Quel tintamarre ! C’est toute la garnison des petits soldats de l’antiracisme qui poursuit sa longue marche vers le gentil bien en luttant contre le méchant mal.
C’est touchant de voir la gauche communautariste ressortir la grosse artillerie de l’antiracisme contre un communautariste patenté.
Ceux qui ont vécu les 14 ans de mitterandisme et les 5 ans de jospinisme connaissent la tactique : elle permet au pouvoir socialiste de créer des démons que lui seul serait capable de combattre.
Manuel Valls a bien compris la manœuvre.
Il y rajoute seulement une touche sakorzyste.
Normal, il poursuit un rêve, celui de devenir calif à la place du calif.
En tapant sur Dieudonné il se met une petite partie de la gauche et une grande partie de la communauté juive dans la poche.
Dans le même temps il joue collectif : sa bataille permet de couvrir d’une chape de plomb ses mauvais résultats et ceux du gouvernement.
Cependant celui qui observe le bonhomme constatera qu’il a des méthodes peu reluisantes.
Celles d’un dictateur au petit pied, d’un père Ubu qui se prendrait pour Clémenceau mais dont la gestuelle et les éclats de voix feraient plutôt penser à Mussolini.
Car bien avant de dégainer une circulaire en direction des préfets comme l’avait fait avant lui Sarkozy en 2008, Manuel Valls a prétendu vouloir interdire les spectacles de Dieudonné par le seul pouvoir que lui confère son statut de ministre de l’intérieur.
Autrement dit, Valls a émis le souhait de passer par dessus les lois de la république et de la justice pour imposer sa censure.
Ce procédé a un nom : la dictature.
Le plus grave c’est qu’aucun média ne s’en est indigné.
Ce qui signifie que demain personne ne s’opposera à la répression qui pourrait s’abattre sur tous ceux qui ne sont pas dans la ligne.
Nous avions déjà eu un avant-goût de la dérive autoritaire de Valls avec les T-Shirts de la Manif pour tous et les bonnets rouges devenus des vêtements iconoclastes et dangereux pour le sort de la république.
Lors des célébrations du 11 novembre, des membres du FN se rendant pacifiquement au défilé sur les champs Élysée furent arrêtés de façon préventive.
Une première.
Et on ne compte plus les manifestations interdites par le pouvoir sans aucune raison valable.
Aujourd’hui la “république” entre les mains des socialistes cherche à interdire un spectacle pour trouble à l’ordre publique.
Et il suffira de quelques manifestants devant un théâtre pour que la répression se mette en place.
Une jurisprudence Dieudonné va donc éclore.
Le pouvoir n’aura qu’à créer de toutes pièces des manifestations contre certains artistes ou certaines personnalités publiques qui lui sont hostiles, pour justifier leur interdiction et leur arrestation.
Une méthode déjà éprouvée par les dirigeants du régime National Socialiste.
En effet, lorsque le pouvoir nazi jugeait des artistes décadents ou des représentants politiques menaçants pour le régime, il demandait aux SA (section d’assaut) de créer des troubles afin de rendre la censure légitime et légale.
Nous n’en sommes pas là, mais les appels à manifester contre Dieudonné de la part des associations antiracistes justifieront que les spectacles de l’histrion soient interdits.
Et ce ne sera qu’un début.
La fusée lancée par Valls comporte plusieurs étages.
Parallèlement à cette comédie, on voit se développer une criminalisation d’internet.
L’objectif sera bientôt d’interdire les dissidents de s’exprimer.
Ensuite viendra la condamnation de ceux qui défendent la liberté d’expression.
Au final, ils poursuivront et dissoudront les groupes patriotes opposés à la mondialisation, au multiculturalisme, à l’Europe des banques, à l’immigration, au communautarisme…..
Évidemment, dans une version à peine édulcorée du roman 1984, cette chasse aux sorcières et ce nouveau maccarthisme se feront au nom du bien.
Nous pouvons d’ailleurs constater ces derniers jours, que les croisés du multiculturalisme, les propagandistes et autres faiseurs d’opinion, ont commencé à rapprocher les thèses débiles de Dieudonné à celles du FN.
Ce fut le cas dans les déclarations de Malek Bouthi, ancien président de SOS Racisme devenu député socialiste, et dans l’émission de LCP, où deux procureurs staliniens ont cherché à mettre à l’index Louis Alliot, dirigeant du FN.
Pourtant les tensions inter-communautaires que nous connaissons aujourd’hui sont dûes au pouvoir en place et à tous ceux qui se sont succédés ces trentes dernières années…
Que les français s’en rendent compte serait une bonne chose, sinon…..
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