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mardi 17 décembre 2013

Européennes : Edouard Martin, le héros de Florange, tête de liste PS. (vidéo)

Par Elsa Freyssenet | 17/12 | 19:22 | mis à jour à 22:18  
 
Edouard Martin (à gauche) et François Hollande. - AFP
Edouard Martin (à gauche) et François Hollande. - AFP
 
VIDEO - Edouard Martin va finalement franchir le pas. Le leader de la CFDT à Florange sera tête de liste aux Européennes dans le Grand Est sous l’étiquette socialiste.
 
C’est une belle prise pour François Hollande.
Edouard Martin, le leader de la CFDT à Florange, l’homme qui, il y a un an, dénonçait la « trahison » du chef de l’Etat à propos de l’extinction programmée des deux hauts-fourneaux du site d’ArcelorMittal, sera candidat aux élections européennes de mai 2014 sous la bannière socialiste.
Il sera tête de liste dans le Grand Est.
 Il l’a annoncé samedi dernier à ses camarades de la CFDT.
 Et a officialisé sa décision mardi soir sur France 2. « Je m’engage dans une nouvelle mission », a-t-il déclaré, désireux de « poursuivre le combat » pour l’industrie sidérurgique française « à un autre niveau, le niveau européen ».
 
 

Pour la CFDT, qui a fait un principe de son indépendance à l’égard du politique, ce ralliement risque d’être compliqué à gérer.
 Edouard Martin lui-même a d’ailleurs longtemps craint d’être considéré comme un « vendu ».
Sollicité par le sénateur PS de Moselle Jean-Marc Todeschini depuis le printemps dernier, il ne s’est, semble-t-il, décidé qu’après le retour de François Hollande à Florange le 26 septembre.
 Le chef de l'Etat avait alors annoncé la création d’un centre de recherche public sur la sidérurgie.
Edouard Martin a donné son accord au premier secrétaire du PS, Harlem Désir, lors d’un dîner le 13 novembre dernier.
Voilà pourquoi, trois jours plus tard, la tête de liste dans le Grand Est lui a été réservée .
Avant de se déclarer publiquement, le syndicaliste a pris le temps de sonder ses compagnons de lutte : « Fonce ! pour une fois qu’un ouvrier peut être élu », lui a dit l’un d’eux.


Edouard Martin
Avec son sens de la formule et sa belle gueule burinée, le cédétiste, né en Andalousie et arrivé en Lorraine avec sa famille au début des années 1970, était devenu l’ambassadeur des sidérurgistes, arpentant sans relâche les plateaux télévisés et multipliant les opérations médiatiques, tout en faisant grincer des dents dans les rangs syndicaux à Florange.
Depuis la parution en avril de son livre « Ne lâchons rien » sur ses mois de lutte syndicale, M. Martin avait à plusieurs reprises laissé entendre qu’il pourrait s’engager en politique.
Mais jusqu’à récemment il se méfiait du PS, de peur d’être utilisé comme un « gadget » électoral.

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