Les plus grands défenseurs du cash sont les Allemands, et c’est donc sur ce sujet-là des alliés de poids pour sauver le cash et la disponibilité des espèces, car si on laissait faire le gouvernement français, en moins d’une semaine, les technocrates parisiens, dont la seule obsession est de pouvoir contrôler et taxer chaque transaction comme bon leur semble, interdiraient purement et simplement les espèces au profit des transactions numériques.
Le problème des opérations traçables, ce n’est pas uniquement d’avoir ou pas quelque chose à « cacher ».
Lorsque tout est numérique, tout est taxable à volonté et sans limites.
Il faut comprendre que le cash est un contre-pouvoir efficace aux tentations excessives de mamamouchis qui prélèvent déjà 57 %… du PIB sous forme de taxes et impôts.
Lorsque tout est numérique, tout est taxable à volonté et sans limites.
Il faut comprendre que le cash est un contre-pouvoir efficace aux tentations excessives de mamamouchis qui prélèvent déjà 57 %… du PIB sous forme de taxes et impôts.
Charles SANNAT
L’Europe dit adieu au billet de 500 euros. Quid des billets en circulation ?
Le billet de 500 euros est voué à disparaître progressivement à partir de ce dimanche.
Les coupures renvoyées aux banques centrales seront remplacées par des plus petites, mais les autres continueront d’avoir cours légal et ne perdront jamais leur valeur.
Les coupures renvoyées aux banques centrales seront remplacées par des plus petites, mais les autres continueront d’avoir cours légal et ne perdront jamais leur valeur.
La Banque centrale européenne a décidé de stopper l’émission de billets de 500 euros par 17 des 19 banques centrales nationales.
Seules celles d’Allemagne et d’Autriche continueront jusqu’au 26 avril afin de « garantir une meilleure transition », selon la BCE.
Seules celles d’Allemagne et d’Autriche continueront jusqu’au 26 avril afin de « garantir une meilleure transition », selon la BCE.
Le volume concerné est assez modeste, puisque les billets de 500 euros ne représentent pour l’heure que 2,3 % des coupures circulant en euros.
L’institution de Francfort avait sonné en 2016 l’arrêt de mort du billet de 500 euros, redoutant qu’il ne « facilite les activités illégales ».
Surnommée le « Ben Laden », cette coupure permet de transporter discrètement d’énormes montants et de faciliter ainsi la circulation d’argent sale, la corruption et le financement du terrorisme ou d’autres activités illicites.
L’institution de Francfort avait sonné en 2016 l’arrêt de mort du billet de 500 euros, redoutant qu’il ne « facilite les activités illégales ».
Surnommée le « Ben Laden », cette coupure permet de transporter discrètement d’énormes montants et de faciliter ainsi la circulation d’argent sale, la corruption et le financement du terrorisme ou d’autres activités illicites.
Sous cette forme, un million d’euros ne représente que 2,2 kilogrammes de papier et peut être dissimulé dans un sac d’ordinateur portable.
La même somme en billets de 100 dollars ̶ la plus grande coupure américaine ̶ pèserait près de six fois plus, nécessitant un mode de transport beaucoup moins discret.
La même somme en billets de 100 dollars ̶ la plus grande coupure américaine ̶ pèserait près de six fois plus, nécessitant un mode de transport beaucoup moins discret.
La décision de la BCE a pourtant été mal reçue par plusieurs pays, dont l’Allemagne, où l’on craint qu’elle ne préfigure la disparition de l’argent physique et une surveillance généralisée des transactions financières.
Jens Weidmann, gouverneur de la Bundesbank, avait estimé à l’époque que la disparition du billet de 500 euros allait peu perturber les activités criminelles mais plutôt « endommager la confiance » dans la monnaie unique.
Certaines critiques déploraient également que sans ces billets, il serait plus compliqué pour les banques commerciales d’entreposer physiquement de grandes sommes d’argent pour contourner un dépôt coûteux à la BCE, qui demande actuellement un taux d’intérêt négatif de 0,4 %.
Jens Weidmann, gouverneur de la Bundesbank, avait estimé à l’époque que la disparition du billet de 500 euros allait peu perturber les activités criminelles mais plutôt « endommager la confiance » dans la monnaie unique.
Certaines critiques déploraient également que sans ces billets, il serait plus compliqué pour les banques commerciales d’entreposer physiquement de grandes sommes d’argent pour contourner un dépôt coûteux à la BCE, qui demande actuellement un taux d’intérêt négatif de 0,4 %.
Source Agence russe Sputnik.com ici
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