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jeudi 1 octobre 2020

Boucher agressé car il vend du porc : vers la mise en place d’une police de la charia ?


 
Un événement inquiétant vient de se produire à Lyon : une boucherie a été attaquée car elle vend du porc. 
 
L’agression a eu lieu en trois temps. Six jeunes se sont mis à proférer des insultes, reprochant au magasin de proposer du jambon et autres cochonnailles. Les employés sont sortis sur le trottoir pour les faire partir. La bande est revenue un quart d’heure après pour en découdre : ils ont vidé une bombe lacrymogène sans tenir compte des clients. La police, prévenue, les a chassés mais, tenaces, les jeunes étaient de retour vers 18 h 30 avec un renfort de trois adolescents. Ils ont alors jeté une pierre dans la vitrine et l’un des agresseurs a brandi par provocation un pistolet apparemment factice tout en narguant les vendeurs. Une nouvelle intervention de la police a permis d’appréhender un mineur de 12 ans ; trop jeune pour être placé en garde à vue, ce dernier a été interrogé sous le régime de l’audition libre.

Cet incident n’est malheureusement pas isolé : en 2012, à Nîmes, selon des « rumeurs » persistantes, des jeunes envoyés par les salafistes « interdisaient » aux commerçants de vendre du porc, de l’alcool et des vêtements de femme trop légers ; le préfet, alarmé, a organisé une réunion, notamment avec des représentants du culte musulman. Mais, en 2018, des commerçants se sont à nouveau plaints qu’on fasse pression sur eux pour arrêter de vendre porc et alcool, preuve que l’intervention du préfet n’avait servi à rien.

À Valenciennes, une charcuterie qui avait le malheur d’être située juste en face d’un arrêt du tram a été victime de micro-agressions. Régulièrement, des jeunes ouvraient la porte du magasin et hurlaient des insultes du fait que l’établissement vendait du porc.

Les fractions les plus extrémistes des musulmans n’ont rien à faire du vivre ensemble prôné par le gouvernement : alors qu’ils sont largement minoritaires, ils veulent imposer leurs règles à l’ensemble de la population, même aux chrétiens et, donc, interdire porc, alcool, vêtements « trop sexy ». Il s’agit de la mise en place d’une véritable police de la charia. Évidemment, celle-ci recrute chez les jeunes plus malléables, plus fanatiques. Cette utilisation des adolescents et des jeunes majeurs est un trait commun à tous les fascismes. Nous n’en sommes qu’aux prémices, les actions sont encore isolées, mais elles vont se multiplier, d’abord en vidant les quartiers à majorité musulmane des commerces « illicites » (ce qui est déjà en partie réalisé). Les boutiques du centre-ville et des autres faubourgs seront visées dans un second temps.

La réaction de la société doit être forte. Il convient de créer un nouveau délit, de le punir avec la même sévérité que le racisme, car vouloir interdire de vendre du porc, obliger une femme en apparence musulmane à se voiler ne sont que des actes racistes, un refus de l’existence des autres communautés et de leurs coutumes.

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