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lundi 27 juillet 2020

150 «squatteurs» s’incrustent dans une maison: la fête du Bac vire au cauchemar dans l'Ouest lyonnais





Le PSIG est intervenu, lourdement armé. Photo Progrès/Rémy PERRIN
Par F. D. et M. M. -
 


Alors que 20 lycéens fêtaient leur diplôme, 150 inconnus se sont invités dans la soirée. 


Certains en ont profité pour dérober des objets de valeur et ont menacé les adolescents. 
Le procédé laisse penser à un réseau établi

« Les réseaux sociaux, c’est catastrophique ! Il ne faut absolument jamais envoyer quoi que ce soit lorsqu’on participe à une fête privée ».
Cette mise en garde émane des forces de l’ordre.
Samedi soir, les gendarmes de Tassin, Dardilly et Limonest, renforcés des hommes des Psig (pelotons de surveillance et d’intervention) de Lyon et Dardilly sont intervenus en masse dans une résidence privée de l’Ouest lyonnais, suite à l’appel d’un voisin.
La soirée était douce et s’annonçait festive dans le jardin d’une des maisons.
Avant de prendre la route des vacances, les jeunes avaient organisé une fête pour célébrer leur baccalauréat.
Ils étaient une trentaine au total, à trinquer au diplôme, bavarder, rire dans l’insouciance que leur âge autorise.
Mais à l’heure des Twitter, Snapchat, Instagram, and Co., tout peut déraper très vite.
Et ce samedi soir, personne n’a remarqué ce jeune homme qui s’est invité à la soirée sans y être convié.
 Il appartient à un réseau très organisé et son « poste » est appelé « squatteur de soirée ».
Son rôle : vérifier quelques informations indispensables.
Par exemple, l’absence des parents dans la maison ou encore l’adresse exacte et le calme des jeunes fêtards.

Ils débarquent à 150

Renseignements pris, l’adresse et une photo sont envoyées sur les réseaux sociaux et c’est un véritable déferlement de jeunes gens aux intentions malveillantes qui s’abat dans le jardin.
Samedi soir, ils étaient environ 150.
Ils menacent, fouillent les sacs, s’emparent des téléphones portables et de l’argent.
Ceux qui parviennent à pénétrer dans la maison font main basse sur argent, bijoux et ordinateur.
Les gendarmes interviennent en nombre, armés jusqu’aux dents et permettent de limiter pillage et saccage.
Mais le mal est fait est la fête a dégénéré.
Cette fois, il n’y a pas eu de violence physique, même si le traumatisme est immense pour de nombreux jeunes.
De même que la colère pour les parents.
Alors, pour prévenir d’autres actions de ce genre, le président du conseil syndical du lotissement veut faire passer l’information.
Dès ce mardi, les voisins proches et habitants alentour trouveront une lettre les informant de cette nuit cauchemardesque.
Dans les soirées entre amis, montrer patte blanche devrait être désormais la règle.

leprogres 

1 commentaire:

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