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mardi 8 août 2017

Le Grand Renouvellement : les jeunes pousses de la politique

 

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Le 08/08/2017


On aurait tort de sous-estimer le danger que constitue, avec un Président hors-sol, tous ces ministres et conseillers spongiformes.

Ils sont jeunes, sincères, ambitieux, engagés ; arrivés en masse à l’Assemblée, dans les ministères, à l’Élysée, ils apporteraient du sang neuf à la classe politique.
« Pensez printemps, mes amis ! »
Les « scandales » ont ceci d’utile qu’ils nous offrent l’occasion de connaître les gens qui les ont provoqués.
Ainsi a-t-on pu découvrir les noms et les visages de ces jeunes pousses, souvent des femmes « diversitaires » : l’une demande d’« élargir les trottoirs » pour que les habitantes ne soient pas injuriées et bousculées par de jeunes hommes très peu caucasiens ; l’autre défend la liberté d’expression des racistes du rap ; une troisième bredouille des incohérences et, quand elle a recouvré ses esprits, propose de « mettre des paravents pour décloisonner les classes de primaire » ; une quatrième se flatte d’avoir eu un « dialogue de qualité » avec des sommités comme M. Hanouna ; la même considère la diffusion de la messe à la télévision comme « une infraction à la laïcité », c’est-à-dire comme « la promotion de l’oppression des femmes » ; la même, encore, prétend « adapter l’égalité » à « la spécificité de chaque territoire » (on aura reconnu Mme Schiappa, ministre tout en cheveux, chargée de l’Égalité entre selles-zéceux, sosotte minaudant avec ses lunettes sur le front comme une esthéticienne en vacances à Marbella) ; une cinquième annonce la mort de Simone Veil par un sinistre : « Yes la meuf est dead. »
C’était donc ça, le printemps auquel on nous demandait de penser, et le renouvellement tant vanté : des trentenaires mal élevés, d’une modestie contestable, d’une compétence douteuse, parlant un patois de contrebande, et qui sont tous passés par l’alma mater française, c’est-à-dire qu’ils ont obtenu des diplômes, disons-le gentiment, incertains.
On croyait être délivrés de Cambadélis, Belkacem, Hamon, Filippetti, Mennucci et de tant d’autres malfaisants : on a les mêmes, souvent en plus jeunes, qui promettent donc d’être malfaisants plus longtemps – c’est leur seule nouveauté.
On aurait tort d’en rire, et de sous-estimer le danger que constitue, avec un Président hors-sol, tous ces ministres et conseillers spongiformes : ils nous fabriqueront une politique transgénique, où la culture n’existera pas et les frontières seront ringardes ; ils ne se contenteront pas de nier les dangers réels qui pèsent sur la France, et notamment sa « coranisation » à marche forcée, ils en fabriqueront d’autres – car, pour parodier Queneau dans sa préface à L’Arrache-cœur, tout ceci n’est rien encore : les Schiappa, Obono, Khedher, Ndiaye ne sont pas encore devenues elles-mêmes.

Elles pourraient bien nous surprendre encore.


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