L’Allemand confine mieux et plus tôt. L’Allemand circonscrit plus intelligemment le virus.
L’Allemand teste partout. Et surtout l’Allemand soigne parfaitement.
L’Allemand a confiance dans ses dirigeants, Markus Söder, ministre-président de Bavière recueillant par exemple 94% d’opinions favorables.
On dirait d'un pays totalitaire. Et pourtant non.
C’est un pays sans doute plus libre que le nôtre, avec sa structure fédérale et sa gestion de la santé à l’échelon des fameux Länder.
Encore une fois, l’Allemand nous humilie.
Alors, certes l’Allemand doit s’emmerder, jamais de manifs, jamais de râleries, de Gilets jaunes, de merguez sous le drapeau noir, jamais de grandes discussions sur le sens de la vie et la baisse de l’allocation familiale de 5 euros.
Mais notre rôle de Français, que l’on sache, était de faire l’éminente synthèse européenne entre la joie bordélique du Sud et l’efficace du Nord.
Ça a existé, c’était la France et pas n’importe laquelle, celle de Louis XIV.
Mais c’était il y a longtemps.
Une fois encore, on prend notre pile face au Boche qu’on disait vieillissant, cacochyme et aussi sec qu’une saucisse oubliée dans un grenier.
Eh bien, on repassera.
Et puisque c’est nous qui avons une Galerie des Glaces, on ferait bien de s’y ausculter de près pour faire mieux la prochaine fois.
Par Jacques de Guillebon
lincorrect
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