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mardi 17 juin 2014

France: il y a comme un parfum d’austérité dans l’air…

Posté par Benji pour les moutons enragés   
17 juin, 2014        


      

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Source de l’image: Alencontre.org

En bref, l’odeur qui plane dans l’air ne sent pas la fleur… Cela sentirait même un peu « la merde » pour dire les choses en toute franchise!

Voilà longtemps que ce blog met en avant un scénario relativement pessimiste notamment pour la France: un effondrement économique.
 Et au fil des mois, la situation n’a fait que se confirmer.
 Il y a eut la Grèce, l’Espagne, l’Irlande, l’Italie, le Portugal, et l’austérité pour la France se précise un peu plus chaque jour et ne peut plus être niée.
 Les rois des bonimenteurs que sont nos politiques ne pourront plus le cacher bien longtemps, la situation est catastrophique (en étant très optimiste), et la cours des comptes a laissé tomber la sentence: il faut baisser la masse salariale en France, en clair, ils faut virer des fonctionnaires.

«Dégraisser le mammouth».

Dans le style châtié de son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques, la Cour des comptes ne s’autorise pas les libertés de langage de l’ancien ministre de l’Education nationale Claude Allègre, mais l’idée est sensiblement la même.


Concrètement : «La maîtrise de la masse salariale publique est incontournable pour permettre un freinage des dépenses publiques dans leur ensemble», a insisté mardi matin Didier Migaud, le Premier président de la Cour.
 Qui poursuit logiquement :«Aussi convient-il d’envisager le recours au levier de la baisse des effectifs des administrations publiques, porteuse d’économies importantes et durables».
En la matière, Didier Migaud ne se prive pas pour distribuer un bon point à l’Etat – lequel « a déjà consenti beaucoup plus d’efforts que les autres administrations publiques pour maîtriser sa masse salariale» – et quelques coups de règles sur les doigts des collectivités territoriales et des hôpitaux – dont les effectifs «ont augmenté de 1,3% par an en moyenne [depuis 2009-NDLR], alors qu’aucun transfert de compétence n’est intervenu sur cette période».
La masse salariale représente 23% des dépenses publiques
Pour la Cour des comptes, la conclusion est évidente : «Dès lors, ces administrations devraient apporter une contribution sensiblement accrue à la maîtrise de la masse salariale publique.
Cela pourrait passer par une forte inflexion des recrutements dans les collectivités territoriales et par des réorganisations hospitalières».

Au total, la masse salariale représente 23% des dépenses publiques.
 Les dépenses de personnel des administrations publiques locales et de Sécurité sociale ont augmenté respectivement de 2,8% et de 1,2% par an en volume au cours des dix dernières années [contre une baisse annuelle de 0,1% pour les administrations centrales-NDLR].
 «La lenteur du rééquilibrage ne doit pas faire douter de son bien-fondé ni de son absolue nécessité, soulignait hier Didier Migaud en invitant à prendre exemple sur deux pays voisins.

Aux Pays-Bas, entre 1995 et 1999, la dépense publique «a été réduite de 10,3% dans le PIB».
 En Allemagne, les pouvoirs-publics sont parvenus «à assurer le retour à l’équilibre structurel [des] comptes en agissant principalement sur [les] dépenses».

Article complet+rapport sur Le Parisien

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