Au printemps 2012, Peugeot se retire de son premier marché à l’international : l’Iran. Cette amputation coïncide avec l’annonce par le constructeur automobile de la fermetures de sites industriels et de milliers de licenciements en France et en Europe.
Qui a décidé d’abandonner un marché de 800 millions d’euros par an tout en envoyant à la casse 8000 salariés ?
En ce printemps 2013, le sort de plus de 10 000 salariés de Peugeot PSA semble maintenant scellé par les décisions des dirigeants de la firme. Les syndicats, quant à eux, paraissent incapables de renverser le rapport de force pour empêcher ces licenciements et, déjà, certains promoteurs lorgnent sur les 180 hectares du site d’Aulnay.
Comme à leur habitude, les médias ont escamoté les véritables raisons de la crise traversée par le constructeur automobile. L’idéologie néolibérale nous a distillé son prêt-à-penser sur la faible compétitivité des ouvriers français et sur les difficultés de la conjoncture économique mondiale.
Pourtant, de rares analystes on révélé comment, sous la pression du lobby anti-irannien, Peugeot s’est amputée de son principal client à l’international.
En rompant avec le marché iranien début 2012, PSA s’est privé de 650 à 840 millions d’euros de chiffre d’affaire annuel.
L’équipe de Clap36 a enquêté sur les instigateurs de ce qu’il convient d’appeler « l’affaire Peugeot ».
Un film documentaire de Francesco Condemi.
Sortie française le 22 mai 2013.
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