La large victoire de Donald Trump, ce mercredi matin, ouvre un nouveau chapitre dans l’histoire du monde occidental.
Le 9 novembre 1989, s’effondrait le Mur de Berlin et avec lui l’oppression totalitaire communiste.
Ce 9 novembre 2016 marque la chute d’un nouveau mur, mis à bas par une même colère populaire avide de liberté.
Ce mur est celui de la Cité interdite de Washington qui abrite dans l’entre-soi les élites mondialistes et populicides.
Jusqu’à la dernière minute, cet univers clos et moralisateur a serré les rangs en rameutant les médias, le show-biz, la finance, sans oublier les donneurs de leçons de "respect de l’Autre" injurieux devant le peuple "pitoyable" (Hillary Clinton).
C’est cette force de frappe impressionnante, qui a ses clones en Europe, qui a été vaincue par une expression démocratique que Trump a su réveiller et mobiliser.
Ceux qui s’attardent encore ce matin sur les nombreux défauts du futur président des Etats-Unis seraient bien inspirés de comprendre les ressorts de son élection, qui balaie toutes les diabolisations : elle est portée par des citoyens silencieux qui n’en peuvent plus d’étouffer sous la chape de plomb du politiquement correct, consolidé par huit ans de présidence Obama.
C’est cette nouvelle pensée totalitaire, ce terrorisme intellectuel devenu omniprésent dans les universités américaines, qui ont été rejetés par une opinion rebelle.
Elle s’est identifiée à ce milliardaire indomptable, devenu paradoxalement le porte-parole des perdants de la mondialisation.
Elle s’est identifiée à ce milliardaire indomptable, devenu paradoxalement le porte-parole des perdants de la mondialisation.
Ceux-là réclament le retour aux frontières, la fin de l’immigration massive, la riposte au terrorisme islamiste, la renaissance de la fierté patriotique : autant de sujets qui alimentent aussi la semblable insurrection des peuples européens.
Entendre Nathalie Kosciusko-Morizet, ce matin sur une radio, replacer son numérique comme solution à la crise identitaire qui traverse pareillement la France fait mesurer l’aveuglement des candidats à la primaire de la droite et du centre qui tous, hormis Jean-Frédéric Poisson, ont soutenu Clinton.
Ce faisant ils passent à côté des vrais sujets que Trump a eu le mérite de placer au centre des préoccupations politiques.
Cette victoire du "populisme", qui est en réalité celle du peuple oublié, annonce d’autres succès si les responsable politiques, à commencer par Les Républicains, persistent à somnoler ou à tourner autour du pot.
L’histoire est en marche, sans eux pour l'instant..
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