«Mais que veut donc cacher la Préfecture de police de Paris?», s'exaspère la Manif pour tous à la veille de son rassemblement de dimanche.
Samedi, assignant le collectif en référé, la préfecture de police de Paris a obtenu l'invalidation d'une mission confiée à deux huissiers.
Jeudi, la Manif pour tous, «qui en a assez que l'on renvoie de ses cortèges une image fausse», avait obtenu que deux huissiers de justice soient missionnés pour constater l'attitude des forces de l'ordre, mais aussi des participants.
«Si on avait demandé ces deux huissiers, rappelle Me Henri de Beauregard, l'un des avocats de la Manif pour tous, c'était pour qu'ils décrivent, en toute transparence, la manifestation, ses banderoles, ses slogans, et d'éventuels débordements».
Mais pour la Préfecture de police, cette mission «éminemment critiquable tant sur le terrain du droit que sur celui des faits», comme le souligne son avocat, Me Ali Saidji, dans sa requête, «est de nature à créer des troubles graves à l'ordre public».
«Atteinte à la séparation des pouvoirs», «contrôle a priori des actes de l'administration» impossibilité pour les huissiers commis «d'exécuter la plupart des chefs de missions confiés», - puisqu'ils ne pourront être «à tous endroits à chaque moment» -, «mise en danger» desdits huissiers, voilà les principaux points soulevés par Me Saidji.
«On place la police sous surveillance!», a-t-il plaidé.
On ne peut que se demander, avec inquiétude, pourquoi?
Nous, nous n'avons rien à cacher.
Des officiers de sécurité privée étaient prévus pour protéger les huissiers, et il n'était bien sûr pas question de gêner le travail des forces de l'ordre!»
Depuis l'ordonnance de jeudi, autorisant les deux huissiers, indique Me de Beauregard, «la préfecture de police m'a appelé, ainsi qu'un des huissiers désignés, en nous mettant une pression considérable.
En terme de séparation des pouvoirs, il y a de quoi être assez inquiet...»
Ne pouvant matériellement faire appel avant dimanche, la Manif pour tous promet cependant de «trouver d'autres huissiers» pour décrire son cortège. Ils n'auront simplement pas le droit de poser des questions aux policiers.
Samedi matin, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait d'ailleurs prévenu: «Il faut dire ‘ça suffit'.
Croyez-moi le gouvernement, l'Etat, les forces de police, la justice seront d'une très grande sévérité face à tous ceux qui s'en prennent à nos institutions et nos valeurs».
Samedi, assignant le collectif en référé, la préfecture de police de Paris a obtenu l'invalidation d'une mission confiée à deux huissiers.
Jeudi, la Manif pour tous, «qui en a assez que l'on renvoie de ses cortèges une image fausse», avait obtenu que deux huissiers de justice soient missionnés pour constater l'attitude des forces de l'ordre, mais aussi des participants.
«Si on avait demandé ces deux huissiers, rappelle Me Henri de Beauregard, l'un des avocats de la Manif pour tous, c'était pour qu'ils décrivent, en toute transparence, la manifestation, ses banderoles, ses slogans, et d'éventuels débordements».
Mais pour la Préfecture de police, cette mission «éminemment critiquable tant sur le terrain du droit que sur celui des faits», comme le souligne son avocat, Me Ali Saidji, dans sa requête, «est de nature à créer des troubles graves à l'ordre public».
«Atteinte à la séparation des pouvoirs», «contrôle a priori des actes de l'administration» impossibilité pour les huissiers commis «d'exécuter la plupart des chefs de missions confiés», - puisqu'ils ne pourront être «à tous endroits à chaque moment» -, «mise en danger» desdits huissiers, voilà les principaux points soulevés par Me Saidji.
«On place la police sous surveillance!», a-t-il plaidé.
D'autres huissiers seront là
«La préfecture de police ne souhaite pas que des officiers ministériels indépendants viennent constater ce qui se passe?, s'étonne Cédric du Rieu, responsable du pôle juridique de la Manif pour tous.On ne peut que se demander, avec inquiétude, pourquoi?
Nous, nous n'avons rien à cacher.
Des officiers de sécurité privée étaient prévus pour protéger les huissiers, et il n'était bien sûr pas question de gêner le travail des forces de l'ordre!»
Depuis l'ordonnance de jeudi, autorisant les deux huissiers, indique Me de Beauregard, «la préfecture de police m'a appelé, ainsi qu'un des huissiers désignés, en nous mettant une pression considérable.
En terme de séparation des pouvoirs, il y a de quoi être assez inquiet...»
Ne pouvant matériellement faire appel avant dimanche, la Manif pour tous promet cependant de «trouver d'autres huissiers» pour décrire son cortège. Ils n'auront simplement pas le droit de poser des questions aux policiers.
Samedi matin, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait d'ailleurs prévenu: «Il faut dire ‘ça suffit'.
Croyez-moi le gouvernement, l'Etat, les forces de police, la justice seront d'une très grande sévérité face à tous ceux qui s'en prennent à nos institutions et nos valeurs».
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