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dimanche 16 octobre 2016

Tout va très bien, Madame la Marquise !




Le 16/10/2016


Notre Premier ministre affirme qu’il n’y a pas de zone de non-droit en France.

Il suffit d’ouvrir les journaux pour voir que la situation est au beau fixe.
 À Viry-Châtillon, deux véhicules de police sont incendiés par ceux que le ministre de l’Intérieur appelle des « sauvageons ».
 Une dizaine d’individus.
L’intention de donner la mort étant là, le terme approprié est « assassins ».
Nos policiers occupés à se protéger eux-mêmes auront du mal à protéger nos concitoyens.
Notre Premier ministre affirme qu’il n’y a pas de zone de non-droit en France.
 Il y a juste 1.500 zones sensibles dans lesquelles les gouvernements successifs recommandent aux policiers de ne pas se rendre sous peine d’émeutes.
 Les caïds y font régner leur loi.
Il y a aussi des sujets dont il ne faut pas parler.
Monsieur de La Villardière l’a appris à ses dépens.
Lui qui croyait que la France était un pays de libertés.
Il aurait pu se renseigner avant et voir que certaines lois interdisent certains propos.
Un rapport du Sénat indique que l’Arabie saoudite, tenante d’un islam rigoriste, finance nombre de mosquées.
En avril, monsieur Valls nous disait que le salafisme « est en train de gagner la bataille idéologique et culturelle » de l’islam en France.
 Personne ne fait le lien.
« Le salafisme qui peut amener à l’islamisme radical et au terrorisme », toujours selon notre Premier ministre, qui nous promet « des années de lutte ».

Bernard Monot signalait que, « déjà indemnisé par erreur à hauteur de 21.000 euros, l’islamiste radical Farouk Ben Abbes touche désormais le RSA ».
 De son côté, la couverture du très sérieux National Geographic évoquant les « Nouveaux Européens » montre la photo d’une famille arabe.
« L’affaire Kardashian, un nouveau coup dur pour la destination France » (Les Échos du 4 octobre). Qu’en dit le criminologue Xavier Raufer ?

 « Je le répète depuis les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Casher : la sécurité en France, qu’il s’agisse du terrorisme ou du crime organisé, est à la dérive. Les exactions se multiplient au point que, désormais, l’anarchie menace » (Atlantico, 4 octobre 2016).

Comme si cela ne suffisait pas se pose le problème de la Deutsche Bank.
 Le ministre des Finances allemand a qualifié ses dirigeants d’« irresponsables » et Christine Lagarde, au nom du FMI, nous a expliqué que la Deutsche Bank est un danger « systémique ».

Sa faillite peut envoyer tout le système financier au tapis.
On imagine les dégâts sociaux.
Mais nous avons été prévenus par Lord Jacob Rothschild lui-même, qui rejoint l’économiste Français Patrick Artus dans son livre La Folie des banques centrales (Fayard, janvier 2016) : « Nous sommes en pays inconnu » et qui recommande, en matière d’investissement, « la plus grande prudence ».

 Ce n’est pas demain que l’économie repartira.

 Nos dirigeants l’ont tuée, comme « l’identité heureuse ».


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