Translate

dimanche 6 juillet 2014

Un musulman qui passe à l’acte devient pour la presse « un déséquilibré »

Publié le par Caroline Alamachère - Article du nº 362


Desequilibre-par-ozon

Une maîtresse d’école a été assassinée par Rachida, une femme que les médias, de concert, qualifient de « déséquilibrée », dans le sillage de Benoît Hamon qui évoque « un acte isolé ».

Surtout pas d’amalgame, mesdames, messieurs, pas d’amalgame !
D’accord elle s’appelle Rachida mais ce n’est pas une raison, elle aurait aussi bien pu s’appeler Marie ou Sophie, c’est en tout cas ce que l’on essaie de nous faire comprendre à coups de novlangue particulièrement insistants.
Oui, sauf que ce n’est jamais le cas.
« Déséquilibré » est le qualificatif habituellement utilisé par les journaux pour éviter de dire « musulman ».
 Vous trouverez également les variantes « forcené » ou encore « perturbé » qui fonctionnent aussi très bien, c’est-à-dire très dérangé dans la tête.

Ainsi un certain Mahyou Henchir, dont la Voix du Nord nous dit qu’il « a mélangé ses troubles psychiatriques avec une récente conversion à l’islam radical », et qui le 8 avril dernier à Bray-Dunes a menacé de mort sa compagne Karine parce qu’elle refusait de l’amener chez Décathlon.

Fraîchement converti, Mahyou avait dans l’idée d’ouvrir un restaurant halal dans le coin.
 A croire que posséder un commerce halal est le comble de la réussite, tellement il s’en ouvre de partout !
 Le « déséquilibré » l’a frappée au visage à plusieurs reprises, lui a donné des coups de pied avant de tenter de la balancer par dessus le balcon en s’aidant d’un couteau halal afin d’épicer un peu l’action.

« Le forcené abattu par la police était un déséquilibré » titrait le Parisien en juillet 2008. « Abdelaziz H., en pleine crise de démence, déambule en criant au beau milieu de la chaussée, en face de la librairie religieuse tenue par son père. A la main, le jeune homme, vêtu d’une longue djellaba beige, brandit un couteau à la lame imposante ».
Généralement, ces grands malades accompagnent leur geste de « propos incohérents » pour qui ne parle pas l’arabe.
Tous ont en commun cette faculté de « péter un plomb », d’avoir soudainement un « accès de rage », comme si cela pouvait légitimement faire office d’argument, et devait suffire à les faire passer pour déments l’espace d’un instant, comme si encore cela devait justifier de ne pas les faire passer par la case prison où les criminels sont supposés atterrir.
En France, lorsqu’on est trop visiblement religieux, trop visiblement islamiste, c’est forcément qu’on est fou et qu’il est plus raisonnable de vous envoyer à l’hôpital plutôt que dans une prison.

En août 2013, à Gonesse, une jeune fille de 18 ans a été poignardée par un « déséquilibré » qui a entendu une voix dans sa tête lui commandant de tuer une personne.
Que pensez-vous qu’il arriva ?

 L’affaire a bien évidemment été classée sans suite pour cause d’irresponsabilité pénale.

A la station Pablo-Picasso de Bobigny, c’est une Algérienne enceinte qui, pétant elle aussi les plombs, a dégainé son couteau pour frapper cinq personnes au hasard.
 On ne pourra que s’étonner d’ailleurs de ces « pétages » de plomb spontanés par des gens qui tout de même ont pensé à se prémunir par avance d’un couteau en partant de chez eux, avant de passer à l’acte…
Une mosquée et une église d’Arras ont reçu, il y a quelques mois, la visite d’un « jeune musulman qui fréquentait la mosquée et qui était connu comme déséquilibré. Il avait eu une attitude anormale pendant la prière et on lui avait demandé de ne plus y revenir ».
Connu de tous, le « malade mental » pouvait néanmoins vaquer à l’air libre comme si de rien n’était, jusqu’au jour où il a tué un homme en utilisant un gourdin, à la façon des Australopithèques.
Pas moins de sept personnes ont été poignardées en mai 2013 à Dourdan, près de la gare du RER par un homme portant là encore un couteau et tenant des « propos incohérents », tandis que neuf jours plus tôt, dans l’Isère, un gendarme était victime d’une tentative d’égorgement par un fidèle revenant de son pèlerinage à la Mecque (le 5e pilier de l’islam) et se vantant d’agir au nom d’Allah le très haut, criant que « Allah était le plus grand », ce que ses proches ont estimé relever d’une véritable « métamorphose ».
 En clair son pélerinage a fait de lui un meurtrier, c’est ce que de nos jours on pourrait appeler une « spiritualité inversée ».

En avril dernier c’est un musulman « vêtu d’une djellaba et d’une coiffe » qui s’était mis en tête de montrer aux chrétiens venus célébrer Pâques dans une église de Dole qu’Allah était véritablement le plus grand.
 N’en étant pas à son coup d’essai, il avait lu quelques versets coraniques et écrit quelques mots en arabe dans le registre paroissial.
 Là encore, son appartenance au dogme mahométan l’a classifié d’office dans les « perturbés ».

Le sous préfet avait immédiatement appelé à contester tout amalgame, comme si le fait de catégoriser systématiquement les musulmans comme des « déséquilibrés » ne constituait pas déjà en soi un amalgame avéré, et comme si le fait de parler spontanément d’amalgame n’était pas déjà en soi un aveu qu’il y avait bien un problème de violence avec les musulmans.
En dessous d’un certain âge, on ne parle pas encore de déséquilibre mais de « désoeuvrement », ce qui constitue la phase précédant la majorité légale, comme cette fois où des jeunes « désoeuvrés » ont lapidé des gens qui sortaient d’une église de Carcassonne.

Mais attention, les rapports avec les « jeunes adolescents d’origine maghrébine » étaient excellents, assurait la bonne sœur, puisqu’ils ne commettaient que « quelques cambriolages nocturnes » et « quelques dégradations de l’extérieur » de l’église, c’est vous dire si tout se passait bien dans le meilleur des mondes !

Hier, c’est donc Fabienne, la jeune et gentille maîtresse, qui est morte des coups de couteau d’une énième « déséquilibrée » dont les voisines voilées partageant sa croyance ont affirmé qu’avec elles la meurtrière Rachida avait un comportement tout ce qu’il y a de normal.

Qu’en conclure, si ce n’est que décidément nous n’avons pas les mêmes valeurs ?
 Tous ces musulmans qui font coïncider leurs actes avec leurs pensées profondes sont considérés par nos élites comme des fous furieux, des anormaux, des marginaux, des malades mentaux, des cintrés, des gens à enfermer à l’asile.
Or, ces mêmes individus sont considérés par leurs coreligionnaires comme parfaitement normaux, dans la droite ligne de leur culture et de leur idéologie.
 Il va bien falloir à un moment donné en tirer les leçons qui s’imposent et prendre des mesures pour que ces agressions, mortelles ou non, cessent.
Les Français n’ont pas vocation à se laisser frapper et tuer par des obscurantistes  puisant leurs croyances et leur folie schizophrène dans un culte arriéré.
 C’est bien aux pouvoirs publics de veiller à notre sécurité intérieure en virant une fois pour toutes de notre pays les nouveaux venus qui refusent de se soumettre à notre culture en nous imposant leurs « bédouineries » assassines.

Toutes les cultures se valent, nous dit-on.
 Que ceux qui le prétendent osent donc expliquer cela aux deux petites filles de Fabienne et à leur papa.

Caroline Alamachère

source

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.