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vendredi 21 novembre 2014

Drogue, pédophilie, exclusions, mensonges : l'envers du décors du Refuge

Posté le 21 novembre 2014 à 07h32


 
 
Une enquête de Rue89 qui dévoile la face obscure de cette association LGBT :


Officiellement, personne n’a rien à dire contre Le Refuge, la seule association de lutte contre l’homophobie reconnue d’utilité publique.
Chargée de recueillir les jeunes homos virés de chez leurs parents, cette structure créée en 2003 à Montpellier (et qui s’est développée depuis dans de nombreuses villes) fait l’unanimité.
 [...] Elle perçoit d’importants dons publics et privés qui s’élevaient à 850 000 euros en 2013, selon sa direction. [...]

Tout a éclaté en février dernier, lorsque plusieurs jeunes hébergés par l’association ont été expulsés en plein hiver.
 Luc Sol, 24 ans, accompagné par l’antenne de l’association à Toulouse, a ainsi été prié de faire ses valises du jour au lendemain pour avoir critiqué Le Refuge sur sa page Facebook.
Voici un extrait de son message posté le 29 janvier sur le réseau social :

« Nous rencontrons [au refuge de Toulouse, ndlr] de graves problèmes concernant les bénévoles et la direction.
Problème de conflits graves entre bénévoles et jeunes, abus de pouvoir, danger alimentaire et sanitaire, drogues. [...]

Luc Sol et deux autres jeunes exclus dénoncent également des abus commis par des bénévoles qui auraient demandé de la drogue aux jeunes hébergés. [...]

Plus grave encore, quatre jeunes assurent auprès de Rue89 qu’un bénévole auparavant condamné pour attouchements sur mineur venait travailler à l’association, et disait représenter Le Refuge à Metz. [...]

Rue89 a donc contacté le gouvernement et les pouvoir publics, mais seule une responsable socialiste, qui s’est occupée des questions associatives, a accepté de nous répondre en « off ».
Elle met en lumière deux lignes de conduite politique vis-à vis de cette association :

« Officiellement, le gouvernement, comme les principales villes, soutient Le Refuge notamment depuis la loi autorisant le “mariage pour tous”.
 Mais nous nous apercevons de plus en plus que des choses pas très nettes se passent.
 Nous sommes un peu coincés car le sujet est trop délicat et serait facilement repris par des mouvements homophobes.
 Et il faut savoir que pour obtenir leurs nombreuses subventions et faire taire les médias, l’association procède au harcèlement.
 Dès qu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, ils contactent la presse pour se plaindre. » [...]

Le 26 juin dernier, deux jours avant la Gay Pride, Le Refuge avait effectivement communiqué sur la mort de Peter, un jeune anciennement hébergé par l’association à Montpellier. Selon eux, le jeune homme se serait suicidé, notamment à cause de ses parents qui rejetaient son homosexualité.
 De très nombreux médias ont repris cette information, qui a eu un retentissement encore plus important du fait de la proximité de la Gay Pride.
 Problème : quelques jours plus tard, après l’autopsie, le vice-procureur à Albertville privilégiera la thèse de l’accident. [...]

Enfin, d’anciens bénévoles, parrains où collaborateurs s’intéressent aux finances du Refuge. Contacté par Rue89, l’ancien photographe officiel de l’association, Bruno Autin, reprend ces interrogations :

« Plusieurs choses m’ont choqué et notamment l’exclusion de tous ces jeunes en pleine période de trêve hivernale. Comme j’ai versé environ 2 400 euros de dons personnels à cette association, je me pose une question : où va l’argent ? Presque 1 million d’euros pour 70 places d’hébergement, cela ne choque personne ? » [...]"

Michel Janva

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