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dimanche 2 juin 2013

Essonne: Les clients d'un restaurant dévalisés par quatre braqueurs.




Une vingtaine de clients d'un restaurant en Essonne ont été dépouillés samedi soir par quatre malfaiteurs cagoulés.

Les quatre hommes, trois jeunes majeurs et un mineur, sont soupçonnés d'avoir commencé leurs délits dans l'après-midi, vers 17 h 45 à Ormoy (Essonne), avec un car-jacking, volant une petite voiture à une mère accompagnée de son enfant.

Les gendarmes déclenchent alors le plan Épervier et utilisent un hélicoptère pour retrouver la trace de la petite Peugeot noire. Ils préviennent les policiers voisins, soupçonnant que les agresseurs pourraient être originaires du quartier sensible des Tarterêts, à Corbeil-Essonnes, à huit kilomètres plus au nord.

Mais peu avant 23 heures, les gendarmes reçoivent un appel d'un restaurant chinois de Saint-Germain-lès-Corbeil, entre les Tarterêts et Ormoy, dont les gérants expliquent qu'ils viennent d'être dévalisés, ainsi qu'"une grosse vingtaine" de clients, par des agresseurs très agressifs, armés et encagoulés : caisse, mais aussi portefeuilles, bijoux, téléphones portables sont emportés.

Peu de temps après, aux Tarterêts, la police croise une voiture répondant au signalement, avec quatre hommes à bord, dont un connu des services de police. Les policiers parviennent à interpeller deux des occupants du véhicule, deux autres prenant la fuite.

Opération mouvementée

L'opération est mouvementée, les membres des forces de l'ordre étant violemment pris à partie par des jeunes du quartier, précise-t-on. Dans la matinée de dimanche, un troisième malfaiteur présumé est interpellé aux Tarterêts par les gendarmes. Identifié, un quatrième se rend en début d'après-midi à la gendarmerie.

Cette attaque du restaurant intervient deux mois et demi après un fait divers comparable dans l'Essonne, survenu à une quinzaine de kilomètres : les usagers d'un RER avaient été agressés et dépouillés dans un train à l'arrêt en gare de Grigny.

Dans l'affaire du restaurant, la source proche de l'enquête a relevé la "bonne coopération entre policiers et gendarmes dans une zone limitrophe". "C'est cette bonne synchronisation entre les deux forces qui a permis une résolution rapide de cette affaire", selon cette source qui relève que les zones plus rurales sous le contrôle des gendarmes étaient confrontées à une délinquance notamment venue des Tarterêts, classés en zone de sécurité prioritaire (ZSP).

L'enquête en flagrance a été confiée aux gendarmes par le parquet

Source AFP

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