Le 4 décembre 2013
Nicolas Gauthier
Quand les historiens des siècles à venir observeront notre époque, ils auront de quoi s’exploser la rate et les zygomatiques.
Ce lundi dernier, l’ambiance était au Vercors, au très parisien théâtre du Rond-Point. De la résistance dans l’air.
Brassards FFI et FTP, bérets basques, Traction Avant aux moteurs vrombissants et mitraillettes Sten graissées de près.
Normal, logique : il y avait péril en la demeure. La menace raciste était là, prête à tout submerger. Christiane Taubira au bord du bûcher.
La nouvelle Jeanne d’Arc entendrait-elle des voix ? Nul ne le sait.
Mais le Parti socialiste, organisateur de cette fête paroissiale, entendait sûrement le bruit des siennes, s’en allant en loucedé vers le Front national.
Bref, le gratin de la haute était là.
Entre Damnés de la Terre et casting mondain. Jane Birkin, Josiane Balasko, Valérie Trierweiler, Nicole Garcia, Patrick Timsit, Valérie Bruni-Tedeschi, Costa-Gavras, Sanseverino, Rost.
Pour dire non à la bête immonde dont le ventre est toujours fécond.
C’était un cri venu de l’intérieur, tel que naguère chanté par Bernard Lavilliers.
Quand les historiens des siècles à venir observeront notre époque, façon entomologistes, ils auront de quoi s’exploser la rate et les zygomatiques.
Et même le reste.
Morts de rire, qu’ils seront.
Devant ces écologistes sans écologie, qui ne disent rien ou presque contre la malbouffe mondialisée, aromatisée aux pesticides, mais se dressent pour la défense des homos sans papiers voulant se marier tout en fumant des joints en vente libre ; on résume, mais grosso merdo, le concept y est.
Leur cœur lâchera probablement aussi, au terme d’une crise d’hilarité fatale, à l’étude de cette caste ayant fait de l’antiracisme une rente de situation ; alors que racisme, il n’y a guère en France.
Idem pour leurs frères et cousins, ayant inventé l’antifascisme sans fascistes et l’antinazisme sans nazistes.
Le tout à coups de guitare. Comme si les spartakistes de l’Allemagne de l’entre-deux-guerres se battaient à coups de ukulélé…
Gag ultime, les véritables antinazis, les premiers résistants partis à Londres avec un aller simple plutôt qu’un aller retour, campaient globalement plus à l’extrême droite qu’à l’autre bord de l’échiquier politique.
Ces historiens du futur plus haut évoqués auront encore de quoi demeurer dubitatifs quant à cette caste de privilégiés et autres intermittents du spectacle qui, à leur seul profit, exigent une préférence nationale (exception culturelle française et quota obligatoire de chansons françaises sur nos radios) qu’ils refusent aux autres, les prolos, plus portés sur Mireille Mathieu que Noir Désir.
En effet, que la femme de ménage française quoique d’origine maghrébine se retrouve au chomdu, parce que concurrencée par son homologue roumaine clandestine, encore plus sous-payée – merci l’Europe ! –, on peut dire, au risque de filer la métaphore chiraquienne, que cela leur en touche une sans faire bouger l’autre.
Brassards FFI et FTP, bérets basques, Traction Avant aux moteurs vrombissants et mitraillettes Sten graissées de près.
Normal, logique : il y avait péril en la demeure. La menace raciste était là, prête à tout submerger. Christiane Taubira au bord du bûcher.
La nouvelle Jeanne d’Arc entendrait-elle des voix ? Nul ne le sait.
Mais le Parti socialiste, organisateur de cette fête paroissiale, entendait sûrement le bruit des siennes, s’en allant en loucedé vers le Front national.
Bref, le gratin de la haute était là.
Entre Damnés de la Terre et casting mondain. Jane Birkin, Josiane Balasko, Valérie Trierweiler, Nicole Garcia, Patrick Timsit, Valérie Bruni-Tedeschi, Costa-Gavras, Sanseverino, Rost.
Pour dire non à la bête immonde dont le ventre est toujours fécond.
C’était un cri venu de l’intérieur, tel que naguère chanté par Bernard Lavilliers.
Quand les historiens des siècles à venir observeront notre époque, façon entomologistes, ils auront de quoi s’exploser la rate et les zygomatiques.
Et même le reste.
Morts de rire, qu’ils seront.
Devant ces écologistes sans écologie, qui ne disent rien ou presque contre la malbouffe mondialisée, aromatisée aux pesticides, mais se dressent pour la défense des homos sans papiers voulant se marier tout en fumant des joints en vente libre ; on résume, mais grosso merdo, le concept y est.
Leur cœur lâchera probablement aussi, au terme d’une crise d’hilarité fatale, à l’étude de cette caste ayant fait de l’antiracisme une rente de situation ; alors que racisme, il n’y a guère en France.
Idem pour leurs frères et cousins, ayant inventé l’antifascisme sans fascistes et l’antinazisme sans nazistes.
Le tout à coups de guitare. Comme si les spartakistes de l’Allemagne de l’entre-deux-guerres se battaient à coups de ukulélé…
Gag ultime, les véritables antinazis, les premiers résistants partis à Londres avec un aller simple plutôt qu’un aller retour, campaient globalement plus à l’extrême droite qu’à l’autre bord de l’échiquier politique.
Ces historiens du futur plus haut évoqués auront encore de quoi demeurer dubitatifs quant à cette caste de privilégiés et autres intermittents du spectacle qui, à leur seul profit, exigent une préférence nationale (exception culturelle française et quota obligatoire de chansons françaises sur nos radios) qu’ils refusent aux autres, les prolos, plus portés sur Mireille Mathieu que Noir Désir.
En effet, que la femme de ménage française quoique d’origine maghrébine se retrouve au chomdu, parce que concurrencée par son homologue roumaine clandestine, encore plus sous-payée – merci l’Europe ! –, on peut dire, au risque de filer la métaphore chiraquienne, que cela leur en touche une sans faire bouger l’autre.
Momie de bobo sortie de la naphtaline vomissant le même discours depuis 40 ans.
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