Assiste-t-on à une montée du racisme en France?
Deux quotidiens –Libération et Le Parisien- font leur Une sur ce thème, ce mercredi. "La France raciste est de retour", s’alarme le présentateur de TF1, Harry Roselmack, dans Le Monde daté de ce jour.
Les réflexions imbéciles d’une ex-candidate FN aux municipales, qui avait comparé Christiane Taubira à un singe, alimentent l’accusation.
L’Internet sert aussi de défouloir à des propos indéfendables.
Mais dans l’esprit des deux confrères, ce racisme serait exclusivement porté contre les "minorités visibles".
Le Blanc serait l’unique responsable de cette régression.
Ce qui fait d’ailleurs regretter à la militante du multiculturalisme et du port du voile islamique, Rokhaya Diallo, que votre serviteur soit présent dans les médias : "Des polémistes comme Ivan Rioufol, que personne n’invitait il y a quinze ans, car leurs propos n’étaient pas jugés respectables, sont devenus audibles", se désole-t-elle dans Libération.
N’étant pas raciste - je n’ai rien contre Rakhaya Diallo et je la mets au défit de sortir une phrase de moi qui pourrait alimenter ce procès en sorcellerie - j’en conclus que c’est ma propre personne - Français dit "de souche" - qui est insupportable à cette arbitre des élégances.
Or je ne l’ai jamais entendue non plus prendre ses distances avec les nouveaux discours "nauséabonds" anti-juifs, anti-français et anti-blancs qui font le fond de sauce de l’idéologie différentialiste et querelleuse qu’elle cautionne.
Je sais bien que de telles remarques sont immédiatement récusées par les "antiracistes", qui ont décidé d’y voir la marque de l’extrême droite.
Mais ce petit jeu ne trompe personne.
Le racisme anti-gaulois et l’antisémitisme qui s’observent dans les cités mériteraient la même vigilance des sonneurs de tocsin.
Or leur silence les décrédibilise.
Pour ces sectaires et ces fanatiques, est raciste celui qui ne leur ressemble pas. Je suis vu comme raciste aux yeux des inquisiteurs, car je mets en garde, en effet, contre la salafisation des esprits, la montée des communautarismes, les atteintes portées à la laïcité par l’islam politique, le nouveau fascisme qui dresse ses listes noires d’indésirables.
Je suis vu comme raciste car je dénonce le refus de s’intégrer de ceux qui n’estiment pas devoir faire l’effort de devenir français.
Je suis vu comme raciste car j’estime qu’il ne revient pas à la république de se soumettre aux exigences des minorités, mais l’inverse.
Dans Le Parisien, Alain Jakubowicz, président de la Licra, voit même du racisme dans le fait que "les Français sont 73% à penser que les étrangers viennent en France pour profiter de son système de protection sociale".
Cette opinion serait-elle aussi délictueuse ?
Tout ceci me fait dire que le pire danger qui nous menace est moins ce racisme-là, indéfini et mis à toutes les sauces, que le totalitarisme qui le porte, pour l'exhiber unilatéralement.
Deux quotidiens –Libération et Le Parisien- font leur Une sur ce thème, ce mercredi. "La France raciste est de retour", s’alarme le présentateur de TF1, Harry Roselmack, dans Le Monde daté de ce jour.
Les réflexions imbéciles d’une ex-candidate FN aux municipales, qui avait comparé Christiane Taubira à un singe, alimentent l’accusation.
L’Internet sert aussi de défouloir à des propos indéfendables.
Mais dans l’esprit des deux confrères, ce racisme serait exclusivement porté contre les "minorités visibles".
Le Blanc serait l’unique responsable de cette régression.
Ce qui fait d’ailleurs regretter à la militante du multiculturalisme et du port du voile islamique, Rokhaya Diallo, que votre serviteur soit présent dans les médias : "Des polémistes comme Ivan Rioufol, que personne n’invitait il y a quinze ans, car leurs propos n’étaient pas jugés respectables, sont devenus audibles", se désole-t-elle dans Libération.
N’étant pas raciste - je n’ai rien contre Rakhaya Diallo et je la mets au défit de sortir une phrase de moi qui pourrait alimenter ce procès en sorcellerie - j’en conclus que c’est ma propre personne - Français dit "de souche" - qui est insupportable à cette arbitre des élégances.
Or je ne l’ai jamais entendue non plus prendre ses distances avec les nouveaux discours "nauséabonds" anti-juifs, anti-français et anti-blancs qui font le fond de sauce de l’idéologie différentialiste et querelleuse qu’elle cautionne.
Je sais bien que de telles remarques sont immédiatement récusées par les "antiracistes", qui ont décidé d’y voir la marque de l’extrême droite.
Mais ce petit jeu ne trompe personne.
Le racisme anti-gaulois et l’antisémitisme qui s’observent dans les cités mériteraient la même vigilance des sonneurs de tocsin.
Or leur silence les décrédibilise.
Pour ces sectaires et ces fanatiques, est raciste celui qui ne leur ressemble pas. Je suis vu comme raciste aux yeux des inquisiteurs, car je mets en garde, en effet, contre la salafisation des esprits, la montée des communautarismes, les atteintes portées à la laïcité par l’islam politique, le nouveau fascisme qui dresse ses listes noires d’indésirables.
Je suis vu comme raciste car je dénonce le refus de s’intégrer de ceux qui n’estiment pas devoir faire l’effort de devenir français.
Je suis vu comme raciste car j’estime qu’il ne revient pas à la république de se soumettre aux exigences des minorités, mais l’inverse.
Dans Le Parisien, Alain Jakubowicz, président de la Licra, voit même du racisme dans le fait que "les Français sont 73% à penser que les étrangers viennent en France pour profiter de son système de protection sociale".
Cette opinion serait-elle aussi délictueuse ?
Tout ceci me fait dire que le pire danger qui nous menace est moins ce racisme-là, indéfini et mis à toutes les sauces, que le totalitarisme qui le porte, pour l'exhiber unilatéralement.
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