lundi 1er mai - par
Cet article est peut être un peu long, mais prenez le temps d'aller jusqu'au bout, n'oubliez pas que vous allez en prendre pour 5 ans en allant voter dimanche prochain.
Dans six jours, la France aura un nouveau président de la République... pensez-vous. Mais en êtes-vous si sûrs ?
Car, à travers l'élection programmée d'Emmanuel Macron, François Hollande est peut-être en passe de réussir l'un des plus grands tours de prestidigitation de tous les temps.
Bien des indices laissent penser que lui et son entourage sont à l'origine même du projet En marche !, conçu comme un PS new look.
Le 30 avril 2017, sur LCI, Nicolas Dupont-Aignan a insisté pour rappeler un étrange propos de François Fillon, tenu avant le premier tour de l'élection présidentielle, le 9 avril dernier :
Mais pourquoi donc un équipage socialiste referait-il surface après la présidentielle, puisqu'En marche ! se présente comme un tout nouveau mouvement, dépassant les anciens clivages ?
Peut-être tout simplement parce qu'En marche ! n'est rien d'autre que le nouveau nom du Parti socialiste, tel qu'il a été théorisé par François Hollande lui-même.
Pour le comprendre, il suffit de lire une page d'un des ouvrages les plus commentés de l'année 2016 : « Un Président ne devrait pas dire ça… », de Gérard Davet et Fabrice Lhomme (lisible dans Libération).
Dans cet ouvrage, nous apprenons que le chef de l’Etat a milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
Le 11 décembre 2015, alors qu'il reçoit à l’Elysée les deux journalistes du Monde, Hollande veut s'entretenir avec eux du parti qu'il a dirigé pendant dix ans et de la stratégie électorale à adopter dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017.
Selon lui, le PS ne serait pas adapté à la nouvelle géographie de la gauche :
François Hollande est alors sur la ligne de son Premier ministre, Manuel Valls, qui avait déjà, dans une interview à l’Obs en octobre 2014, appelé son parti à se « réinventer ou mourir » et dépasser « cette gauche passéiste ».
Déjà Valls avait milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
Si Hollande n'était pas à ce moment-là sur sa ligne, en décembre 2015 il avait manifestement changé d'avis.
« Le PS ne peut se dépasser que si d’autres viennent le rejoindre, considérait-il. Chaque fois que j’en parle à Cambadélis, il me dit : “On va le faire, on va le faire”. Mais ça tarde ».
Hollande paraît alors "pressé", nous dit-on dans Libération.
Il veut que son projet aboutisse "au début de l’année 2016" :
Voici encore ce qu'on lit dans la charte du mouvement d'Emmanuel Macron, lancé le 6 avril 2016, c'est-à-dire à peu près dans les temps fixés par Hollande pour le lancement du nouveau Parti socialiste :
Le PS de Benoît Hamon est mort, ou moribond, et c'est précisément ce que François Hollande et Manuel Valls avaient compris.
En marche ! incarne la mue du Parti socialiste, dans sa version Terra Nova, résolument tourné vers les gagnants de la mondialisation, mais aussi les femmes, les jeunes et les populations immigrées (selon la stratégie qui avait été mise en place en 2012 dans l'espoir de la candidature de Dominique Strauss-Kahn).
Il n'est d'ailleurs pas anodin de noter l'influence du lobby bancaire, et, plus particulièrement, de la banque Rothschild (dont est issu Emmanuel Macron) dans ce think tank :
@MichelJanva Il y a un an #Attali, l'un des fabricants de #Macron révélait tranquillement le scénario: Nous apportons le programme et ... son incarnation pic.twitter.com/caUDWv71Ak
Nous y sommes.
Attali, Hollande & Co sont en passe de réussir leur pari.
Ils ont floué le peuple français, tout en finesse.
Le président le plus impopulaire de la Ve République est sur le point d'être réélu, à travers sa marionnette, sa créature.
Chapeau l'artiste !
André Bercoff avait d'ailleurs salué la manoeuvre victorieuse de François Hollande le soir du premier tour, devant un David Pujadas et une Léa Salamé incrédules :
Rama Yade, pour sa part, n'avait pas compris durant la campagne que les défauts qu'elle pointait chez Macron (son inexpérience, ses contradictions, son vide, voire sa santé mentale) étaient en fait ses principaux atouts...
En effet, dans un article qui circule pas mal sur divers forums, "2017, le coup d'État", on nous explique, très longuement, que Macron "a été porté au cœur de l’appareil d’État par des apparatchiks européistes et atlantistes" ; et, pour parvenir à leurs fins, ils auraient ciblé un certain profil psychologique et physique : "Il faut qu’il soit présentable, malléable et qu’il reste sous influence. Une forte personnalité aurait été contre productive et impossible à gérer." Macron correspond en tout point :
Selon cet article, c'est François Hollande et son homme de confiance, Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l’Élysée, qui seraient à l’origine du projet "qu’il faut bien définir comme un véritable coup d’État" :
Macron, dans ces derniers jours de campagne, s'est donc rendu à Oradour-sur-Glane, pour se poser en "résistant" contre le danger de l'extrémisme (y compris du protectionnisme, qui conduit selon lui à la guerre), puis au Mémorial de la Shoah, toujours dans le même but : assimiler, de manière au moins subliminale, son adversaire au nazisme.
L'avocat Gilles-William Goldnadel a dit son malaise devant cette instrumentalisation politicienne du malheur...
Quant à Alain Finkielkraut, il a estimé qu'on ne pouvait "pas faire de la Shoah un argument de campagne”.
Des considérations qui n'ont que peu de chances d'émouvoir nos manipulateurs politiques, dont les bonnes vieilles méthodes fonctionnent encore, malheureusement...
agoravox merci a JPL
« J’ai vu qu'Emmanuel Macron se présentait comme le candidat de l’alternance profonde. Voilà bien une pensée de sous-marin. Les quelques ralliés hétéroclites en seront les dupes quand l’équipage socialiste refera surface, et la France sera la grande perdante. »
Mais pourquoi donc un équipage socialiste referait-il surface après la présidentielle, puisqu'En marche ! se présente comme un tout nouveau mouvement, dépassant les anciens clivages ?
Peut-être tout simplement parce qu'En marche ! n'est rien d'autre que le nouveau nom du Parti socialiste, tel qu'il a été théorisé par François Hollande lui-même.
Pour le comprendre, il suffit de lire une page d'un des ouvrages les plus commentés de l'année 2016 : « Un Président ne devrait pas dire ça… », de Gérard Davet et Fabrice Lhomme (lisible dans Libération).
Dans cet ouvrage, nous apprenons que le chef de l’Etat a milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
Le 11 décembre 2015, alors qu'il reçoit à l’Elysée les deux journalistes du Monde, Hollande veut s'entretenir avec eux du parti qu'il a dirigé pendant dix ans et de la stratégie électorale à adopter dans la perspective de l'élection présidentielle de 2017.
Selon lui, le PS ne serait pas adapté à la nouvelle géographie de la gauche :
« Tant qu’il y avait des partis de gauche, les communistes, les Verts qui acceptaient de faire alliance avec le PS et qui représentaient quelque chose, on n’avait aucun intérêt à refonder le PS, analyse le chef de l’Etat. Mais dès lors que ces alliés se sont rigidifiés, sectarisés, il faut faire sans ces partis-là. Comment ? Avec le parti le plus important, on en fait un nouveau qui permet de s’adresser aux électeurs ou aux cadres des autres partis. Ce que vous ne faites plus par les alliances, vous le faites par la sociologie. Par l’élargissement. C’est une œuvre plus longue, plus durable, moins tributaire d’alliances. Vous pouvez imaginer que viennent aussi des gens qui n’ont jamais fait de politique partisane, des gens du centre… »
Déjà Valls avait milité pour un changement de nom du Parti socialiste.
Si Hollande n'était pas à ce moment-là sur sa ligne, en décembre 2015 il avait manifestement changé d'avis.
« Le PS ne peut se dépasser que si d’autres viennent le rejoindre, considérait-il. Chaque fois que j’en parle à Cambadélis, il me dit : “On va le faire, on va le faire”. Mais ça tarde ».
Hollande paraît alors "pressé", nous dit-on dans Libération.
Il veut que son projet aboutisse "au début de l’année 2016" :
« Il y a intérêt à le faire dans la perspective d’une élection présidentielle plutôt qu’au lendemain. »Comment rebaptiser alors ce nouveau Parti socialiste ?
« Le meilleur [nom, ndlr] qu’on pourrait trouver, c’est le Parti de la gauche, quand on y réfléchit bien », confesse-t-il. « Comme on ne peut pas s’appeler comme ça, il y a le Parti du progrès. Le parti des progressistes. On peut y mettre des écolos. C’est facile à comprendre : vous êtes pour le progrès ? Oui. Le progrès social, humain. »Cela ne vous rappelle pas quelque chose ? Les valeurs revendiquées par En marche ǃ sont précisément "le rejet de toute forme de conservatisme, une adhésion proclamée au progressisme, l'attachement à l'Union européenne, l'adaptation économique de la France à la mondialisation et l'engagement de moraliser et moderniser la vie politique française."
Voici encore ce qu'on lit dans la charte du mouvement d'Emmanuel Macron, lancé le 6 avril 2016, c'est-à-dire à peu près dans les temps fixés par Hollande pour le lancement du nouveau Parti socialiste :
"Nous préférons l’innovation à tous les conservatismes. Nous refusons de penser qu’il n’y a de salut que dans un retour vers le passé et pensons au contraire que l’avenir de la France nécessite de renouer avec l’idée de progrès. Nous croyons de manière radicale au progrès collectif et à l’émancipation individuelle : la transformation de la société est une nécessité de justice autant que d’efficacité."Gérard Davet et Fabrice Lhomme, pas plus que Libération, qui a publié ces passages du livre, n'ont fait le rapprochement entre le projet de François Hollande et le mouvement En marche !, préférant conclure :
"Finalement, de changement de nom du PS, il n’y en a pas eu. Juste, en avril 2016, le lancement de cette Belle alliance populaire (la BAP), une ébauche de débauchage de quelques personnalités de la société civile et de transfuges d’EE-LV pro-gouvernement, sans la gauche du PS. Pas franchement un dépassement."
Le PS de Benoît Hamon est mort, ou moribond, et c'est précisément ce que François Hollande et Manuel Valls avaient compris.
En marche ! incarne la mue du Parti socialiste, dans sa version Terra Nova, résolument tourné vers les gagnants de la mondialisation, mais aussi les femmes, les jeunes et les populations immigrées (selon la stratégie qui avait été mise en place en 2012 dans l'espoir de la candidature de Dominique Strauss-Kahn).
Il n'est d'ailleurs pas anodin de noter l'influence du lobby bancaire, et, plus particulièrement, de la banque Rothschild (dont est issu Emmanuel Macron) dans ce think tank :
"Terra Nova a été critiquée pour une supposée influence du « lobby bancaire ». (...) Pour Laurent Léger, journaliste à Charlie Hebdo, en 2013, le poids des financiers est devenu considérable au sein de Terra Nova : BNP Paribas y siège, ainsi qu'Ernst et Young, un des principaux cabinets d'audit financier au monde. Mais le journaliste pointe tout particulièrement la banque Rothschild, également présente par le biais de l’un de ses associés au sein du conseil d'administration, Guillaume Hannezo, lequel « est omniprésent depuis juin 2012 et se montre particulièrement interventionniste, sans commune mesure avec les autres administrateurs. »"Il y a un an environ, Jacques Attali, mentor de François Hollande et aussi d'Emmanuel Macron, avait annoncé la stratégie du pouvoir en vue de la prochaine élection présidentielle : proposer le visage neuf d'un parfait inconnu (il hésite alors entre Emmanuel Macron et Bruno Le Maire), auquel il se chargerait de fournir le contenu du programme :
— PadreThieЯЯy † = ♥ ن (@Padre_Thierry) 26 avril 2017
Nous y sommes.
Attali, Hollande & Co sont en passe de réussir leur pari.
Ils ont floué le peuple français, tout en finesse.
Le président le plus impopulaire de la Ve République est sur le point d'être réélu, à travers sa marionnette, sa créature.
Chapeau l'artiste !
André Bercoff avait d'ailleurs salué la manoeuvre victorieuse de François Hollande le soir du premier tour, devant un David Pujadas et une Léa Salamé incrédules :
François Hollande, président le plus impopulaire de tous les temps à réussi à gagner le premier tour. Allez-vous lui laissez gagner le 2e? pic.twitter.com/qIPUpLIzlq— 🐸Louis2Bourbon 🐸 (@Louis_2_Bourbon) 26 avril 2017
Rama Yade, pour sa part, n'avait pas compris durant la campagne que les défauts qu'elle pointait chez Macron (son inexpérience, ses contradictions, son vide, voire sa santé mentale) étaient en fait ses principaux atouts...
#RamaYade émet des doutes sur la santé mentale de #Macron...— 🎈Mormach (@mormach) 29 avril 2017
Et justifie cette hypothèse.
Et si c'était vrai ? pic.twitter.com/6s9Pdo0BtQ
En effet, dans un article qui circule pas mal sur divers forums, "2017, le coup d'État", on nous explique, très longuement, que Macron "a été porté au cœur de l’appareil d’État par des apparatchiks européistes et atlantistes" ; et, pour parvenir à leurs fins, ils auraient ciblé un certain profil psychologique et physique : "Il faut qu’il soit présentable, malléable et qu’il reste sous influence. Une forte personnalité aurait été contre productive et impossible à gérer." Macron correspond en tout point :
"La description psychologique qu’en font ses proches correspond exactement à l’objectif de ses traitants. Ce qui prouve, s’il en est encore nécessaire, que Macron est un personnage créé de toute pièce pour servir des intérêts puissants. Cette personnalité ne pouvait pas habiter un physique ingrat. Dents blanches, bien coiffé, « tête de premier de la classe » dirait Coluche, costumes de bonne facture, séducteur et charmeur, Macron est l’image même du quarantenaire qui a réussi. Il a sa « Rolex » au poignet."
Selon cet article, c'est François Hollande et son homme de confiance, Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire général de l’Élysée, qui seraient à l’origine du projet "qu’il faut bien définir comme un véritable coup d’État" :
"Ils font, assez tôt, le constat qui s’impose : il faut à tout prix poursuivre la politique économique engagée depuis plus de 5 ans et continuer l’intégration du pays dans l’Europe et dans l’économie mondiale. Mais ni François Hollande, ni Manuel Valls ne sont en capacité de le faire. Ils sont, l’un et l’autre, rejetés par l’opinion publique. Pour eux, ils agissent dans l’intérêt du pays et c’est dans l’intérêt du pays qu’ils doivent s’effacer pour pérenniser « l’œuvre » qu’ils ont entreprise.Ce scénario se confirme ces jours-ci, où l'on voit la diabolisation de Marine Le Pen, voire sa nazification, marcher à fond, alors qu'elle avait été inexistante jusque-là, pour la faire monter dans les sondages et lui faire atteindre le second tour face au vainqueur désigné d'avance par le locataire de l'Élysée.
La solution, c’est Jouyet qui l’a dans sa manche depuis un certain temps : c’est Emmanuel Macron ! (...)
Jeune et avenant, une tête bien faite, cursus parfait, bien conditionné sous la férule de Jouyet et d’Attali, faisant consensus chez les patrons des multinationales et de la finance mondiale, adoubé par les américains, les anglais et les allemands, inculte politiquement et donc facilement contrôlable, un tantinet imbu de sa personne, il est le candidat idéal pour ce coup de force. Sa feuille de route est rédigée : appliquer une politique européenne libérale et atlantiste en matérialisant une alliance gauche/droite, poursuivre la politique économique engagée et l’inscrire durablement dans l’avenir du pays en créant un grand parti démocrate et « progressiste », à l’issue des élections. (...)
Jouyet met Macron sur les rails très vite afin d’éviter qu’il ne soit contraint de se présenter à la primaire de la gauche. Il lui conseille de créer un mouvement plutôt qu’un parti car « compte tenu de l’ambiance, c’est préférable »…
Et Valls ?
(...) Sa mission est alors de représenter le courant libéral à la primaire de la gauche. Pourquoi ? Simplement pour calmer les libéraux du parti et éviter qu’on fasse pression sur Macron pour qu’il participe à la compétition. Car si ce dernier se présentait à la primaire, il serait battu et anéantirait, du même coup, les chances de réussite du projet. (...)
Hollande et son ami sont parfaitement informés de l’état d’esprit de la majorité des militants socialistes, et du désamour profond qu’il règne à l’égard de la politique gouvernementale. Ils sont quasiment certains du résultat de la primaire et de l’éviction de Valls. Mais, dans le doute, ils vont miser sur Hamon. (...) Hamon est celui qui cristallise l’aile gauche du PS et qui peut empêcher le « populisme » (cf. les objectifs de la NED) de gauche de progresser en le divisant. En langage clair : il s’agit de contenir Mélenchon dans son pré carré.
Comme prévu, c’est ce qui va se passer.
Hamon est élu candidat. Les soutiens de Valls rejoignent, officiellement ou pas, un à un, le camp Macron et Valls lui même ne tardera pas. Le PS sera réduit à sa plus simple expression et ne servira, à l’avenir, qu’à entretenir la division parmi les tenants de la gauche de transformation sociale, laissant ainsi le champ libre aux centristes pour mener à bien leurs desseins.
Le scénario à gauche et au centre est donc réglé. Il faut maintenant s’occuper des conservateurs.
La primaire de droite est incertaine. Une confrontation Sarkozy/Juppé est pour Hollande et Jouyet du pain béni. Il y a des arguments pour les discréditer aux yeux de l’opinion publique. (...) Mais le destin leur sourira. C’est Fillon qui sort vainqueur. Il suffit de lui porter l’estocade. Une « bonne âme » téléphone au Canard Enchainé. On connaît la suite. (...)
L’affaire est réglée. Les conservateurs sont hors champs.
Reste l’extrême droite. Rien de plus simple. Depuis Mitterrand, les socialistes savent s’en servir. Il faut tout faire pour que Marine Le Pen atteigne des sommets. « On » fait ce qu’il faut pour minimiser ce qui peut l’atteindre (cf. les affaires financières) et « on » dose savamment sa diabolisation. C’est Hollande qui sera le chantre de la lutte contre le FN dans cette séquence.
Les socialistes et les « populistes » de gauche neutralisés, les conservateurs anesthésiés, une confrontation Le Pen/Macron est donc probable. Une fois encore, le réflexe républicain écartera l’extrême droite… c’est donc boulevard et tapis rouge pour Macron."
Macron, dans ces derniers jours de campagne, s'est donc rendu à Oradour-sur-Glane, pour se poser en "résistant" contre le danger de l'extrémisme (y compris du protectionnisme, qui conduit selon lui à la guerre), puis au Mémorial de la Shoah, toujours dans le même but : assimiler, de manière au moins subliminale, son adversaire au nazisme.
L'avocat Gilles-William Goldnadel a dit son malaise devant cette instrumentalisation politicienne du malheur...
J'en ai mal au cœur : instrumentalisation de la douleur en toute impudeur . https://t.co/QIbxVZ6ioJ— G-William Goldnadel (@GWGoldnadel) 29 avril 2017
Quant à Alain Finkielkraut, il a estimé qu'on ne pouvait "pas faire de la Shoah un argument de campagne”.
Des considérations qui n'ont que peu de chances d'émouvoir nos manipulateurs politiques, dont les bonnes vieilles méthodes fonctionnent encore, malheureusement...
agoravox merci a JPL
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