humanitaire».
Soutient-t-il l’Etat Islamique ?
Habilement l’humanitaire qui – on l’aura compris – ne rejette pas en bloc le jihad, s’appuie cette fois sur des exemples concrets et imagés :
«S’ils tuent, s’ils brûlent des gens dans des cages etc, je ne vais pas vous dire oui. S’ils tirent sur des femmes enceintes, je ne vais pas vous dire non je ne condamne pas» et va jusqu’à comparer l’Etat Islamique à l’Armée de Défense d’Israël.
C’est clair, le message est qu’il y a le bon et le mauvais jihad….et il y a le silence gêné de la ministre.
Les ambiguïtés et la faiblesse de la réaction de Najat Vallaud-Belkacem on suscité des réactions chez certains responsables politiques.
« Dans notre République, le respect des femmes n’est pas une opinion mais un principe »
Dans un tweet, Guillaume Peltier, porte-parole des Républicains lance le vrai débat : «Savez-vous Mme Vallaud-Belkacem que, dans notre République, le respect des femmes n’est pas une opinion mais un principe ?».
Le député apparenté Front national Gilbert Collard renchérit sur facebook : «Alors madame où sont passées vos valeurs républicaines quand cet homme devant vous rechigne à condamner l’EI?»
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Nancy Verdier pour Dreuz.info
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