« Encourager les étudiants à se rapprocher d’une association LGBT de leur établissement pour y trouver un accompagnement », voici l’une des préconisations du premier programme d’action interministérielle du gouvernement Ayrault, le 31 octobre 2012.
Les étudiants de Sciences Po Paris ont pu voir une application concrète de l’idéologie « progressiste » de ce type d’associations lors de la Queer Week de mars 2013. Films pornographiques, distribution de sex toys, atelier de travestissement, vente de contes « non sexistes » pour enfants… : cette initiative étudiante est en cohérence parfaite avec la politique de l’école et son programme de recherche et d’enseignement sur le genre (Presage).
La Queer Week, organisée depuis quatre ans à Sciences Po Paris, est destinée à promouvoir la théorie « queer », plus radicale encore que les théories du genre « traditionnelles ». Ces dernières considèrent qu’il est possible de choisir un genre à loisir, sans cohérence avec son sexe biologique. Selon la théorie « queer », c’est le sexe, et non plus seulement le genre, qui est construit socialement. Judith Butler et ses disciples nient toute distinction homme/femme : « Ni le désir sexuel, ni le comportement sexuel, ni l’identité de genre ne sont dépendants des structures anatomiques, des chromosomes ou des hormones. D’où l’arbitraire des rôles sexuels » (I. Lôwy, Cahiers du genre).
Le thème de cette quatrième édition de la Queer Week est l’art « queer ».
En entrant dans le hall, on est frappé d’emblée par des bandes-dessinées faisant la promotion de la transsexualité : par exemple, une femme témoigne de son « bonheur » après avoir fait une opération d’ablation des seins. On remarque aussi un panneau intitulé « L’hétérosexualité n’existe pas », car cette notion renvoie à une altérité que les queers considèrent comme fictive.
On nous apprend que ce concept « patriarcal » empêche les individus de vivre pleinement leur humanité. Sur notre gauche, des étudiants organisateurs de la Queer Week tiennent des stands et vendent des contes, entre autres Princesse aime princesse de Lisa Mandel, ou Histoire du petit garçon qui était une petite fille de Didier Herlem. La présence de héros transsexuels ou homosexuels a pour but d’inculquer la théorie « queer » aux enfants dès leur plus jeune âge : ce qui nous rappelle la crèche Bourdarias de Saint-Ouen, certifiée LGBT, ou encore l’histoire de David Reimer.
Et dire que la FSU, premier syndicat de l’enseignement, fait pression sur le gouvernement pour qu’il accélère l’intrusion de ces théories dans nos écoles primaires (rapport de mai 2013) ! À côté de ces contes, des « pisse-debout » sont proposés, pénis artificiels permettant aux filles de faire pipi comme les hommes, pour l’égalité.
Vingt étudiantes volontaires ont pu également imiter la virilité masculine dans un atelier « Drag King ». « Trois B », autrement dit trois étapes pour se métamorphoser : « Bite », c’est-à-dire greffage d’un pénis en coton, « Bounding », pour aplatir la poitrine, et « Beard », pour augmenter sa pilosité.
Ensuite, l’éducatrice sexuelle Louis(e) de Ville a appris aux étudiantes transformées physiquement à adopter les codes sociaux considérés comme masculins. Les clichés sur les hommes, caricaturés et animalisés, se sont multipliés.
Quelques conférences, données par des spécialistes « queer », ont également ponctué la semaine. Nous avons par exemple pu assister à une conférence de critique littéraire « lesbienne, féministe et post-coloniale ».
Pour clore la semaine, une soirée est organisée dans la discothèque gay et lesbienne « Le Tango », avec, parmi d’autres festivités, strip-tease, spectacle de travestis et distribution de sex toys.
Au-delà de ces abominations, ce qui nous a le plus frappés dans les descriptifs des événements de la Queer Week est l’absence du mot « amour » (nous l’avons cherché pourtant !), et la séparation entre sexualité, plaisir et amour.
Devant cette peur de l’altérité et ce mensonge organisé, proposons un vrai progrès pour la société : épanouissons-nous à partir d’une complémentarité homme/femme faisant des différences une richesse. ONLRJJJ
Astrid et Nicolas, étudiants à Sciences Po Paris
la page Facebook de la Queer Week Sciences Po
Le thème de cette quatrième édition de la Queer Week est l’art « queer ».
En entrant dans le hall, on est frappé d’emblée par des bandes-dessinées faisant la promotion de la transsexualité : par exemple, une femme témoigne de son « bonheur » après avoir fait une opération d’ablation des seins. On remarque aussi un panneau intitulé « L’hétérosexualité n’existe pas », car cette notion renvoie à une altérité que les queers considèrent comme fictive.
On nous apprend que ce concept « patriarcal » empêche les individus de vivre pleinement leur humanité. Sur notre gauche, des étudiants organisateurs de la Queer Week tiennent des stands et vendent des contes, entre autres Princesse aime princesse de Lisa Mandel, ou Histoire du petit garçon qui était une petite fille de Didier Herlem. La présence de héros transsexuels ou homosexuels a pour but d’inculquer la théorie « queer » aux enfants dès leur plus jeune âge : ce qui nous rappelle la crèche Bourdarias de Saint-Ouen, certifiée LGBT, ou encore l’histoire de David Reimer.
Et dire que la FSU, premier syndicat de l’enseignement, fait pression sur le gouvernement pour qu’il accélère l’intrusion de ces théories dans nos écoles primaires (rapport de mai 2013) ! À côté de ces contes, des « pisse-debout » sont proposés, pénis artificiels permettant aux filles de faire pipi comme les hommes, pour l’égalité.
« Au-delà de ces abominations, ce qui nous a le plus frappés dans les descriptifs des événements de la Queer Week est l’absence du mot « amour » (nous l’avons cherché pourtant !), et la séparation entre sexualité, plaisir et amour. »
Dans l’amphithéâtre principal, ouvert à tous, un film pornographique « féministe » ainsi que des court-métrages « queers » sont projetés et commentés par des experts pour la journée cinéma. Sur le tract distribué aux étudiants, une citation de l’actrice pornographique féministe Annie Sprinkle : « La réponse au mauvais porno, ce n’est pas la fin du porno, mais plus de porno ».Vingt étudiantes volontaires ont pu également imiter la virilité masculine dans un atelier « Drag King ». « Trois B », autrement dit trois étapes pour se métamorphoser : « Bite », c’est-à-dire greffage d’un pénis en coton, « Bounding », pour aplatir la poitrine, et « Beard », pour augmenter sa pilosité.
Ensuite, l’éducatrice sexuelle Louis(e) de Ville a appris aux étudiantes transformées physiquement à adopter les codes sociaux considérés comme masculins. Les clichés sur les hommes, caricaturés et animalisés, se sont multipliés.
Quelques conférences, données par des spécialistes « queer », ont également ponctué la semaine. Nous avons par exemple pu assister à une conférence de critique littéraire « lesbienne, féministe et post-coloniale ».
Pour clore la semaine, une soirée est organisée dans la discothèque gay et lesbienne « Le Tango », avec, parmi d’autres festivités, strip-tease, spectacle de travestis et distribution de sex toys.
Au-delà de ces abominations, ce qui nous a le plus frappés dans les descriptifs des événements de la Queer Week est l’absence du mot « amour » (nous l’avons cherché pourtant !), et la séparation entre sexualité, plaisir et amour.
Devant cette peur de l’altérité et ce mensonge organisé, proposons un vrai progrès pour la société : épanouissons-nous à partir d’une complémentarité homme/femme faisant des différences une richesse. ONLRJJJ
Astrid et Nicolas, étudiants à Sciences Po Paris
la page Facebook de la Queer Week Sciences Po
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