Encore une fois, l’État de droit est piétiné, le code de déontologie médicale humilié par des politiciens et des fonctionnaires corrompus. 

On pouvait s’y attendre car tout fonctionne de travers depuis l’arrivée de Macron au pouvoir en France.

Rappelons que c’est à nous – qui finançons la Sécurité sociale – qu’il appartient d’autoriser cette dernière à divulguer nos coordonnées aux médecins ! Certainement pas un organisme absurde qui ne sert strictement à rien et qui n’a jamais su protéger les données des Français depuis la création des Big Data.


« Désormais, tout contact physique ou téléphonique avec l’Assurance maladie se termine avec une interrogation très ouverte pour accompagner ceux qui le souhaitent et proposer un créneau de vaccination. »

L’Assurance maladie va pouvoir transmettre aux médecins traitants les noms de leurs patients non vaccinés contre le Covid-19, grâce à un avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) rendu mardi, indique le directeur général de la Caisse nationale de l’Assurance maladie, Thomas Fâtome, mercredi 7 juillet dans Les Echos.

Réclamé par les syndicats et promis par le gouvernement, l’envoi aux médecins libéraux de la liste de leurs patients non vaccinés contre le Covid-19 s’est heurté à des réticences de la Cnil, dont le feu vert s’est fait attendre.

« Avec l’avis de la Cnil », qui a été « obtenu ce mardi, nous allons pouvoir adresser la liste des patients non vaccinés aux médecins traitants, en lien avec l’évolution du cadre réglementaire. Nous allons aussi renforcer le partenariat avec les pharmaciens, qui sont un vrai relais de contact, par exemple auprès des diabétiques ou des hypertendus », déclare M. Fâtome.

« Plus aucun obstacle matériel » à la vaccination

En outre, pour promouvoir la vaccination contre le Covid-19, « désormais, tout contact physique ou téléphonique avec l’Assurance maladie se termine avec une interrogation très ouverte pour accompagner ceux qui le souhaitent et proposer un créneau de vaccination », précise M. Fâtome. « Nous sommes en lien avec d’autres caisses de Sécurité sociale, comme la CAF et l’Assurance vieillesse, pour diffuser cette pratique », ajoute-t-il.

L’Assurance maladie continue par ailleurs ses « partenariats avec les associations caritatives, les collectivités, les bailleurs sociaux, toujours en lien étroit avec les ARS » (Agences régionales de santé), poursuit-il. « Mais il reste du chemin à parcourir. Par exemple, un tiers des patients qui ont une obésité morbide ne sont pas vaccinés », souligne-t-il.

Cet été, « l’Assurance maladie restera totalement mobilisée pour la vaccination » et « le message est simple : il n’y a aucune raison d’attendre la rentrée », relève M. Fâtome. « La vaccination, c’est maintenant », insiste-t-il.

« Les centres sont ouverts, les doses disponibles, le délai entre deux doses peut aller de trois à sept semaines, vous pouvez changer de centre pour avoir votre première ou seconde injection sur votre lieu de vacances. Il n’y a plus aucun obstacle matériel ! », conclut-il.


Photo d’illustration : une patiente utilise sa Carte Vitale chez le médecin généraliste (photo d’illustration). Photo Franck Fernandes.

Var-Matin

AFP
7 juillet 2021