Publié le 18/07/2013 à 07:47, Mis à jour le 18/07/2013 à 10:19 | 37
coïncidences ?
Le train accidenté de Brétigny-sur-Orge./Photo AFP
Revendiqué par mail le 13 juillet dernier par «un militant antinucléaire» anonyme, l’un des deux sabotages s’est déroulé sur un site du groupe nucléaire d’Areva.
La compagnie fait état du déraillement partiel d’une locomotive - l’un des essieux a quitté la voie - par une traverse soulevée sur une voie longue de deux kilomètres située au lieu-dit du Pradelet, à 30 km au nord de Limoges, a-t-on appris auprès d’Areva.
Il n’a pas fait de blessés, mais une enquête a été ouverte, pour «mise en danger de la vie d’autrui» par la SNCF qui a averti que tout rapprochement avec le drame de Brétigny serait «aventureux». De son côté Areva a déposé plainte contre X pour sabotage.
Par ailleurs, selon l’Express hier, l’axe Paris-Limoges, du côté de la gare de triage de Saint-Sulpice Laurière, a été le témoin du second acte de malveillance.
Une locomotive, qui circulait sans wagons de voyageurs, a déraillé sans pour autant se coucher sur le côté. D’après des techniciens de la SNCF, l’acte de malveillance ne fait aucun doute puisque des éclisses (lourdes pièces d’acier) et des boulons ont été démontés et retrouvés sur le bas-côté.
L’hebdomadaire indique également que les autorités locales ont été prévenues et qu’une plainte a été déposée à la gendarmerie, qui a effectué les premières constatations sur place.
Aucun lien entre les trois accidents ferroviaires n’a été pour autant avancé par les enquêteurs. La SNCF affirme être «au courant» de ces incidents mais ne souhaite pas les commenter.
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