Le 22/06/2017
Dans une interview tenue le 20 juin, on a demandé au chef d'état-major de l'armée autrichienne, Othmar Commenda s'il était possible de fermer la mer Méditerranée. C'est une question que toute l'Autriche se pose.
Sa réponse a été à la fois claire et pragmatique:
"D'un point de vue militaire, les routes des réfugiés à travers la Méditerranée peuvent être observées de très près. (...) Au sein de l'UE, la plupart des États membres disposent déjà des moyens stratégiques nécessaires pour contrôler les routes des réfugiés à travers la mer et réduire l'immigration clandestine.
Commenda a ajouté:
"D'un point de vue militaire, il est possible d'arrêter la quasi-totalité des navires réfugiés en direction de l'Europe. Comme dans toutes les questions de sécurité, comme cela ressort clairement de l'expérience acquise dans les Balkans (réduction de 96% du nombre de réfugiés), quelques petits trous risquent de rester ouverts. Mais même maintenant,
La Méditerranée est constamment observée depuis les airs: par des stations radar volantes, des AWACS et des avions qui servent principalement à détecter les sous-marins, les drones et les satellites utilisés par les agences de presse.
En bref, il faut conclure que les croisières insensées effectuées dans les pires types de bateaux, qui ont amené des milliers de personnes au fond de la mer durant des années, peuvent être contenues.
Le fait de renvoyer la majorité des migrants économiques masculins vers des zones protégées sur la côte nord-africaine n'est pas un problème militaire, mais politique.
Le fait de renvoyer la majorité des migrants économiques masculins vers des zones protégées sur la côte nord-africaine n'est pas un problème militaire, mais politique.
Commenda explique que "l'idée éprouvée de zones protégées dans des régions sûres est déjà pratiquée en Syrie. "
Cela permettrait de contenir à court terme le flot des réfugiés, alors que des réponses à long terme sont formulées pour les pays d'origine.
Cela permettrait de contenir à court terme le flot des réfugiés, alors que des réponses à long terme sont formulées pour les pays d'origine.
En bref, Commenda dit exactement la même chose que le grand général à la retraite et le coauteur de la politique d'asile australienne Jim Molan, qui est fondamentalement d'avis que l'Europe ne tente même pas de contrôler ses frontières.
Nos remerciements à Alain Jean-Mairet
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