FAITS DIVERS - Trois hommes, interpellés mardi dans le Val d 'Oise, sont soupçonnés d'avoir tagué des graffitis dans des gares parisiennes et des stations RATP, pour un préjudice total estimé à 560 000 d'euros.
Des armes retrouvées à leur domicile
Plusieurs tags, portant les signatures "Znak suite Ferray" et " PVC95" avaient été découverts en février par la SNCF sur des trains stationnées dans plusieurs gares parisiennes. L'entreprise ferroviaire avait déposé plainte le 21 février, estimant son préjudice à 94 000 euros. Les investigations menées par les enquêteurs de la cellule "Tags" de la Sous-direction régionale de la police des transports (SDRPT) ont permis de faire le rapprochement avec d'autres dégradations similaires commises au préjudice de la RATP, et d'identifier les auteurs des faits. Au total, le préjudice global s'établit à 560 000 euros, précise la PP.
Les trois hommes ont été interpellés à leurs domiciles dans le Val d'Oise, où les policiers ont découvert des bombes de peintures, des croquis de tags, et une nouvelle encre indélébile aux techniques de nettoyage. Les enquêteurs ont également trouvé deux armes, l'une de type kalachnikov neutralisée, l'autre un pistolet.
2,8 millions d'euros de dégradations en 2012
En février, deux membres d'un groupe de tagueurs soupçonnés d'avoir sévi trois ans sur les réseaux franciliens, dégradant pour près de 350 000 euros de matériel, avaient déjà été interpellés. Ils signaient à chaque fois avec les même signatures: "Mysto, Kesla, Korus et YZ". En avril, quatre tagueurs soupçonnés d'avoir sévi sur une rame entière d'un TER dans la gare d'Evian, avaient été arrêtés par la police de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie), après avoir été repérés par un agent de sécurité.
En 2012, la cellule "TAG" de la brigade des réseaux ferrés, spécialisée dans la lutte contre ces dégradations, a traité 88 procédures judiciaires suites à des dépôts de plaintes. Près de 80 personnes ont été placées en garde à vue, et 36 ont été déférées devant la justice pendant cette année 2012, selon une source policière. La SNCF et la RATP ont estimé le préjudice des dégradations sur leurs rames (tags, grafitis, gravures) en 2012 à "2,8 millions d'euros", selon cette source, pour un total de "plus de 4.000 dégradations".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ici, les commentaires sont libres.
Libres ne veut pas dire insultants, injurieux, diffamatoires.
À chacun de s’appliquer cette règle qui fera la richesse et l’intérêt de nos débats.
Les commentaires injurieux seront supprimés par le modérateur.
Merci d’avance.