Le 11/04/2017
De notre correspondant Serge Pueyo à Grenoble (Isère)
11 avril 2017, 8h00
Lucrézia, 85 ans, a été violemment agressé par une bande de mineurs qui étouffaient leurs cibles pour les dépouiller.
11 avril 2017, 8h00
Lucrézia, 85 ans, a été violemment agressé par une bande de mineurs qui étouffaient leurs cibles pour les dépouiller.
Un mois après sa terrible agression, Lucrézia, 85 ans, reste traumatisée
Si cette octogénaire accepte aujourd'hui de témoigner, c'est pour dénoncer l'incroyable violence de ses agresseurs.
Pour la voler, ces derniers n'ont en effet pas hésité à l'étrangler pour qu'elle perde connaissance.
Un scénario qui s'est reproduit avec sept autres victimes, à Grenoble.
Deux des agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt récemment.
Si cette octogénaire accepte aujourd'hui de témoigner, c'est pour dénoncer l'incroyable violence de ses agresseurs.
Pour la voler, ces derniers n'ont en effet pas hésité à l'étrangler pour qu'elle perde connaissance.
Un scénario qui s'est reproduit avec sept autres victimes, à Grenoble.
Deux des agresseurs ont été placés sous mandat de dépôt récemment.
Le 14 mars, Lucrézia, qui habite un petit immeuble de la rue Meney à Grenoble, rentre du marché avec son chariot.
Il est 13 heures.
Elle passe devant un groupe de trois jeunes puis pénètre dans le hall de sa résidence.
«Un des jeunes est arrivé par-derrière puis il a passé son bras autour de mon cou et il a commencé à serrer très fort.
J'ai essayé de lui agripper le bras pour qu'il lâche.
Mais il a continué à serrer, serrer. Je ne pouvais plus respirer.
J'ai cru que j'allais mourir.
Puis j'ai perdu connaissance.
Je me suis évanouie et je suis tombée.
Dans ma chute, je me suis fait très mal à une vertèbre», se souvient Lucrézia.
Il est 13 heures.
Elle passe devant un groupe de trois jeunes puis pénètre dans le hall de sa résidence.
«Un des jeunes est arrivé par-derrière puis il a passé son bras autour de mon cou et il a commencé à serrer très fort.
J'ai essayé de lui agripper le bras pour qu'il lâche.
Mais il a continué à serrer, serrer. Je ne pouvais plus respirer.
J'ai cru que j'allais mourir.
Puis j'ai perdu connaissance.
Je me suis évanouie et je suis tombée.
Dans ma chute, je me suis fait très mal à une vertèbre», se souvient Lucrézia.
Une fois leur victime inconsciente, les trois agresseurs n'ont aucun mal à la dépouiller.
«Ils m'ont pris mes deux colliers, arraché mes deux bagues. Ce sont vraiment des lâches. Car ils m'ont attaquée par-derrière. S'ils m'avaient agressée de face, j'aurais pu me servir de ma canne pour me défendre», explique l'octogénaire.
«Ils m'ont pris mes deux colliers, arraché mes deux bagues. Ce sont vraiment des lâches. Car ils m'ont attaquée par-derrière. S'ils m'avaient agressée de face, j'aurais pu me servir de ma canne pour me défendre», explique l'octogénaire.
Lorsque Lucrézia reprend ses esprits, elle est secourue par un jeune voisin.
«Lorsque les policiers sont arrivés, je ne pouvais plus parler tellement j'ai été étranglée. Mes agresseurs m'ont écrasé les cordes vocales. J'avais le cou complètement bleu.»
Elle est conduite à l'hôpital où elle va rester onze jours.
Les médecins réalisent plusieurs examens du larynx, de la trachée-artère.
Lucrézia a aussi une vertèbre fissurée.
Mais elle va échapper à l'opération.
«Lorsque les policiers sont arrivés, je ne pouvais plus parler tellement j'ai été étranglée. Mes agresseurs m'ont écrasé les cordes vocales. J'avais le cou complètement bleu.»
Elle est conduite à l'hôpital où elle va rester onze jours.
Les médecins réalisent plusieurs examens du larynx, de la trachée-artère.
Lucrézia a aussi une vertèbre fissurée.
Mais elle va échapper à l'opération.
Cette courageuse mamie est en convalescence dans une clinique d'Echirolles.
«J'ai beaucoup de mal à marcher et ma vertèbre me fait beaucoup souffrir. J'ai aussi des problèmes pour manger. Je ne suis pas près de rentrer chez moi. Heureusement que la police a arrêté ces jeunes car il y aurait pu avoir un mort. D'ailleurs, s'ils avaient serré mon cou quelques secondes de plus, je serais morte. Cette agression reste un cauchemar pour moi.»
leparisien.fr
«J'ai beaucoup de mal à marcher et ma vertèbre me fait beaucoup souffrir. J'ai aussi des problèmes pour manger. Je ne suis pas près de rentrer chez moi. Heureusement que la police a arrêté ces jeunes car il y aurait pu avoir un mort. D'ailleurs, s'ils avaient serré mon cou quelques secondes de plus, je serais morte. Cette agression reste un cauchemar pour moi.»
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