3,1 millions de salariés, soit 13% des salariés, étaient rémunérés au Smic au 1er janvier 2013, soit un demi-million de plus qu'un an plus tôt.
Selon cette estimation publiée mercredi par le ministère du Travail, ils étaient au 1er janvier 2013 environ 1,9 million dans les entreprises privées, 540 000 dans l'administration, 340 000 dans les associations ou encore 100 000 dans l'intérim.
Depuis le début de l'année, le Smic horaire s'élève à 9,43 euros, soit 1 430,22 euros bruts mensuels (autour de 1 100 euros nets) pour les salariés aux 35 heures.
En revanche, elle connaît avec précision le nombre des bénéficiaires de la dernière revalorisation annuelle, intervenue au 1er janvier 2013, dans les entreprises du secteur concurrentiel: ils étaient 1,9 million (hors apprentis et intérimaires), selon les chiffres publiés mercredi. Soit 12,3 % des salariés de ces entreprises.
La part des bénéficiaires est par ailleurs bien plus élevée chez les salariés à temps partiel (28,6 % contre 8,5 %).
En termes de secteurs d'activité, "le nombre de salariés au salaire minimum reste important dans l'hôtellerie, la restauration et le tourisme et dans celles du commerce principalement alimentaire", est-il souligné.
Le ministre du Travail, Michel Sapin, doit annoncer lundi aux partenaires sociaux le montant de la revalorisation qui interviendra au 1er janvier prochain.
Au début de l'année, le gouvernement avait choisi de se limiter à cette hausse légale (+0,3 %) pour 2013.
Six mois plus tôt, le 1er juillet 2012, après l'élection de François Hollande, il avait exceptionnellement fait appliquer une hausse de 2 %, dont un coup de pouce supplémentaire de 0,6 %.
Depuis le début de l'année, le Smic horaire s'élève à 9,43 euros, soit 1 430,22 euros bruts mensuels (autour de 1 100 euros nets) pour les salariés aux 35 heures.
Des chiffres fragiles
La Dares, chargée des statistiques du ministère, précise que cette estimation du nombre des salariés rémunérés au Smic est à prendre "avec prudence", compte tenu notamment de la "fragilité de la méthode d'estimation".En revanche, elle connaît avec précision le nombre des bénéficiaires de la dernière revalorisation annuelle, intervenue au 1er janvier 2013, dans les entreprises du secteur concurrentiel: ils étaient 1,9 million (hors apprentis et intérimaires), selon les chiffres publiés mercredi. Soit 12,3 % des salariés de ces entreprises.
Hôtellerie, restauration, tourisme ...
L'augmentation du nombre des salariés concernés par la revalorisation est particulièrement forte dans celles de 1 à 9 salariés (+4 points), note la Dares.La part des bénéficiaires est par ailleurs bien plus élevée chez les salariés à temps partiel (28,6 % contre 8,5 %).
En termes de secteurs d'activité, "le nombre de salariés au salaire minimum reste important dans l'hôtellerie, la restauration et le tourisme et dans celles du commerce principalement alimentaire", est-il souligné.
Le ministre du Travail, Michel Sapin, doit annoncer lundi aux partenaires sociaux le montant de la revalorisation qui interviendra au 1er janvier prochain.
Un groupe d'experts recommande de s'en tenir à la hausse légale
Dans son rapport annuel, le groupe d'experts sur le Smic, chargé d'"éclairer" le gouvernement sur les évolutions du salaire minimum, préconise de s'en tenir à la hausse légale, sans coup de pouce.Au début de l'année, le gouvernement avait choisi de se limiter à cette hausse légale (+0,3 %) pour 2013.
Six mois plus tôt, le 1er juillet 2012, après l'élection de François Hollande, il avait exceptionnellement fait appliquer une hausse de 2 %, dont un coup de pouce supplémentaire de 0,6 %.
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