par Pierre Simon
Depuis l’implantation d’un foyer sioniste en Palestine au début du XXe siècle, les colons juifs ont massacré des dizaines de milliers de Palestiniens – principalement des femmes, des enfants et des personnes âgées – dont ils ont pillé et volé les terres et les maisons en toute impunité.1,2,3.
Jamais dans l’histoire de l’humanité une race de gens n’est passée aussi rapidement du statut de victime exceptionnelle à celui de meurtrier exceptionnel déterminé à exterminer les Palestiniens sous prétexte de recréer son pays d’origine, l’Israël biblique.
Or, la Palestine n’a jamais été la patrie des juifs. Les récits bibliques ne sont pas étayés par des découvertes historiques et archéologiques4. «Il s’agit d’une fantaisie romantique», admet l’historien juif Norman F. Cantor dans son livre sur l’histoire des juifs, «The Sacred Chain» (La chaîne sacrée)5. «Toute la notion d‘Israël et son histoire est une fiction littéraire» affirme le professeur Thomas Thompson dans son livre «The Mythic Past : Biblical Archeology and the Myth of Israel» (Le passé mythique : l’archéologie biblique et le mythe d’Israël).6
Le glorieux royaume de David et Salomon, la terre promise s’étendant de l’Euphrate au Nil que les sionistes prétendent vouloir recréer est une fabrication totale. Salomon et son royaume n’ont jamais existé. Jérusalem n’a jamais été la capitale d’Israël. L’archéologie moderne a complètement démoli ces mythes7. Comme le dit Laurent Guyénot dans son livre «Notre Dieu est aussi votre Dieu mais il nous a choisis. Essais sur le pouvoir juif»,
«Lorsque Ben-Gourion déclara devant la Knesset, trois jours après avoir envahi le Sinaï en 1956, que l’enjeu était «la restauration du royaume de David et de Salomon», et lorsque les dirigeants israéliens continuent à rêver d’un Grand Israël aux proportions bibliques, ils ne font que perpétuer une tromperie vieille de deux mille ans – une auto-déception peut-être, mais une tromperie tout de même».8
Sous les oripeaux de la religion et de la fausse prophétie biblique du Grand Israël qui s’étend de l’Euphrate au Nil, les sionistes cherchent constamment à étendre leur territoire – Israël étant le seul pays au monde à ne pas avoir de frontières fixes9. Ils ne suivent et ne respectent aucune convention, aucun traité, aucune résolution ; mentent sur tout et sur rien ; font ce qu’ils veulent ; pratiquent l’apartheid, le nationalisme racial, le terrorisme, l’esclavage et le génocide ; déclenchent des révolutions de couleur et des guerres dans les pays voisins afin d’étendre leur territoire ; commettent des attentats sous faux drapeaux ; accumulent des ogives nucléaires qu’ils menacent d’utiliser contre le monde entier en cas d’échec de leur projet sioniste.10
Et si quelqu’un ose se plaindre, ils utilisent pour le faire taire l’argument de l’antisémitisme et de l’Holocauste, la clef de voute de leurs ambitions hégémoniques.
Mais ne vous y trompez pas, ces accusations employées à toutes les sauces sont des ruses selon Shulamit Aloni, ex-membre du gouvernement israélien : «lorsque quelqu’un en Europe critique Israël, nous évoquons l’Holocauste. Lorsque dans ce pays [les États-Unis], quelqu’un critique Israël, ce sont des antisémites… Nous utilisons l’Holocauste, l’antisémitisme et la souffrance des juifs pour justifier tout ce que nous faisons aux Palestiniens».11«Où que vous soyez sur cette Terre, gare à vous, si vous ne croyez pas à la Shoah, vous serez châtié, broyé et ostracicé. De fait, fin juillet 2004, «le parlement d’Israël (la Knesset) a adopté à l’unanimité une loi permettant de réclamer l’extradition vers Israël de toute personne coupable, en n’importe quel point du globe, de déni d’Holocauste».12
Comble d’interdiction, depuis le 20 janvier 2022, les Nations unies (ONU) ont adopté une résolution présentée par Israël et l’Allemagne appelant toutes les nations du monde à prendre des mesures actives pour combattre toute recherche sceptique indésirable sur la persécution nationale-socialiste des juifs ainsi que le bavardage social populaire qui en découle. Après un discours de propagande de Gilad Erdon, représentant d’Israël à l’ONU, cette officine a adopté cette résolution sans vote.13
L’enseignement de la Shoah est désormais obligatoire dans presque toutes les écoles occidentales. Tout le monde est obligé non seulement d’apprendre, mais aussi de croire, sous peine de poursuites judiciaires, le récit officiel de la Shoah.14
C’est assez étrange comme interdiction. Quatre-vingt ans plus tard, on devrait pouvoir discuter librement du sujet, chercher la contradiction comme on le fait avec la grande terreur judéo-bolchevique de 1937-1938, les goulags judéo-bolcheviques et la famine judéo-bolchevique de l’Holodomor, trois crimes contre l’humanité ayant causé la mort d’environ 66 millions de Russes selon le prix Nobel Alexandre Soljenitsyne, l’auteur de l’un des livres les plus censurés de l’histoire moderne, «Deux siècles ensemble».15
Pourquoi la souffrance des juifs serait-elle plus importante que celle des autres ? L’histoire de l’humanité a connu de nombreux génocides beaucoup plus graves en envergure que le génocide juif. Pourquoi ce dernier est-il le seul qui compte ? Eh bien, selon l’historien des religions Youssef Hindi :
«La sacralisation en cours de l’État hébreu nécessitait au préalable la sacralisation du peuple juif. Dans l’époque contemporaine, où règne, du moins en apparence, l’athéisme, il fallait, pour faire accepter aux goyim (les non-juifs) occidentaux l’idée de la sacralité des juifs, inventer un culte «profane», ou plus précisément, un culte dépourvu de transcendance».16
Mais pourquoi sacraliser les juifs et l’État d’Israël ? Afin de réaliser ce que plusieurs auteurs, journalistes, historiens et philosophes juifs et non-juifs ont identifié comme l’ultime domination juive de la Terre et de ses peuples, il est vital que les juifs et l’État d’Israël soient protégés des critiques et qu’ils bénéficient d’un traitement de faveur.
Les juifs sont une infime minorité, le rebut de l’humanité selon certains, expulsés 1366 fois de 109 pays depuis l’an 25017,18,19. Leur rôle prédominant dans de nombreux crimes contre l’humanité est pour eux une menace existentielle. Comment pourraient-ils se faire du capital de sympathie s’ils n’arrivent pas à effacer, avec empressement et fermeté, leur rôle dans ces crimes abominables.
Comment pourraient-ils, autrement dit, réussir à conquérir le monde s’ils ne parviennent pas à redorer leur blason en se faisant passer pour les victimes innocentes de la vindicte des hommes ? Personne n’accepterait de coopérer avec eux s’ils étaient vus pour ce qu’ils sont vraiment, les plus grands criminels du XXe siècle selon Ron Unz le rédacteur et propriétaire juif de l’un des plus importants sites web conservateurs en Amérique, The Unz Review :
«Mais si l’on ajoute à cela la taille relativement minime de la communauté juive mondiale, environ 16 millions avant la Seconde Guerre mondiale, la conclusion qui s’impose est que, par habitant, les juifs ont été les plus grands meurtriers de masse du XXe siècle. Et ce, avec une marge énorme et sans qu’aucune autre nationalité ne s’en approche, même de loin. Et pourtant, par l’étonnante alchimie de Hollywood, les plus grands tueurs des cent dernières années ont été transformés, comme par magie, en plus grandes victimes, une transformation si apparemment invraisemblable que les générations futures en resteront certainement bouche-bée».20
En d’autres mots, le culte de la shoah, de même que les accusations d’antisémitisme et d’incitation à la haine sont à la fois l’épée et le bouclier grâce auxquels les juifs et l’État d’Israël, avec l’aide de leur alliés non-juifs et de leur insupportable police de la pensée – en France, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA)21 et aux États-Unis, l’Anti Defamation league (ADL) – obtiennent des réparations financières22,23, censurent et persécutent leurs opposants, se protègent de toute critique, unissent et mobilisent leur communauté et réalisent leurs ambitions hégémoniques sur le monde.
«C’est un instrument que l’on utilise beaucoup, souligne l’historien israélien Moshe Zimmerman ; d’une façon cynique, on peut dire que la shoah est l’un des objets qui se prêtent le mieux à la manipulation du public, du peuple juif en particulier, en Israël et à l’extérieur»24. De fait, comme le dit l’écrivain juif Philip Roth,
«C’est Auschwitz qui permet entre autres à Israël de faire reculer ses frontières. C’est Auschwitz qui justifie les bombardements de civils des pays limitrophes. C’est Auschwitz qui justifie que l’on brise les os des enfants palestiniens et que l’on mutile les mères arabes. «Des juifs fous de pouvoir, voilà ce qu’ils sont, aucune différence avec les autres fous de leur espèce, sauf qu’eux utilisent le mythe de la Shoah pour justifier leur désir éperdu de pouvoir et le fait qu’ils nous victimisent».25
C’est aussi Auschwitz qui justifie des lois liberticides dignes des pires romans dystopiques. C’est Auschwitz qui bloque la résurgence du nationalisme partout en Occident, sauf en Israel. En définitive, Auschwitz est la pierre angulaire du monde sans frontières que les globalistes tentent d’imposer au monde entier par la manipulation et la force. Comme le dit en effet Ian Kagedan l’un des porte-paroles du Congrès juif canadien et de la branche canadienne du B’nai B’rith : «La mémoire de l’Holocauste est au cœur du nouvel ordre mondial».26
En résumé, la Shoah a évolué au cours des années pour devenir le mythe national non seulement du peuple juif, mais des globalistes en général. Elle possède désormais toutes les caractéristiques d’une religion, avec son propre Satan, Hitler, et son propre saint, la nation juive.
Dans cette version des choses, le Christ crucifié sur la croix est remplacé par la nation juive crucifiée dans les chambres à gaz. Par cette substitution, ce peuple «martyre» essaye de plagier la christologie chrétienne et de s’approprier le titre de messie afin de pousser les catholiques et les chrétiens en général à se «judaïser» et à accepter sans rechigner leur projet globaliste.
Cette religion de la Shoah est par ailleurs la colle qui tient le peuple juif ensemble en tant que nationalité distincte, car il n’y a rien de tel que la persécution et la victimisation pour rallier ses troupes.
C’est donc surtout pour ces raisons que les juifs et leurs alliés non-juifs l’entretiennent et la protègent si soigneusement.
Sans la Shoah, il n’y aurait pas d’antiracisme, d’immigration de remplacement, de discrimination positive, d’égalitarisme, de monde sans frontières, de plutocratie, de censure, de gouvernement mondial, de consumérisme, de dystopie sexuelle, de théorie critique de la race et de génocide de Gaza.
Or, Israël ne devrait pas penser que les souffrances des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale leur donne tous les droits. Les Russes ont perdu 27 millions de personnes pendant la Seconde Guerre mondiale, dont deux tiers de civils, mais cela ne leur donne pas le droit de faire ce qu’ils veulent, «en particulier en ce qui concerne les hostilités à Gaza» a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.27
- Israel Shamir, «Cabala of Power», Self-Published, 2007.
- Israel Shahak et Norton Mezvinsky, «Jewish Fundamentalism in Israel», Pluto Press, 2004
- Shlomo Sand, «Comment le peuple juif fut inventé», Fayard, 2008.
- Roger Garaudy, «Les mythes fondateurs de la politique israélienne», Samiszdat, 1996.
- Norman F. Cantor, ouvrage cité, p.11.
- Thomas Thompson, «The Mythic Past : Biblical Archeology and the Myth of Israel», Basic Books, 2000. p.18.
- Israel Finkelstein et Neil Asher Silberman, «David and Solomon : In Search of the Bible’s Sacred Kings and the Roots of the Western Tradition» (David et Salomon : à la recherche des Rois sacrés de la Bible et des racines de la tradition occidentale), Free Press, 2007.
- Laurent Guyénot, «Notre Dieu est aussi votre Dieu, mais il nous a choisis. Essais sur le pouvoir juif», 2020, p.21.
- Oded Yinon, «The Zionist Plan for the Middle East», Éditions Si-gest, 2015.
- Seymour M. Hersh, «The Samson Option : Israel’s Nuclear Arsenal and American Foreign Policy», Random House, 1991.
- Steve Cooke, «Is Antisemitism a Trick ? A Closer Look at That Shulamit Aloni Meme», Medium, June 5, 2019
- Abbé Olivier Rioult, «De la question juive». Synthèse, éditions Saint Agobard, 2018, p.305.
- Germar Rudolph, «The Day Amazon Murdered Free Speech», Castle Hill Publishers, 2022, p.143.
- Ibid.
- Alexandre Soljenitsyne, «Deux siècles ensemble, 1795-1995, tome 1 : Juifs et Russes avant la révolution», Fayard, 2002 ; «Deux siècles ensemble, 1917-1972, tome 2 : Juifs et Russes pendant la période soviétique», Fayard, 2003.
- Youssef Hindi, «La Sacralisation de l’État d’Israël», youssefhindi.fr, 29 juillet 2017.
- E. Michael Jones, «The Jewish Revolutionary Spirit and Its Impact on World History», Fidelity Press, 2015. A new augmented edition in two volumes is now available.
- Hervé Ryssen, «La Mafia juive : Les Grands Prédateurs internationaux», Baskerville, 2008.
- E. Michael Jones, «Libido Dominandi. Sexual Liberation and Political Control», Saint Augustine’s Press, 2000.
- Ron Unz, «Racial Discrimination at Harvard», The Unz Review, 2016.
- Anne Kling, «La France licratisée : Enquête au pays de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme», Éditions Mithra, 2006.
- Anne Kling, «Shoah : La Saga des réparations», Éditions Mithra, 2015.
- Norman G. Finkelstein, «L’Industrie de l’Holocauste : Réflexions sur l’exploitation de la souffrance des Juifs», La fabrique éditions, 2001.
- Moshe Zimmerman cité par Yakov M. Rabkin dans «Au nom de la Torah : Une histoire de l’opposition juive au sionisme», Les Presses de l’Université Laval, 2004, p.211. Cité par l’abbé Olivier Rioult, ouvrage cité, p.304.
- Philip Roth, ouvrage cité.
- «Memory of Holocaust central to new world order», Toronto Star, 26 novembre 1991.
- «Holocaust doesn’t give Israel impunity – Lavrov», RT, 18 janvier 2024.
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