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mardi 11 février 2014

Sotchi 2014: «J'ai tenu trois jours devant France TV, plus, ce serait du masochisme».

Créé le 11/02/2014 à 18h41 -- Mis à jour le 11/02/2014 à 19h12
 
Philippe Candeloro, en décembre 2013 lors de la présentation du staff de France Télévisions pour les Jeux de Sotchi

TÉMOIGNAGES - Lassés par les commentaires des journalistes, des internautes de «20 Minutes» lâchent au fur et à mesure le direct de France Télévisions, parfois avec un plan B...
 
«Au bout de cinq minutes, c’est insupportable.»
Jacques, internaute de 61 ans, n’en peut plus. Pour regarder les Jeux de Sotchi, comme tout le monde, depuis samedi, il est devant France Télévisions, seul canal à retransmettre les épreuves, pour la bonne et simple raison que le groupe public est le seul à avoir acquis les droits de diffusion cette année.
 Et comme beaucoup de téléspectateurs, Jacques craque.
 
Vous mettez de la musique de fond? Vous gardez l’image mais écoutez les commentaires à la radio? Vous regardez les épreuves brutes sur le site Internet de France TV? Vous avez dégoté un streaming plus ou moins illégal?
Continuez à partager vos astuces, racontez-nous comment vous faites pour éviter le direct de France TV. Répondez dans les commentaires ci-dessous ou écrivez-nous à contribution@20minutes.fr. 
 
«J’ai entendu Nelson Monfort sur le patinage de vitesse, j’ai suivi le biathlon, le saut à ski, égrène-t-il, comme une liste d’opérations à cœur ouvert.
Il y a une limite à tout.»

 Depuis lundi, sa télévision est éteinte.
 Une décision radicale presque vécue comme une question de survie.
Saoulé par les «cris d’orfraie quand un Français passe de la 16e à la 15e place», quand Nelson Monfort explique que la «patinoire brille» -«pourtant je le vois, j’ai une bonne télé»-, quand Gérard Holtz «bave d’extase devant les millions de téléspectateurs», Jacques a «fini par laisser tomber».

Activer «le bouton "mute" de la télécommande»

«En plus des trois personnes qui commentaient en même temps, je me suis mis à leur adresser des remarques qu’ils n’entendaient pas, raconte cet internaute.
 Il y en avait un de trop, c’était moi.»
 
Couper le son, Jacques y a pensé, mais s’y refuse.
«Autant lire le journal», évacue-t-il tout de suite.
Autant sinon jouer à fond l’autopunition et, comme Bronski, regarder «le biathlon avec le son de France-Italie en rugby (diffusé samedi 8 février), également brillamment commenté sur France TV», non sans humour.
 Même solution choc pour Léa, qui affirme sans sourciller avoir activé «le bouton "mute" de la télécommande».
 
Coralie zappe, elle, sur les chaînes belges, Grégory sur la télévision suisse.
Pour Jacques, c’est rideau.
«Si je tombe sur un article sur le Web, un reportage, peut-être que je regarderai», nous dit-il, assurant qu’il peut «vivre sans les JO. Mais là, j’ai tenu trois jours, plus, ce serait du masochisme.»

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