Le 03/06/2015
Notre République, contrainte de se doter d’une majuscule pour tenter de paraître en majesté, ne peut qu’engendrer des roitelets de républiques bananières.
Le regretté Jean Yanne estimait qu’« il n’y a que les clowns qui ne sont jamais ridicules. Et il sera toujours moins ridicule de se mettre un nez rouge que de s’habiller comme le pape ou comme un juge ».
Qu’aurait-il pensé de l’ex-compagne de l’actuel locataire de l’Élysée qui paradera aux côtés du père de ses quatre enfants, dans la voiture présidentielle, pour accompagner le roi Philippe VI et la reine Letizia d’Espagne, en visite officielle en France ?
Décidément, « Moi président » ne nous aura rien épargné tout au long de ce quinquennat qui paraît ne jamais vouloir finir, à mesure que s’étend quotidiennement, sous nos yeux consternés, l’immensité du cosmos hollandais de la nullité.
Son prédécesseur était carrément médiocre, en teckel agité que des « coachs » communicants n’ont jamais su totalement épucer et qui, tel un fort mauvais vent, se rendait omniprésent bien qu’invisible dans les bourrasques de son inaction.
Reconnaissons que l’unique vertu de François Hollande tient surtout dans l’immense espoir de promotion sociale qu’il a immanquablement suscité chez tous les cancres de la société : devenir président de la République est, désormais, à la portée de n’importe quel imbécile, pour peu qu’il sache conjuguer ambition effrénée et impudence éhontée. L’on se perd en conjectures, malgré tout.
Quel message politique, subliminal ou explicite, cherche-t-il à faire passer auprès de son opinion publique atterrée ?
Surtout, que veut-il dire à nos hôtes ?
« Vous êtes une monarchie, mais nous savons aussi être Royal ! » ou encore « Pourquoi je ne m’affiche pas avec Julie Gayet ? Pas assez Royal, votre majesté ».
S’il avait ressemblé à Mitterrand, son modèle indépassable, on aurait pu le créditer de vouloir faire preuve d’un savant opportunisme politique sur l’air de la Chauve-souris et les deux Belettes : « Je suis Oiseau : voyez mes ailes ! Je suis Souris : vivent les Rats ».
Toutefois, on ne prête qu’aux riches et, plus prosaïquement, on se contentera avec un non moins fameux dialoguiste, autre ethnographe acéré de la bêtise humaine : « Les c… ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
Et l’on se tordra volontiers de rire si, à l’instar de Casimir Delavigne, grand auteur quelque peu oublié (quel lycée l’enseigne aujourd’hui ?), l’on demeure persuadé que « comme chez les enfants, le rire est près des pleurs ».
Notre République, contrainte de se doter d’une majuscule pour tenter de paraître en majesté, ne peut qu’engendrer des roitelets de républiques bananières.
Si le suffrage universel confère un titre légal incontestable pour se hisser sur la première marche du podium électif, il parera toujours insuffisamment les impétrants de ces quatre vertus romaines que dix siècles de monarchie française surent, non moins incontestablement, métaboliser : auctoritas, imperium, officium, dignitas.
Mais Hollande conçoit sa fonction uniquement régie par la désastreuse règle des trois « R » : République, Royal et Ridicule.
La première est foncièrement religieuse, la deuxième a été repêchée, quand la troisième les résume sous sa prétentieuse et risible épithète.
Qu’aurait-il pensé de l’ex-compagne de l’actuel locataire de l’Élysée qui paradera aux côtés du père de ses quatre enfants, dans la voiture présidentielle, pour accompagner le roi Philippe VI et la reine Letizia d’Espagne, en visite officielle en France ?
Décidément, « Moi président » ne nous aura rien épargné tout au long de ce quinquennat qui paraît ne jamais vouloir finir, à mesure que s’étend quotidiennement, sous nos yeux consternés, l’immensité du cosmos hollandais de la nullité.
Son prédécesseur était carrément médiocre, en teckel agité que des « coachs » communicants n’ont jamais su totalement épucer et qui, tel un fort mauvais vent, se rendait omniprésent bien qu’invisible dans les bourrasques de son inaction.
Reconnaissons que l’unique vertu de François Hollande tient surtout dans l’immense espoir de promotion sociale qu’il a immanquablement suscité chez tous les cancres de la société : devenir président de la République est, désormais, à la portée de n’importe quel imbécile, pour peu qu’il sache conjuguer ambition effrénée et impudence éhontée. L’on se perd en conjectures, malgré tout.
Quel message politique, subliminal ou explicite, cherche-t-il à faire passer auprès de son opinion publique atterrée ?
Surtout, que veut-il dire à nos hôtes ?
« Vous êtes une monarchie, mais nous savons aussi être Royal ! » ou encore « Pourquoi je ne m’affiche pas avec Julie Gayet ? Pas assez Royal, votre majesté ».
S’il avait ressemblé à Mitterrand, son modèle indépassable, on aurait pu le créditer de vouloir faire preuve d’un savant opportunisme politique sur l’air de la Chauve-souris et les deux Belettes : « Je suis Oiseau : voyez mes ailes ! Je suis Souris : vivent les Rats ».
Toutefois, on ne prête qu’aux riches et, plus prosaïquement, on se contentera avec un non moins fameux dialoguiste, autre ethnographe acéré de la bêtise humaine : « Les c… ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
Et l’on se tordra volontiers de rire si, à l’instar de Casimir Delavigne, grand auteur quelque peu oublié (quel lycée l’enseigne aujourd’hui ?), l’on demeure persuadé que « comme chez les enfants, le rire est près des pleurs ».
Notre République, contrainte de se doter d’une majuscule pour tenter de paraître en majesté, ne peut qu’engendrer des roitelets de républiques bananières.
Si le suffrage universel confère un titre légal incontestable pour se hisser sur la première marche du podium électif, il parera toujours insuffisamment les impétrants de ces quatre vertus romaines que dix siècles de monarchie française surent, non moins incontestablement, métaboliser : auctoritas, imperium, officium, dignitas.
Mais Hollande conçoit sa fonction uniquement régie par la désastreuse règle des trois « R » : République, Royal et Ridicule.
La première est foncièrement religieuse, la deuxième a été repêchée, quand la troisième les résume sous sa prétentieuse et risible épithète.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.