« Les radicaux, c’est comme les radis : rouges à l’extérieur, blancs à l’intérieur, et toujours près de l’assiette au beurre. »
Cette formule qui avait fait florès sous la IIIe République, à une époque où les radicaux étaient une vraie force politique, est toujours d’actualité, en particulier pour les Verts à qui d’aucuns reprochent aujourd’hui d’être verts à l’extérieur et rouges à l’intérieur.
Plutôt que des comparaisons végétales, ce sont davantage des comparaisons animales qui s’imposeraient, tant les Verts ont démontré leur capacité à ne même plus avaler des couleuvres, ni même des anacondas, mais carrément des éléphants ou des baleines, selon qu’on préfère les mammifères marins ou terrestres.
L’annonce de l’abandon de l’écotaxe par Jean-Marc Ayrault suite aux affrontements violents ayant eu lieu en Bretagne le week-end dernier aurait dû causer le départ des Verts du gouvernement, ou tout au moins des réactions ulcérées comme celle de Jean-Vincent Placé appelant les lycéens à continuer à manifester pour le retour de Léonarda et de sa famille.
Point du tout, puisque seul Noël Mamère, le député-maire de Bègles – les Verts étant contre le cumul des mandats, faut-il le rappeler –, a qualifié ainsi la énième reculade du gouvernement : « C’est la démonstration de la faiblesse politique de ce gouvernement et de son peu de considération pour la transition écologique. [...] C’est plus qu’un coup dur pour l’écologie, c’est le coup qui tue », a ajouté le député, disant une nouvelle fois ne pas voir « ce que les écologistes ont à faire plus longtemps dans ce gouvernement » avant de se déclarer « accablé » et de conclure par un laconique « Il est dur d’être de gauche quand on n’est pas de droite ». Fermez le ban.
Fin septembre, Noël Mamère avait quitté le groupe Europe Écologie Les Verts à l’Assemblée nationale. Il y a fort à parier que l’envie de quitter le parti tout court le gratouille ou le chatouille, comme disait le bon docteur Knock !
En revanche, du côté des Verts membres du gouvernement, pas la moindre trace de courroux, certainement dans le but de ne pas subir un destin à la Delphine Batho, virée du gouvernement le jour même de son incartade sur l’antenne de RTL. Alain Lipietz, cadre historique des Verts, avait raison quand il disait : « Cécile Duflot est prête à vendre père et mère pour devenir ministre. »
On peut même affirmer que, pour garder leurs places au gouvernement, les ministres Verts seraient capables d’aller inaugurer tout sourire et face caméra une nouvelle centrale nucléaire.
Après tout, leur silence contrit suite à la suppression de l’écotaxe poids lourds prouve que François Hollande peut réellement leur faire avaler tout et n’importe quoi : des baleines, des éléphants et des anacondas !
Cette formule qui avait fait florès sous la IIIe République, à une époque où les radicaux étaient une vraie force politique, est toujours d’actualité, en particulier pour les Verts à qui d’aucuns reprochent aujourd’hui d’être verts à l’extérieur et rouges à l’intérieur.
Plutôt que des comparaisons végétales, ce sont davantage des comparaisons animales qui s’imposeraient, tant les Verts ont démontré leur capacité à ne même plus avaler des couleuvres, ni même des anacondas, mais carrément des éléphants ou des baleines, selon qu’on préfère les mammifères marins ou terrestres.
L’annonce de l’abandon de l’écotaxe par Jean-Marc Ayrault suite aux affrontements violents ayant eu lieu en Bretagne le week-end dernier aurait dû causer le départ des Verts du gouvernement, ou tout au moins des réactions ulcérées comme celle de Jean-Vincent Placé appelant les lycéens à continuer à manifester pour le retour de Léonarda et de sa famille.
Point du tout, puisque seul Noël Mamère, le député-maire de Bègles – les Verts étant contre le cumul des mandats, faut-il le rappeler –, a qualifié ainsi la énième reculade du gouvernement : « C’est la démonstration de la faiblesse politique de ce gouvernement et de son peu de considération pour la transition écologique. [...] C’est plus qu’un coup dur pour l’écologie, c’est le coup qui tue », a ajouté le député, disant une nouvelle fois ne pas voir « ce que les écologistes ont à faire plus longtemps dans ce gouvernement » avant de se déclarer « accablé » et de conclure par un laconique « Il est dur d’être de gauche quand on n’est pas de droite ». Fermez le ban.
Fin septembre, Noël Mamère avait quitté le groupe Europe Écologie Les Verts à l’Assemblée nationale. Il y a fort à parier que l’envie de quitter le parti tout court le gratouille ou le chatouille, comme disait le bon docteur Knock !
En revanche, du côté des Verts membres du gouvernement, pas la moindre trace de courroux, certainement dans le but de ne pas subir un destin à la Delphine Batho, virée du gouvernement le jour même de son incartade sur l’antenne de RTL. Alain Lipietz, cadre historique des Verts, avait raison quand il disait : « Cécile Duflot est prête à vendre père et mère pour devenir ministre. »
On peut même affirmer que, pour garder leurs places au gouvernement, les ministres Verts seraient capables d’aller inaugurer tout sourire et face caméra une nouvelle centrale nucléaire.
Après tout, leur silence contrit suite à la suppression de l’écotaxe poids lourds prouve que François Hollande peut réellement leur faire avaler tout et n’importe quoi : des baleines, des éléphants et des anacondas !
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