Romain Jeanticou | Publié le 10.12.2013, 18h04 | Mise à jour : 19h15
(Illustration).
Les piratages, qui ont touché les ministères des Affaires étrangères de la République Tchèque, de la Hongrie, du Portugal, de la Bulgarie et de la Lituanie, ont lieu depuis 2010 et se poursuivent encore aujourd'hui. Menahem Kahana
Les piratages, qui ont touché les ministères des Affaires étrangères de la République Tchèque, de la Hongrie, du Portugal, de la Bulgarie et de la Lituanie, ont lieu depuis 2010 et se poursuivent encore aujourd'hui. Menahem Kahana
Un rapport publié ce mardi par la société américaine de sécurité informatique FireEye révèle que cinq ministères européens sont la cible d'attaques informatiques venant d'un groupe de hackers chinois.
Les piratages, qui ont touché les ministères des Affaires étrangères de la République Tchèque, de la Hongrie, du Portugal, de la Bulgarie et de la Lettonie, ont lieu depuis 2010 et se poursuivent aujourd'hui, précise le New York Times, qui a eu accès au rapport.
Ces attaques informatiques ont été particulièrement vives en février 2011, lors du sommet du G20 sur la finance à Paris, et celui de septembre dernier à Saint-Pétersbourg (Russie), dont les principales discussions concernaient une éventuelle intervention internationale en Syrie.
Selon le New York Times, le rapport ne lie pas les hackeurs chinois à un groupe spécifique mais souligne que la liste des victimes, qui inclue, outre ces ministères européens, des activistes tibétains et des entreprises japonaises et indiennes, laisse fortement penser qu'il s'agirait de pirates «affiliés au gouvernement».
Les attaques auraient notamment pour objectif de «connaître l'opinion» des ministères en question «sur les Etats-Unis».
Carla Bruni-Sarkozy nue comme appât
Lors du sommet parisien de 2011, les hackers ont notamment envoyé des emails piégés contenant un lien pour voir des «photos nues» de Carla Bruni-Sarkozy.
Une fois le faux lien cliqué, un logiciel malveillant était installé sur l'ordinateur et les pirates pouvaient s'introduire dans le système.
Un autre appât utilisé en septembre dernier était le dossier syrien, avec des emails intitulés «Options_militaires_américaines_en_Syrie», eux aussi malveillants.
L'entreprise FireEye affirme ne pas avoir été en mesure de voir quels fichiers avaient été volés, mais a réussi à infiltrer un des serveurs du groupe de pirates pendant une semaine, ce qui leur a permis de découvrir les victimes de ces attaques, dont les cinq ministères des Affaires étrangères européens.
sourceLes piratages, qui ont touché les ministères des Affaires étrangères de la République Tchèque, de la Hongrie, du Portugal, de la Bulgarie et de la Lettonie, ont lieu depuis 2010 et se poursuivent aujourd'hui, précise le New York Times, qui a eu accès au rapport.
Ces attaques informatiques ont été particulièrement vives en février 2011, lors du sommet du G20 sur la finance à Paris, et celui de septembre dernier à Saint-Pétersbourg (Russie), dont les principales discussions concernaient une éventuelle intervention internationale en Syrie.
Selon le New York Times, le rapport ne lie pas les hackeurs chinois à un groupe spécifique mais souligne que la liste des victimes, qui inclue, outre ces ministères européens, des activistes tibétains et des entreprises japonaises et indiennes, laisse fortement penser qu'il s'agirait de pirates «affiliés au gouvernement».
Les attaques auraient notamment pour objectif de «connaître l'opinion» des ministères en question «sur les Etats-Unis».
Carla Bruni-Sarkozy nue comme appât
Lors du sommet parisien de 2011, les hackers ont notamment envoyé des emails piégés contenant un lien pour voir des «photos nues» de Carla Bruni-Sarkozy.
Une fois le faux lien cliqué, un logiciel malveillant était installé sur l'ordinateur et les pirates pouvaient s'introduire dans le système.
Un autre appât utilisé en septembre dernier était le dossier syrien, avec des emails intitulés «Options_militaires_américaines_en_Syrie», eux aussi malveillants.
L'entreprise FireEye affirme ne pas avoir été en mesure de voir quels fichiers avaient été volés, mais a réussi à infiltrer un des serveurs du groupe de pirates pendant une semaine, ce qui leur a permis de découvrir les victimes de ces attaques, dont les cinq ministères des Affaires étrangères européens.
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