Réflexions sur l'actualité et la
politique Française.
Avec quelques exceptions sur le reste du monde.
Immigration, invasion, colonisation, islamisation, révolution.Covid
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mercredi 19 octobre 2022
Obertone : « Lola est morte baillonnée. Le moindre de nos devoirs est de ne plus nous taire. »
Nous sommes en France, rien n’aurait dû troubler l’actualité
« sociale » habituelle de cette rentrée. Pas même ce lycée de Nanterre
qui mène depuis une semaine une guérilla ouverte pour imposer le port de
vêtements islamiques — mouvement qui semble devoir se propager. Pas
même la libération anticipée de l’agresseur du jeune Marin, handicapé à
vie. Pas même cette Nantaise poignardée à mort, en partant au travail.
Pas même ce « voisin vigilant » voulant empêcher un cambriolage, à
Pornic, massacré à coups de couteau et de marteau par deux voyous « déjà connus », « impulsifs et très violents » (Le Parisien,
le 17 octobre). Surtout pas les chiffres calamiteux du ministère de
l’Intérieur. Record absolu et historique des coups et blessures, record
absolu et historique des violences sexuelles. Ici la tranquille
indifférence, l’ensauvagement banalisé. Darmanin toujours là. Et sa
majesté ? Focalisée sur l’Ukraine, paraît-il. Ou au salon de l’auto, on
ne sait plus.
Et puis il y a eu Lola. Une jeune fille de douze ans,
enlevée, violée, torturée et massacrée par une ressortissante
algérienne, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. « Je l’ai attrapée par les cheveux, dit-elle en garde à vue. J’ai mis sa tête entre mes jambes […], j’ai eu un orgasme. »
Elle raconte ensuite avoir bu un café puis écouté de la musique, avant
de larder le corps de coups de couteau, de boire son sang, puis de
l’abandonner dans une malle en plastique, avec l’aide d’un complice déjà
remis en liberté.
Ruez-vous au théâtre pour admirer Jean-Paul Rouve, a tweeté Gérald Darmanin, avant de faire savoir qu’il ne commenterait pas « une enquête en cours », ce qu’il fait depuis le début de son mandat — il ne fait même que ça. Et bien même ça, sa grotesque « condamnation avec fermeté » ou son sempiternel « je me rends sur place », il n’en a pas été capable pour Lola. « La France n’oublie pas ses victimes », a ajouté Emmanuel Macron, avec un redoutable sens de l’à-propos, en parlant de… 1961. « La vérité est le seul chemin pour un avenir partagé. »
Tu parles. Le lendemain, il se félicitait du ballon d’or décerné à
Karim Benzema. Dupont-Moretti ? Porté disparu. Voilà pour l’implication
de l’exécutif.
(…)
Lola est morte bâillonnée. Le moindre de nos devoirs est de ne plus nous taire.
Les salauds ne sont pas ceux qui veulent appliquer la loi, dénoncer les
crimes et mettre hors d’état de nuire les barbares. Les salauds sont
ceux qui ont permis ça, et qui continuent de le permettre en cherchant à
nous empêcher de le dire. Bien planqués dans leur indifférence
et leurs menaces qu’ils appellent bonté, en se lavant les mains de ces
victimes vouées à l’oubli, sacrifiées à leur culte — qui est avant tout
celui d’eux-mêmes. Leur déni seul est une indécence. Où sont
les genoux à terre, les marches blanches, les bougies, les performances,
les lâchers de ballons ? Où sont les photos pleine Une avec les grands
mots qui culpabilisent ? Où sont les tribunes et les pétitions, les
projets de loi, les discours graves et compassés ? Où sont les
célébrités engagées et les mèches coupées ?
Ils s’en foutent. Ils nous nient, ils veulent nier Lola. Ne leur prêtons plus ce pouvoir. Oui,
ils font et défont l’information parce que les grands médias sont très
largement l’expression de leur si petite supériorité morale, et non du
sens commun. Mais nous pouvons enfin reprendre notre existence
en main, incarner une pression salutaire, nous imposer à ces écrans,
nous imposer à ces politiques, nous imposer à ces décennies de déni.
Nous le devons.
Lola est morte, comme tant d’autres, et des vérités restent :
des millions d’immigrés se trouvent sur notre sol — contre la volonté
du peuple français. Parmi eux des centaines de milliers de clandestins.
Pourquoi ?
Des dizaines de milliers d’entre eux sont visés par des
obligations de quitter le territoire (OQTF). Près de trois cents par
jour sont prononcées. Moins de 10 % sont exécutées. Comme tout le reste, « Darmanin dit », prétend la presse, « Darmanin veut »,
et rien ne se passe. Les “pouvoirs publics”, cette impuissance privée,
et autres “responsables” — que ce mot leur va mal —, restent lâches,
bien dans leur com et leur inertie, puisque pas d’explosion, pas de
peuple dans les rues, ce qui est le baromètre du politicien moderne,
ainsi que l’a si bien expliqué Édouard Philippe.
Et s’il est question d’une « déséquilibrée », alors nous aurions aussi de quoi discuter. La prévalence des « troubles psychiques »
est trois fois plus élevée chez les migrants, et c’est encore plus
spectaculaire chez les populations maghrébines et subsahariennes. Pourquoi
personne n’en parle ? Des dizaines de milliers de cinglés errent dans
nos rues, plus ou moins livrés à eux-mêmes. Quel est le projet ?
Il est temps de riposter. De congédier les censeurs de nos
vies. De donner enfin de la visibilité à ce mouroir tribal que l’on
nomme “vivre ensemble”, à ces milliers de victimes quotidiennes, à ce
pays si atomisé qu’il n’a plus rien d’une nation, et tout d’un enfer
sous vidéosurveillance. Il est temps de rendre les médias au public et aux réalités, en les délivrant de leurs aides et subventions. Il
est temps de renverser totalement la vapeur sur cette immigration
délirante, seul moyen de réparer notre capital social et de sauver notre
société. Il est temps de résilier les “mandats” de messieurs
Darmanin et Dupont-Moretti, il est temps faire appliquer une loi qui ne
l’est jamais qu’au quart ou au tiers, dans le meilleur des cas — c’est
sans doute plus facile de persécuter les activistes qui soulignent
pacifiquement la porosité de ces frontières, et l’ineptie
« humanitaire ». Il est temps d’expulser ces milliers
d’étrangers condamnés. Il est temps de réviser nos accords migratoires,
en particulier avec l’Algérie, de dénoncer au passage tout traité nous
empêchant de contrôler l’immigration et d’expulser les indésirables.
Voilà qui serait un bon début. Il ne tient qu’à nous que ce ne soit qu’un début. Une
mobilisation massive doit avoir lieu. Il serait bon que partis,
chapelles et personnes s’effacent enfin derrière ce qui nous dépasse
tous, le visage angélique d’une gamine de douze ans, martyre de la
barbarie ordinaire, avec la bénédiction de notre passivité, avec la
complicité de convictions folles et meurtrières.
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