Pour les 49 représentants bulgares et roumains, c'est une belle ascension sociale dans des pays où le SMIC est environ dix fois plus faible qu'en France.
Les prochaines élections pour les eurodéputés constituent une mobilisation extraordinaire dont il est nécessaire de rappeler quelques chiffres pour les plus eurosceptiques ronchonneurs.
Les 28 pays de l’Union vont élire 751 députés qui siégeront à Strasbourg, mais aussi parfois à Bruxelles, pour que la lassitude – effet pervers courant de procédures trop répétitives – ne les démobilisent pas.
En France, 193 listes sont inscrites au total pour 74 sièges à pourvoir.
À raison de 20 inscrits par liste, cela amène l’implication directe de 3.850 candidats – démonstration évidente de l’intérêt porté au rôle du Parlement européen et de la compétition âpre qui en résulte !
Si l’on fait une extrapolation à tous les pays de l’Union, c’est entre 40 et 50.000 hommes et femmes qui ambitionnent de décrocher un siège dans le grand hémicycle bleu ; chiffre éloquent propre à ébranler sérieusement les convictions des plus euro-résistants.
Moins de 2 % arriveront au poteau alsacien, les autres resteront des « euro-dépités ». Jusqu’au prochain scrutin ?
Depuis 2009, les indemnités des parlementaires européens sont identiques quel que soit le pays d’origine, soit environ 12.300 € brut mensuels (indemnités de frais généraux comprises) auxquels s’ajoutent les frais de déplacement et cette célèbre « prime » de présence de 304 € par jour qui a fait jaser quelques observateurs placés en embuscade les jours de session.
Pour les 96 députés allemands, ce « salaire » n’est pas un moyen d’enrichissement, pas plus que pour Michèle Alliot-Marie, qui s’est défendue récemment d’aller au Parlement pour l’argent.
En revanche, pour les 49 représentants bulgares et roumains, c’est une belle ascension sociale dans des pays où le SMIC est environ dix fois plus faible qu’en France.
Et pas de problème avec la distance : les frais de transport sont évidemment remboursés (ce qui est normal), d’autant qu’ils consacrent au total plus de temps que les voisins proches aux séances parlementaires.
Venir de Bucarest est un peu plus compliqué que de traverser le Rhin en Mercedes.
On peut imaginer ce que pourraient être un jour les difficultés d’un Turc, voire d’un Ukrainien, pour assister aux sessions parlementaires.
D’autant que la Turquie pourrait difficilement sécher les rendez-vous, étant donné le creux dans l’hémicycle que ferait l’absence de ses députés.
En effet, compte tenu de sa démographie, c’est ce pays qui aurait le plus grand nombre de représentants à Strasbourg…
En France, 193 listes sont inscrites au total pour 74 sièges à pourvoir.
À raison de 20 inscrits par liste, cela amène l’implication directe de 3.850 candidats – démonstration évidente de l’intérêt porté au rôle du Parlement européen et de la compétition âpre qui en résulte !
Si l’on fait une extrapolation à tous les pays de l’Union, c’est entre 40 et 50.000 hommes et femmes qui ambitionnent de décrocher un siège dans le grand hémicycle bleu ; chiffre éloquent propre à ébranler sérieusement les convictions des plus euro-résistants.
Moins de 2 % arriveront au poteau alsacien, les autres resteront des « euro-dépités ». Jusqu’au prochain scrutin ?
Depuis 2009, les indemnités des parlementaires européens sont identiques quel que soit le pays d’origine, soit environ 12.300 € brut mensuels (indemnités de frais généraux comprises) auxquels s’ajoutent les frais de déplacement et cette célèbre « prime » de présence de 304 € par jour qui a fait jaser quelques observateurs placés en embuscade les jours de session.
Pour les 96 députés allemands, ce « salaire » n’est pas un moyen d’enrichissement, pas plus que pour Michèle Alliot-Marie, qui s’est défendue récemment d’aller au Parlement pour l’argent.
En revanche, pour les 49 représentants bulgares et roumains, c’est une belle ascension sociale dans des pays où le SMIC est environ dix fois plus faible qu’en France.
Et pas de problème avec la distance : les frais de transport sont évidemment remboursés (ce qui est normal), d’autant qu’ils consacrent au total plus de temps que les voisins proches aux séances parlementaires.
Venir de Bucarest est un peu plus compliqué que de traverser le Rhin en Mercedes.
On peut imaginer ce que pourraient être un jour les difficultés d’un Turc, voire d’un Ukrainien, pour assister aux sessions parlementaires.
D’autant que la Turquie pourrait difficilement sécher les rendez-vous, étant donné le creux dans l’hémicycle que ferait l’absence de ses députés.
En effet, compte tenu de sa démographie, c’est ce pays qui aurait le plus grand nombre de représentants à Strasbourg…
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