Un coup de klaxon rageur suivi d'une manœuvre dangereuse auquel répondent des insultes puis des coups…
C'est vraisemblablement cet enchaînement d'incidents « dérisoires » qui est à l'origine de la sanglante altercation qui s'est déroulée, ce lundi en début d'après-midi, devant le 10, rue du Colisée (VIIIe), à deux pas des Champs-Élysées.
C'est vraisemblablement cet enchaînement d'incidents « dérisoires » qui est à l'origine de la sanglante altercation qui s'est déroulée, ce lundi en début d'après-midi, devant le 10, rue du Colisée (VIIIe), à deux pas des Champs-Élysées.
Une conductrice, insultée par deux jeunes filles à qui elle venait de reprocher de marcher sur la voie, n'a pas hésité à sortir de son véhicule, un couteau à la main… avant de poignarder les deux piétonnes. La scène s'est jouée en quelques secondes sous les yeux de dizaines de témoins qui se trouvaient dans la petite rue commerçante.
L'une des victimes touchée au thorax
Selon l'un d'eux, la conductrice du petit utilitaire qui était accompagnée d'une passagère (« vraisemblablement sa fille »), s'était engagée à très vive allure dans l'étroite rue à sens unique, manquant de percuter deux jeunes filles qui traversaient.
Un autre témoin rapporte que les piétonnes seraient restées au milieu de la rue et auraient même tenté de gifler la passagère par la fenêtre ouverte de la voiture.
Un autre témoin rapporte que les piétonnes seraient restées au milieu de la rue et auraient même tenté de gifler la passagère par la fenêtre ouverte de la voiture.
La tension est en tout cas très vite montée d'un cran.
La conductrice est rapidement sortie de la voiture avec une arme blanche.
« Un couteau qu'elle avait dissimulé dans du papier », précise une source proche de l'enquête.
Elle a poignardé l'une des jeunes filles.
Son amie, venue la défendre, a aussi été touchée.
La conductrice est rapidement sortie de la voiture avec une arme blanche.
« Un couteau qu'elle avait dissimulé dans du papier », précise une source proche de l'enquête.
Elle a poignardé l'une des jeunes filles.
Son amie, venue la défendre, a aussi été touchée.
La conductrice positive à l'opium
La conductrice et sa passagère (qui serait à son tour sortie du véhicule pour frapper les victimes à coups de pied) sont ensuite remontées dans la voiture pour tenter de prendre la fuite.
La voiture a même accéléré lorsqu'un ouvrier d'un chantier voisin a tenté de leur barrer la route, quelques mètres plus loin.
Finalement bloquées dans le trafic à cause d'un feu rouge, la conductrice et sa passagère ont été maîtrisées par les nombreux passants, à l'angle avec la rue de Ponthieu, à 50 m à peine du lieu de l'altercation.
« La voiture a tout de suite été entourée par une vingtaine de personnes. Tout le monde criait », indiquent des commerçants de la rue qui ont aussitôt alerté les secours.
La voiture a même accéléré lorsqu'un ouvrier d'un chantier voisin a tenté de leur barrer la route, quelques mètres plus loin.
Finalement bloquées dans le trafic à cause d'un feu rouge, la conductrice et sa passagère ont été maîtrisées par les nombreux passants, à l'angle avec la rue de Ponthieu, à 50 m à peine du lieu de l'altercation.
« La voiture a tout de suite été entourée par une vingtaine de personnes. Tout le monde criait », indiquent des commerçants de la rue qui ont aussitôt alerté les secours.
Arrivés très rapidement sur place, les policiers ont interpellé la conductrice et sa passagère, qui ont toutes les deux été conduites, menottes aux poignets, au commissariat du VIIIe où elles ont été placées en garde à vue. Selon nos informations, l'automobiliste auteure des coups de couteau, Fathia R., 41 ans, résident à la Plaine Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) est « très défavorablement connue » des services de police.
Selon les premières analyses toxicologiques, elle était positive à l'opium.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « tentative d'homicide volontaire ».
Selon les premières analyses toxicologiques, elle était positive à l'opium.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « tentative d'homicide volontaire ».
«Les incivilités sont en train de se généraliser»
« Quand je suis arrivée sur place, j'ai vu une jeune fille assise sur un tabouret qui avait visiblement perdu beaucoup de sang », témoigne Jeanne d'Hauteserre, maire (LR) du VIIIe, qui venait de s'engager au volant de sa voiture dans la rue du Colisée quand l'altercation s'est produite.
« D'après les premiers éléments, tout cela est parti d'une affaire bête de différent entre usagers de la voie publique », précise-t-elle.
« D'après les premiers éléments, tout cela est parti d'une affaire bête de différent entre usagers de la voie publique », précise-t-elle.
« Je ne sais pas s'il n'y a que cela. Mais je note qu'il y a un climat de violences et de tensions de plus en plus grand dans les rues de la capitale. Entre les piétons, les trottinettes, les motos, les cyclistes et les autos… les incivilités sur la voie publique sont en train de se généraliser », conclut l'élue.
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