Le 20/04/2017
Charles Demassieux
Ce flux migratoire est injustifié, puisque essentiellement économique.
Dans un récent article du Figaro, on pouvait lire qu’en 2016, « entre les dossiers de l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et des apatrides, NDA] et ceux des préfectures, près de 100.000 migrants se sont pressés aux guichets ».
Ce qui fait une augmentation de 20 % des demandeurs d’asile.
Et ce chiffre n’est pas près de baisser si les électeurs jettent leur dévolu sur quelque candidat amoureux de l’accueil de la diversité !
Ces migrants ne sont pourtant pas massivement arrivés en Europe par la France, alors que la procédure de Dublin est claire, qui prévoit que « le pays responsable de votre demande est : soit celui par lequel vous êtes entré et dans lequel vous avez été contrôlé, soit celui qui vous a accordé un visa ou un titre de séjour » (source : Service-Public.fr).
Ainsi, ceux qui sont passés par la Grèce ou l’Italie devraient y être transférés.
Seulement voilà : « Le taux de renvoi vers l’Italie ou la Grèce, principales portes d’entrée pour ces migrants, ne dépasse pas 10 %. En clair : neuf étrangers relevant du statut Dublin sur dix restent dans l’Hexagone », rapporte Le Figaro.
Preuve que l’Europe, ça ne marche pas et qu’il faut recouvrer notre souveraineté au plus vite.
Cette situation, dont on connaît maintenant l’exorbitant coût pour notre pays, tant financier que sociétal, n’empêche pas le patron de l’OFPRA, Pascal Brice, de se féliciter de ce « record historique », ajoutant que le taux de protection de notre pays est « désormais comparable à ceux des principaux pays d’accueil dans l’UE ».
C’est un peu comme se réjouir s’il y avait autant d’incendies en France qu’en Californie !
De son côté, « Paris se rassure en comparant la situation française avec celle de l’Allemagne ».
Vu comme ça, tout va bien, en effet !
Sauf que ce flux migratoire est injustifié, puisque essentiellement économique.
Pendant ce temps, nos SDF made in France peuvent continuer à mourir au grand air !
C’est que ça coûte, l’entretien de ces déshérités qui, me suis-je laissé dire, trouvent quelquefois inqualifiable la nourriture qu’on leur sert !
Que voulez-vous, messieurs-dames, on ne trouve plus de bon personnel chez nous !
C’est surtout que notre générosité pour ceux qui « détournent une procédure qui fait l’honneur de la France » (dixit Éric Ciotti), à savoir le droit d’asile, connaît en ce moment une période de sécheresse.
Aussi, chers migrants, allez donc voir ailleurs, des fois que l’herbe y serait plus verte !
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