Marie Delarue
Décidément, ce monde politique est bien cruel…
A gaines, à tringle ou à fils, les marionnettes c’est difficile à manier.
Alors une marionnette d’1m96 et 120 kilos, je vous laisse imaginer…
C’est un fait, le champion hier préféré des Français et des pièces jaunes, le médaillé-garde-du-corps de Bernadette propulsé en politique, j’ai nommé David Douillet, a des ratés dans la mécanique.
C’est d’ailleurs tout le problème des marionnettes en politique : comment les empêcher de bouger ? Comment faire pour qu’elles sachent quelle est leur place et surtout qu’elles s’y tiennent ?
Avec Douillet, on nous avait vendu l’idole des tatamis.
On en a fait un temps un ministre des sports qui ravissait les gazettes.
Seulement voilà, l’idole des tatamis est un brave garçon qui aime à le faire savoir.
Nommé ministre en remplacement de Chantal Jouanno, il nous livra tout de go le fond de son cœur : « On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont, sauf les tapettes. »
Ben quoi, des bretelles dans la soupe, des cheveux dans la salade ? Non mais, qui c’est qui pisse contre le mur !
Cette grande carcasse est généreuse.
Un collègue a-t-il besoin d’un coup de main, le parti d’un coup de poing ?
Il accourt.
C’est ainsi que l’actuel député des Yvelynes a adressé une lettre de soutien au candidat rouennais aux municipales : « Patrick est un homme de conviction autant que de terrain, et sa candidature est une immense chance de renouvellement pour les Rouennais », a écrit – et signé – notre champion.
Patrick a aussitôt fait circuler la lettre.
Sauf que Patrick Chabert, s’il est bien candidat à la mairie de Rouen, l’est pour… l’UDI.
Le candidat UMP, parti de David Douillet, s’appelle Jean-François Bures. C’est son concurrent.
Interrogé par L’Express, David Douillet a démenti, évoqué une « méprise ».
Certes, tout le monde peut se tromper… « Je ne peux pas soutenir un candidat UDI contre un UMP », a assuré Pinocchio.
Il ne peut pas mais il l’a fait.
Il est vrai qu’avec ces centristes à géométrie variable, c’est bien difficile de s’y retrouver.
Ne voit-on pas un Juppé faire campagne aux côtés de Bayrou ?
Alors pourquoi pas un ticket Douillet-Chabert.
Décidément, ce monde politique est bien cruel…
Alors une marionnette d’1m96 et 120 kilos, je vous laisse imaginer…
C’est un fait, le champion hier préféré des Français et des pièces jaunes, le médaillé-garde-du-corps de Bernadette propulsé en politique, j’ai nommé David Douillet, a des ratés dans la mécanique.
C’est d’ailleurs tout le problème des marionnettes en politique : comment les empêcher de bouger ? Comment faire pour qu’elles sachent quelle est leur place et surtout qu’elles s’y tiennent ?
Avec Douillet, on nous avait vendu l’idole des tatamis.
On en a fait un temps un ministre des sports qui ravissait les gazettes.
Seulement voilà, l’idole des tatamis est un brave garçon qui aime à le faire savoir.
Nommé ministre en remplacement de Chantal Jouanno, il nous livra tout de go le fond de son cœur : « On dit que je suis misogyne. Mais tous les hommes le sont, sauf les tapettes. »
Ben quoi, des bretelles dans la soupe, des cheveux dans la salade ? Non mais, qui c’est qui pisse contre le mur !
Cette grande carcasse est généreuse.
Un collègue a-t-il besoin d’un coup de main, le parti d’un coup de poing ?
Il accourt.
C’est ainsi que l’actuel député des Yvelynes a adressé une lettre de soutien au candidat rouennais aux municipales : « Patrick est un homme de conviction autant que de terrain, et sa candidature est une immense chance de renouvellement pour les Rouennais », a écrit – et signé – notre champion.
Patrick a aussitôt fait circuler la lettre.
Sauf que Patrick Chabert, s’il est bien candidat à la mairie de Rouen, l’est pour… l’UDI.
Le candidat UMP, parti de David Douillet, s’appelle Jean-François Bures. C’est son concurrent.
Interrogé par L’Express, David Douillet a démenti, évoqué une « méprise ».
Certes, tout le monde peut se tromper… « Je ne peux pas soutenir un candidat UDI contre un UMP », a assuré Pinocchio.
Il ne peut pas mais il l’a fait.
Il est vrai qu’avec ces centristes à géométrie variable, c’est bien difficile de s’y retrouver.
Ne voit-on pas un Juppé faire campagne aux côtés de Bayrou ?
Alors pourquoi pas un ticket Douillet-Chabert.
Décidément, ce monde politique est bien cruel…
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