Vendredi 12 Juin 2015 à 13:45 (mis à jour le 12/06/2015 à 13:28)
Depuis l'arrivée de François Hollande à l'Elysée, il y a 1000 nouveaux chômeurs chaque jour! Photo © AFP
Fiasco. En liant son destin à la baisse du nombre de demandeurs d’emploi, le président de la République, qui croyait gagner un sursis, creuse son tombeau.
Enquête sur le poison de ce quinquennat.
Cela finirait presque par ressembler à un chagrin d’amour.
Pas un entretien, pas un déplacement, pas une conférence de presse sans que François Hollande n’évoque, des trémolos dans la voix, le fardeau du chômage et la lutte contre ce poison de son quinquennat, « objectif de toutes les décisions ».
Difficile, pourtant, de ne pas accabler le chef de l’État et son bilan désastreux en matière d’emploi : depuis son arrivée à l’Élysée, en mai 2012, 31 hausses du nombre de demandeurs d’emplois inscrits en catégorie A (la plus médiatisée) ont été comptabilisées en… trente-cinq mois !
À la fin avril — ce sont les derniers chiffres publiés —, Pôle emploi comptait 3 536 000 chômeurs : un record !
Impossible aussi d’attribuer ce mal à la seule conjoncture ou aux errements des précédents gouvernements : la hausse de 612 800 demandeurs d’emploi depuis mai 2012 (+ 21 %) — quasiment l’équivalent de la population des villes de Nice et de Nantes — est là pour rappeler que l’aggravation de la situation française, à l’heure du redémarrage de la plupart des économies européennes, est bien un problème hollando-hollandiste…
Toutes catégories confondues, la France (outre-mer non compris) flirte avec la barre des 6 millions de demandeurs d’emplois : 1 million de plus que lorsque François Hollande a été élu ; autant que d’habitants à Marseille et au Havre…, soit une hausse quotidienne de 1 000 chômeurs depuis son arrivée au pouvoir pendant que David Cameron, le premier ministre britannique, se félicite au contraire de créer 1 000 emplois chaque jour depuis 2010.
Atlas portait la voûte céleste sur ses épaules, François Hollande traîne, lui, le boulet du chômage ; chacun porte ou subit son destin...Lire la suite...
Pas un entretien, pas un déplacement, pas une conférence de presse sans que François Hollande n’évoque, des trémolos dans la voix, le fardeau du chômage et la lutte contre ce poison de son quinquennat, « objectif de toutes les décisions ».
Difficile, pourtant, de ne pas accabler le chef de l’État et son bilan désastreux en matière d’emploi : depuis son arrivée à l’Élysée, en mai 2012, 31 hausses du nombre de demandeurs d’emplois inscrits en catégorie A (la plus médiatisée) ont été comptabilisées en… trente-cinq mois !
À la fin avril — ce sont les derniers chiffres publiés —, Pôle emploi comptait 3 536 000 chômeurs : un record !
Impossible aussi d’attribuer ce mal à la seule conjoncture ou aux errements des précédents gouvernements : la hausse de 612 800 demandeurs d’emploi depuis mai 2012 (+ 21 %) — quasiment l’équivalent de la population des villes de Nice et de Nantes — est là pour rappeler que l’aggravation de la situation française, à l’heure du redémarrage de la plupart des économies européennes, est bien un problème hollando-hollandiste…
Toutes catégories confondues, la France (outre-mer non compris) flirte avec la barre des 6 millions de demandeurs d’emplois : 1 million de plus que lorsque François Hollande a été élu ; autant que d’habitants à Marseille et au Havre…, soit une hausse quotidienne de 1 000 chômeurs depuis son arrivée au pouvoir pendant que David Cameron, le premier ministre britannique, se félicite au contraire de créer 1 000 emplois chaque jour depuis 2010.
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