"Faire ainsi référence à la Déclaration des droits de l’homme est un anachronisme, la notion de dignité humaine ne figure pas dans la déclaration de 1789. On va regretter cette évolution de la jurisprudence".
Un professeur de droit public ajoute :
Cela paraît évident. Tout aussi évident que cette décision du Conseil d’Etat était prévisible. C’est une question tellement délicate, vous comprenez bien que le juge Stirn n’a pas pris sa décision seul, et aussi rapidement. Le ministre Valls avait pris quelques garanties avant de se lancer."
La Ligue des droits de l'homme estime que la décision du Conseil d'Etat instaure un
«cadre juridique lourd de conséquences pour la liberté d’expression». «Le juge n’a pas fait prévaloir la liberté d’expression sur l’interdit et c’est une décision qui est lourde de périls».
La décision a été prise par un juge unique, Bernard Stirn, énarque, arrière petit neveu de Dreyfus, membre de la GLNF. Grande Loge nationale française
Michel Janva source
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