Les puissances saoudiennes et qataries se livrent une guerre d'influence à l'échelle mondiale. Et si elles se toisaient jusque dans notre capitale ?
À l’heure du premier coup de rosé bien frais, le Français moyen écoute distraitement sa téloche ce lundi devant le JT de 13 heures : « Dimanche soir à Paris, un commando armé de kalachnikov a braqué le convoi d’un prince saoudien. »
Le convoi partait de l’hôtel George-V – ou de l’ambassade d’Arabie saoudite selon les sources – en direction de l’aéroport du Bourget.
Une via frica où coulent et roulent à flots les caisses remplies de bombasses sucrées salées, accompagnées de gens importants suitant bon l’oseille fraîche.
Du liquide aussi, des bijoux…
Pas n’importe où, quoi !
Mais guère protégée, la via frica.
Frédéric Lagache, du syndicat de police Alliance, se montre peut-être un brin naïf : « Nous avons sans doute affaire à une bonne équipe de voyous lourdement armée et déterminée. Malheureusement, poursuit-il, une fois de plus on peut constater que ces individus n’ont aucunement peur de la police et des conséquences de leurs actes. »
Il est vrai qu’avec une police terrorisée à l’idée de tirer et une justice qui libère en masse les criminels, pourquoi un commando entraîné se gênerait-il ?
Braquage, Paris, kalachnikov, prince saoudien
. Bof. Du banal.
Ça ne nous concerne pas.
Et puis, dit Marcel, y a Dédé qui nous attend avec la Jeanine pour la pétanque.
L’info passe son chemin, comme toujours, bien au-dessus des chaumières.
Les « éléments de l’enquête » remontent assez vite aux rédactions. 250.000 euros de préjudice déclaré, et surtout le vol de « documents sensibles » dans une des voitures du convoi, une Mercedes. T’as bien dit « sensibles » ?
Tope là, ça c’est bon, coco !
Un flic balance doucement aux médias : « S’ils étaient à la recherche de documents sensibles, l’affaire change de nature. On ne serait alors plus face à du grand banditisme, mais à quelque chose de plus complexe. »
Selon cette source, citée un peu partout, les huit hommes du commando étaients « assez aguerris et manifestement au courant de ce qu’ils allaient trouver en s’attaquant à cette voiture et non aux autres ».
On peut en effet se poser la question : vu comme le coup était préparé, impressionnant de maîtrise, avait-il vraiment pour seul objectif d’empocher 250.000 euros ?
Ne s’agit-il pas plutôt d’une opération de grande ampleur, elle-même imbriquée dans une sorte de guerre secrète ?
Déplaquées, carbonisées, la fameuse Mercedes et une des deux BMW du groupe d’assaillants ont été retrouvées abandonnées une heure après dans un village de Seine-et-Marne.
Du travail de pro, visiblement.
Les puissances saoudiennes et qataries, on le sait, se livrent une guerre d’influence à l’échelle mondiale.
Et si elles se toisaient dangereusement jusque dans notre capitale ?
Citoyens et policiers sont peut-être bien loin de la vérité de ce qui se trame actuellement.
Mais s’il est avéré que ce coup de force en plein Paris n’est pas seulement crapuleux, soyez-en sûrs, les vraies infos devraient vite être bouclées à double tour…
Le convoi partait de l’hôtel George-V – ou de l’ambassade d’Arabie saoudite selon les sources – en direction de l’aéroport du Bourget.
Une via frica où coulent et roulent à flots les caisses remplies de bombasses sucrées salées, accompagnées de gens importants suitant bon l’oseille fraîche.
Du liquide aussi, des bijoux…
Pas n’importe où, quoi !
Mais guère protégée, la via frica.
Frédéric Lagache, du syndicat de police Alliance, se montre peut-être un brin naïf : « Nous avons sans doute affaire à une bonne équipe de voyous lourdement armée et déterminée. Malheureusement, poursuit-il, une fois de plus on peut constater que ces individus n’ont aucunement peur de la police et des conséquences de leurs actes. »
Il est vrai qu’avec une police terrorisée à l’idée de tirer et une justice qui libère en masse les criminels, pourquoi un commando entraîné se gênerait-il ?
Braquage, Paris, kalachnikov, prince saoudien
. Bof. Du banal.
Ça ne nous concerne pas.
Et puis, dit Marcel, y a Dédé qui nous attend avec la Jeanine pour la pétanque.
L’info passe son chemin, comme toujours, bien au-dessus des chaumières.
Les « éléments de l’enquête » remontent assez vite aux rédactions. 250.000 euros de préjudice déclaré, et surtout le vol de « documents sensibles » dans une des voitures du convoi, une Mercedes. T’as bien dit « sensibles » ?
Tope là, ça c’est bon, coco !
Un flic balance doucement aux médias : « S’ils étaient à la recherche de documents sensibles, l’affaire change de nature. On ne serait alors plus face à du grand banditisme, mais à quelque chose de plus complexe. »
Selon cette source, citée un peu partout, les huit hommes du commando étaients « assez aguerris et manifestement au courant de ce qu’ils allaient trouver en s’attaquant à cette voiture et non aux autres ».
On peut en effet se poser la question : vu comme le coup était préparé, impressionnant de maîtrise, avait-il vraiment pour seul objectif d’empocher 250.000 euros ?
Ne s’agit-il pas plutôt d’une opération de grande ampleur, elle-même imbriquée dans une sorte de guerre secrète ?
Déplaquées, carbonisées, la fameuse Mercedes et une des deux BMW du groupe d’assaillants ont été retrouvées abandonnées une heure après dans un village de Seine-et-Marne.
Du travail de pro, visiblement.
Les puissances saoudiennes et qataries, on le sait, se livrent une guerre d’influence à l’échelle mondiale.
Et si elles se toisaient dangereusement jusque dans notre capitale ?
Citoyens et policiers sont peut-être bien loin de la vérité de ce qui se trame actuellement.
Mais s’il est avéré que ce coup de force en plein Paris n’est pas seulement crapuleux, soyez-en sûrs, les vraies infos devraient vite être bouclées à double tour…
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