Lundi 29 Juin 2015 à 15:16 (mis à jour le 29/06/2015 à 15:23)
Par valeursactuelles.com
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Christiane Taubira. Indéboulonnable et elle le sait. Photo © AFP
Coulisses. Manuel Valls en est convaincu : la une du JDD, « La menace de Taubira », annonçant que celle-ci « quittera le gouvernement si son projet de loi sur la justice des mineurs n’est pas présenté devant le Parlement », aurait été téléguidée par… la ministre de la Justice elle-même !
Entre Taubira et le premier ministre, « les relations sont exécrables », confie un membre du cabinet de Valls.
La première n’a notamment pas supporté d’être écartée de la loi sur le renseignement — qu’elle juge « sécuritaire » et « liberticide » en privé.
Selon un proche de Valls (qui souhaitait déjà l’éjecter lors de sa prise de fonctions, en mars 2014), celui-ci considère Taubira comme un « boulet ».
Ses prises de position « à gauche toute », qui en font la ministre la plus détestée à droite, l’empêchent, selon lui, de séduire au-delà de son camp — ce que sa « fermeté » (au moins de façade) en matière de sécurité et son engagement en faveur de la loi Macron devraient lui permettre de faire.
La ministre de la Justice (qui a usé trois directeurs de cabinet !) est de plus jugée « ingérable » par Matignon.
Et c’est son « égotisme », précisément, qui aurait poussé Taubira à lancer ce « chantage à la démission » dans le JDD.
Certains, dans l’entourage du premier ministre, allant jusqu’à s’interroger : « Et si ce qu’elle cherchait, c’est à démissionner en martyre pour se présenter en icône de gauche, avec le soutien des frondeurs et des écologistes, à la présidentielle ? »
En 2002, rappelle l’un d’eux, « Taubira (2,32 %) a participé, comme Chevènement, à l’élimination de Jospin » du second tour.
Raison pour laquelle Hollande, qui a de la mémoire, ne veut surtout pas d’un « clash » avec sa ministre…
La première n’a notamment pas supporté d’être écartée de la loi sur le renseignement — qu’elle juge « sécuritaire » et « liberticide » en privé.
Selon un proche de Valls (qui souhaitait déjà l’éjecter lors de sa prise de fonctions, en mars 2014), celui-ci considère Taubira comme un « boulet ».
Ses prises de position « à gauche toute », qui en font la ministre la plus détestée à droite, l’empêchent, selon lui, de séduire au-delà de son camp — ce que sa « fermeté » (au moins de façade) en matière de sécurité et son engagement en faveur de la loi Macron devraient lui permettre de faire.
La ministre de la Justice (qui a usé trois directeurs de cabinet !) est de plus jugée « ingérable » par Matignon.
Et c’est son « égotisme », précisément, qui aurait poussé Taubira à lancer ce « chantage à la démission » dans le JDD.
Certains, dans l’entourage du premier ministre, allant jusqu’à s’interroger : « Et si ce qu’elle cherchait, c’est à démissionner en martyre pour se présenter en icône de gauche, avec le soutien des frondeurs et des écologistes, à la présidentielle ? »
En 2002, rappelle l’un d’eux, « Taubira (2,32 %) a participé, comme Chevènement, à l’élimination de Jospin » du second tour.
Raison pour laquelle Hollande, qui a de la mémoire, ne veut surtout pas d’un « clash » avec sa ministre…
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