Un pompier intervient sur un incendie de voiture à Strasbourg le soir de la Saint-Sylvestre 2013. Crédits photo : © Jean-Marc Loos / Reuters/REUTERS
Manuel Valls appelle à la mobilisation générale des forces de l'ordre pour une Saint-Sylvestre à haut risque.
C'est maintenant un rituel: le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a appelé à la mobilisation générale des forces de l'ordre pour assurer la sécurité de la Saint-Sylvestre.
L'an dernier, de nombreux incidents avaient été signalés, des policiers blessés, des voitures incendiées par centaines, avec l'éternelle polémique née de l'arrêt, à une heure prématurée, du comptage des carcasses brûlées par les autorités pour tenter de présenter des chiffres moins déprimants que les derniers bilans communiqués sous Nicolas Sarkozy.
Un syndicaliste policier de l'Unsa-Police, organisation très représentée chez les CRS, souligne: «Cette année, avec les efforts réclamés aux agents pour encadrer les rassemblements de la Manif pour tous puis pour assurer la sécurisation des défilés des “bonnets rouges” et des installations écotaxe et autres radars installés sur les routes, les unités des forces mobiles ont déjà été lourdement mises à contribution.»
Il n'empêche que beaucoup de policiers ont été invités à retarder leurs congés après le Nouvel An pour pourvoir assurer leur service lors de ce soir de fêtes traditionnellement à haut risque.
Ce qui représente près de vingt compagnies de CRS et unités de la gendarmerie mobile en renfort, soit un total de presque 2000 hommes, en plus des effectifs de quartier.
La Préfecture de police de Paris s'attend à voir converger, comme l'an dernier, des dizaines de milliers de touristes et de Franciliens, le soir du 31, sur les Champs-Élysées, le Champ-de-Mars et le Trocadéro.
Avec d'inévitables arrestations pour «trouble à l'ordre public» dans la nuit.
Le parquet de Paris a d'ailleurs mis en place un tour de permanence spécial pour gérer l'éventuel afflux de gardés à vue.
Marseille aura droit également à des renforts de policiers casqués et bottés, le quartier du Vieux-Port devenant une fois de plus le théâtre de heurts parfois violents avec les forces de sécurité, qui sont la cible de jets de projectiles de la part de trublions souvent alcoolisés.
Cette région cumule depuis 1997 les records de voitures brûlées par habitant le 31 décembre.
Sans compter ce qui part en cendres tout au long de l'année.
Les véhicules y ont été brûlés par dizaines lors du précédent réveillon.
Il y a eu aussi deux morts et un blessé grave, victimes de l'explosion de puissants feux d'artifice qu'ils ne savaient pas maîtriser.
À Strasbourg et dans sa région, le préfet Stéphane Bouillon a multiplié en 2013 les actions de prévention, dans les collèges notamment.
Il est même allé en personne sensibiliser les élèves de 4e sur les dangers des engins pyrotechniques. Et il a durci la réglementation.
Seuls les petits pétards sont autorisés et uniquement pour les plus de 12 ans.
«Tigre», «Bisons» et autres «Mortiers» nécessitent des autorisations.
Des contrôles douaniers renforcés doivent dissuader les Alsaciens d'aller se fournir en Allemagne.
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L'an dernier, de nombreux incidents avaient été signalés, des policiers blessés, des voitures incendiées par centaines, avec l'éternelle polémique née de l'arrêt, à une heure prématurée, du comptage des carcasses brûlées par les autorités pour tenter de présenter des chiffres moins déprimants que les derniers bilans communiqués sous Nicolas Sarkozy.
Un syndicaliste policier de l'Unsa-Police, organisation très représentée chez les CRS, souligne: «Cette année, avec les efforts réclamés aux agents pour encadrer les rassemblements de la Manif pour tous puis pour assurer la sécurisation des défilés des “bonnets rouges” et des installations écotaxe et autres radars installés sur les routes, les unités des forces mobiles ont déjà été lourdement mises à contribution.»
Il n'empêche que beaucoup de policiers ont été invités à retarder leurs congés après le Nouvel An pour pourvoir assurer leur service lors de ce soir de fêtes traditionnellement à haut risque.
Actions de prévention
La région parisienne absorbera à elle seule, lors des festivités de la Saint-Sylvestre, près de 20 % de la capacité en forces mobiles du pays pour patrouiller dans les rues et surveiller les lieux de rassemblement.Ce qui représente près de vingt compagnies de CRS et unités de la gendarmerie mobile en renfort, soit un total de presque 2000 hommes, en plus des effectifs de quartier.
La Préfecture de police de Paris s'attend à voir converger, comme l'an dernier, des dizaines de milliers de touristes et de Franciliens, le soir du 31, sur les Champs-Élysées, le Champ-de-Mars et le Trocadéro.
Avec d'inévitables arrestations pour «trouble à l'ordre public» dans la nuit.
Le parquet de Paris a d'ailleurs mis en place un tour de permanence spécial pour gérer l'éventuel afflux de gardés à vue.
Marseille aura droit également à des renforts de policiers casqués et bottés, le quartier du Vieux-Port devenant une fois de plus le théâtre de heurts parfois violents avec les forces de sécurité, qui sont la cible de jets de projectiles de la part de trublions souvent alcoolisés.
Une attention particulière en Alsace
Par ailleurs, le réveillon de l'An neuf fera l'objet d'une attention toute particulière en Alsace.Cette région cumule depuis 1997 les records de voitures brûlées par habitant le 31 décembre.
Sans compter ce qui part en cendres tout au long de l'année.
Les véhicules y ont été brûlés par dizaines lors du précédent réveillon.
Il y a eu aussi deux morts et un blessé grave, victimes de l'explosion de puissants feux d'artifice qu'ils ne savaient pas maîtriser.
À Strasbourg et dans sa région, le préfet Stéphane Bouillon a multiplié en 2013 les actions de prévention, dans les collèges notamment.
Il est même allé en personne sensibiliser les élèves de 4e sur les dangers des engins pyrotechniques. Et il a durci la réglementation.
Seuls les petits pétards sont autorisés et uniquement pour les plus de 12 ans.
«Tigre», «Bisons» et autres «Mortiers» nécessitent des autorisations.
Des contrôles douaniers renforcés doivent dissuader les Alsaciens d'aller se fournir en Allemagne.
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