par 9 Oct 2020 |
|« Après une estimation de perte de PIB sur une semaine-type d’activité de -7 % en juillet par rapport au niveau d’avant crise et de -5 % en août, notre nouvelle enquête mensuelle de conjoncture (EMC), menée entre le 28 septembre et le 5 octobre auprès de 8 500 entreprises ou établissements, permet d’estimer que la perte de PIB resterait à -5 % en septembre.
En prenant en compte nos estimations de pertes d’activité pour ces trois mois écoulés, nous maintenons inchangée notre estimation d’une hausse du PIB d’environ + 16 % au 3e trimestre 2020 (par rapport au trimestre précédent).
Selon les chefs d’entreprise interrogés, l’activité est, comme attendue il y a un mois, stable en septembre dans l’industrie comme dans les services et le bâtiment. Elle demeure dans l’ensemble inférieure à son niveau d’avant crise, mais avec toujours une forte hétérogénéité entre les secteurs. Les perspectives pour le mois d’octobre font également ressortir une relative stabilité de l’activité dans l’industrie, les services et le bâtiment.
L’activité est proche de son niveau d’avant-crise dans l’industrie agro-alimentaire et la pharmacie mais reste dégradée dans d’autres secteurs, notamment la fabrication d’équipements électriques, l’industrie automobile et le secteur de l’aéronautique et des autres transports.
L’activité est stable en moyenne dans les services en septembre. Elle s’améliore et revient à la normale dans l’édition. Le secteur du travail temporaire progresse également. L’activité fléchit en revanche dans l’hébergement et la restauration. Elle demeure ainsi très en deçà de son niveau d’avant-crise dans ces deux secteurs ».
Si l’on en croit la Banque de France, il n’y a tout de même rien de très folichon dans la situation actuelle, surtout que… les secteurs les plus touchés et qui sont sans surprise, de très forts pourvoyeurs d’emplois, plus qu’ils ne sont pourvoyeurs de PIB d’ailleurs.
Ainsi, la restauration et l’hôtellerie c’est beaucoup plus d’emplois que beaucoup d’autres secteurs industriels où l’activité de production est automatisée.
Charles SANNAT
Source La Banque de France ici
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